La pluie battait avec une intensité quasi implacable contre le murs épais du donjon rouge, chaque goûte résonnait comme une perle de désespoir dans l'atmosphère pesante. Les rugissements lointains de Vhagar, semblaient raisonner attravers les pierres, apportant avec lui une ombre de terreurs et de majesté. Shearazad se tenait la, dans le froid humide de cette nuit orageuse, en proie à des souvenirs douloureux.
L'absence d'un dragon avait laisser un vide profond dans sa vie. Son œuf, qu'elle avait chéri avec espoir et impatiente, n'avait jamais éclos. Ce manque avait été qu'elle avait cherché à combler en se rapprochant d'Aemond, dont la présence semblait offrir une échappatoire à la solitude. Leur relation avait commencé à se développer sur un terreau fertile de désespoir partagé. Il avait une différence d'âge de près de 3 ans et pourtant leurs complicités étais plus que forte. Ils avait trouver réconfort et compréhension l'un dans l'autre, leur amitié devenait un pilier dans la relation entre les verts et les noirs.
Mais, la dynamique entre eux avait changer de manière irréversible lorsque Vhagar avait étais gagner. Le gain du dragon avait marqué la rupture plus profonde que le simple éloignement physique. Aemond désormais absorbé par le pouvoir de monter un si grand Dragon étais devenue très distant et impénétrable, laissant Shearazad face à une froideur inattendue. Son retrait presque comme une réponse inconsciente à son ascension, avait creusé un abîme entre eux.
Le départ de Port-Réal n'avait été que le signe visible cette fracture irrémédiable. Leur amitié, qui autrefois brûlée avec une intense chaleur, s'était lentement éteinte, laissant derrière elle des cendres de regrets et de mélancolie. Les souvenirs de leurs complicités passées semblait désormais un sceptre lointain, dans le crépuscule de leurs vie séparés. La pluie continuait de martelé les murs du donjon, comme un rappel implacable du temps qui avait passé et des amitiés perdu.
Elle étouffait avec tous ses souvenirs, cette endroit étais mauvais, étais maudit. Elle quitta ses quartiers dans la froideurs de la nuit, dans l'obscurité presque total éclairée par les faibles torches accrochées au mur.
Les couloirs étaient plonger dans une obscurité oppressante, à peine troublé par la lueur vasillante des torches qui parsemé les murs froids. Le silence, profond et implacable, n'étais interrompu que par le bruit feutré de ses pas résonnant a travers ses dédales des sales désertes. Incapable de trouver le sommeil, elle errait, sans bute précis, à travers les étages et les secteurs du palais, scrutant chaque recoin à la recherche de quelque chose d'indéfinissable. Ses pensées tourmentées l'a forcé à explorer ce lieu devenue étrange, comme si un secret oublié et une présence étrangère l'appelait dans les ténèbres. Pourtant, il n'y avait rien à découvrir, rien qui puisse apaiser son esprit troublé.
En vérité c'est qu'elle cherchait n'étais pas un objet ou un souvenir, mais le sommeil qui lui étais cruellement refusé. Ce palais autrefois symbole de grandeur, étais maintenant une prison pour son âme en peine. Les murs chargés d'histoire anciennes semblaient se resserrer autour d'elle, amplifiant son angoisse. A chaque nuit sans fin, l'épuisement s'intensifier, mais jamais il ne parvenait à la libérer des bras de l'oubli. Le sommeil, cette unique répit qu'elle désirait, demeurait un mirage insaisissable, laissant son esprit piégé dans une veille interminable, dans un lieu qui ne lui offrirait jamais la paix qu'elle recherchait désespérément.
Son corps corps semblait projeté en arrière lorsqu'il percuta quelque chose de dur comme un mur. Avant qu'elle ne puisse réagir, une main fermes s'enroula autour de son cou, la soulevant du sol avec une force implacable. Elle sentit la panique la monter, son souffle se coupant alors qu'elle luttait pour se libérer de cette emprise brutal.
« Wow, molo Aemond, ce n'est que la princesse Shearazad », intervient une voix calme. Lorsque ses yeux gris croisèrent les siens, d'un bleu glacé, une décharge électrique parcourue son corps, la laissant tramblante. Aemond relâcha soudainement sa prise, la laissant retomber lourdement sous le regard impassible de Ser Criston.
Bien qu'il ne semble pas avoir serré son cou avec toute sa force, la douleur étais bien réelle. Instinctivement elle porta ses mains à sa gorge, sentant encore l'empreinte des doigts qui l'avait brièvement étranglé.Shearazad chancela a en redressant, les jambes tremblante sous l'impact de la chute. Ses doigt glissèrent sur sa gorge, où la peau sensible semblait brulé encore de l'emprise d'Aemond. Elle chercha son souffle, le battement de son coeur résonnait dans ses oreilles. Les yeux d'Aemond la fixaient toujours, glacials et insondable, comme s'il évaluait un adversaire plutôt qu'une princesse.
« Je.. » sa voix se brisa, la douleur et la surprise mêlée à une pointe de colère qu'elle peinait à contenir. Elle chercha les mots, mais avant qu'elle ne puisse parler, Aemond s'avança, l'a dominant de sa silhouette frêle de toute sa hauteur.
« Que faisiez-vous ici, en pleine nuit, princesse ? » demanda-t-il sa voix tranchante, pleine de suspicion. Il ne faisait aucun effort pour adoucir son ton, et la tension dans l'air étais palpable.
Ser Criston étais en retrait, observant la scène avec une expression indéchiffrable, mais Shearazad senti que même lui hésiter à intervenir face à l'impulsivité d'Aemond. Il n'étais pas un homme qu'on désobéissait pas, pas même pour protéger une princesse.
Shearazad rassembla le peu de dignité qu'elle avait encore. « Je ne pouvais pas dormir, » repondit-elle fibalement sa voix plus ferme. « Je cherchais simplement un peu de paix. Je ne savais pas que cela nécessité une telle...vigilance » Ses derniers mots teintées de défi, bien qu'elle savait qu'elle jouait un jeu dangereux en provoquant Aemond de cette façon.
Il l'observa un instant de plus avant qu'un sourire froid ne se dessine sur son visage. « Dans ce palais, la paix est une illusion, princesse. Et l'illusion se brise facilement »
Sur ces mots il se détourna brusquement, suivit de Ser Criston qui le suivait tel un chien.
La rage bouillonnait en elle, trop longtemps contenue, et dans un élan de colère incontrôlable, Shearazad fit un pas en avant, son corps tremblant d'émotions. « Sale connard ! » Les mots fusèrent, plus fort qu'elle ne l'aurait voulu, et l'écho raisonner dans le couloir vide du palais. Le silence qui suivit fit encore oppressant.
Les deux hommes s'arrêtèrent net. Ser Criston visiblement exaspéré, secoua la tête avant de reprendre son chemin, préférant ne pas se mêler de ce qui allait suivre. Mais Aemond, lui, demeura sur place. Son dos rigide trahissait une tension palpable, et lorsqu'il se retourna lentement, elle vit dans son œil unique, une lueur de colère contenu. Un éclat dangereux.
Le courage qui l'avait habité un instant plutôt la quitta soudainement, remplacé par une peur viscérale qui lui nouait l'estomac. Ses jambes commencèrent à trembler, et elle recula instinctivement de quelque pas, cherchant une issue, un échappatoire à la situation qu'elle avait provoqué elle même. Aemond l'a regarda avec une froide indifférence, mais cette façade impassible ne pouvait dissimuler l'orage qui grognait en lui.
Shearazad savait qu'elle avait franchi une ligne qu'on ne franchit pas impunément. Elle avait osé le défier, et maintenant elle devait en payer le prix. Son instinct de survie prit le dessus, et avant même de réaliser se qu'elle faisait, elle se retourna et se mit à courir, ses pieds martelant le sol de pierre dans une course effrénée, pour échapper à ce qu'elle savait inévitable.
C'était la deuxième fois qu'ils se retrouvaient dans cette situation, un jeu cruel où Aemond étais le chasseur et elle la proie. Mais cette fois elle sentait que l'issue pouvais être bien plus terrible. Les bruits de ses propres respirations résonnaient à ses oreilles, tandis que derrière elle, elle pouvait déjà imaginer les pas silencieux mais implacable d'Aemond, la traquant dans l'ombre.
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LOCKED || AEMOND TARGARYEN•
FanfictionL'enfance, avec ses rêves naïfs et ses ambitions démesurées, constitue souvent les moments les plus marquants de notre existence. Les visions d'un avenir radieux, les espoirs de grandir et de conquérir le monde, ainsi que les fantasmes de romance et...