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Shearazad avançait d'une grâce naturelle, chaque pas soigneusement mesuré, son port de tête s'élevé avec une qui ne laissait aucun doute sur son ascendance royale. Les lourds étoffes de sa robe, d'un noir profond rehaussée de fils pourpres semblait flotter autour d'elle, caressant délicatement le sol pavé du jardin. La brume du matin et son brouillard s'enroulait dans sa démarche délicatement glaciale.

Elle portait les couleurs de sa maison, d'une manière d'une manière qui n'étais pas seulement un choix vestimentaire, mais un acte de défi. Le rouge et le noir de Targaryen, se mêlaient au vert et or des Velaryon, rappel de sa double lignée, de son droit autant que de son devoir. C'était une provocation silencieuse, un message envoyé à tous ceux qui la voyaient défiler avec tant de confiance : elle étais là pour revendiquer sa place, pour rappeler qu'elle était de sang royal et que personne ne pouvait l'ignorer.

Les regards de servantes, se faisaient admiratifs ou envieux, ceux des chevaliers se durcissaient de respect ou d'inquiétude. Ils murmuraient entre eux, se demandant ce qui pouvait bien motiver une tel démarche, quel jeu cachait se jouer dans cette démonstration de puissance tranquille. Même les oiseaux semblaient s'être tus, comme captivés par cette apparition, observant silencieuse la princesse traverser le jardin comme une reine.

Son allure sereine, ses mains soigneusement croisées derrière son dos, créaient un constate fascinant avec l'intensité des yeux d'un gris froid. Elle fixait droit devant elle, comme si elle voyait au delà des intrigues de la cour, vert un but qui lui étais encore secret. Mais elle savait que chaque pas qu'elle faisait à cet instant étais calculé, un pas vers ce but.

Shearazad s'approcha du centre du jardin se trouvait pour son entraînement quotidien. Enveloppé dans une assurance de détermination, elle savait que cette entré ne passerai pas inaperçue, elle voulait que l'on parle d'elle, que l'on se demande ce qui l'avait amenée ici à cette heure, vêtue ainsi. Et surtout elle savait que, son apparition dans les couloirs de sa famille provoquerait sans doute, un incendie de colère dans le coeur d'Aemond.

Elle s'arrêta l'air nia, regardant autour d'elle, semblant chercher quelqu'un, alors qu'elle l'avait remarquée il y a de cela des minutes. Puis son regard se posa enfin sur Criston Cole, qui ne semblait pas perturbé par la présence de Shearazad, qui ne l'avait même pas remarqué à vrai dire. « Parfait » pensa-t-elle.

D'une voix claire, elle s'adressa à ce dernier, « Ser Criston, » commença-t-elle d'une douceur trompeuse, son regard se posait enfin sur Shearazad, semblant surpris de sa présence ici. Il l'a détailler doucement avec une certaine froideur dans les yeux.

« Princesse, » Criston Cole s'avança lentement, son visage impassible, mais ses yeux durs semblait évaluer chaque détail de Shearazad. Il s'arrêta à quelque pas d'elle, son armure brillait faiblement sous les quelque peu rayons de soleil qui semblait s'échapper des lourds nuages. Et ses mains gantées reposaient calmement sur le pommeau de son épée. Malgré son apparente sérénités, il était clair qu'il ne d'attendait pas à la voir ici, entouré d'homme a l'épée qui accepterait volontiers d'ôter sa tête de ses épaules si la demande leur avait été faite.

« Je peux vous aider ? » il demanda finalement.

Shearazad inclina légèrement la tête, laissant un sourire timide et légèrement tremblant se dessiner dans ses lèvres, une expression soigneusement calculée pour suggérer une vulnérabilité sincère. « Je souhaitais vous remercier, » murmura-t-elle, sa voix douce, m'ai suffisamment clair pour être entendu malgré la distance qui les séparait. Elle s'arrêta un instant, feignant de chercher ses mots de chercher ses mots, ajoutant une touche d'hésitation à son discours.

« Vous avez fait preuve de gentillesse envers moi, sans raison valable, et vous m'avez défendu quand ... » elle s'interrompît, ses yeux baissés, comme si elle luttait pour contenir une émotion trop vive. « Quand Aemond m'a attaquée à titre gracieux, » reprit-elle d'une voix forte, presque fière, même si un semblant d'émotions tremblait dans sa voix.

LOCKED || AEMOND TARGARYEN• Où les histoires vivent. Découvrez maintenant