Chapitre 7

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Chapitre 7 :

Je réponds volontiers à son geste, même si au fond de moi je lutte pour ne pas céder. Je souhaite sans conteste goûter une nouvelle fois les douces lèvres de mon mari. C'est une envie profonde. La fusion de nos langues et de nos lèvres qui ne se sont plus rencontrer depuis longtemps, laisse place à la passion...

Lucas devient alors plus entreprenant, comme il l'a toujours été, c'est ce que j'aime chez lui. Il soulève délicatement mon pull pour pouvoir y déposer ses mains afin de mieux m'enlacer. Il me retire doucement le vêtement ce qui interrompt la réconciliation de nos lèvres..

On se regarde dans les yeux et l'envie de l'un et l'autre se fait ressentir. Le contact que l'on a pu établir précédemment et que l'on a suspendu, ne demande qu'à être rétablit. Mais ce qui ne devait surtout pas arriver, arriva. Nous nous embrassons fougueusement. Lucas passe alors ses mains sous mon débardeur. Le contact de sa peau sur la mienne me donne des frissons. Chaque passage de ses mains sur mon corps, m'enflamme littéralement . Il sait exactement ce que j'aime et il joue de cela. Quand à moi je passe ma main sous sa chemise. Je peux sentir sous mes doigts son torse chaud et doux. Je peux ressentir son coeur battre de plus en plus vite. Je déboutonne un à un les boutons de sa chemise qui sont d'une douceur exceptionnelle. Je place

mes mains derrière sa nuque pour intensifier notre baiser. Lucas m'emmène dans notre chambre, là où avons vécus de merveilleux moments. Il me dépose avec une douceur incomparable sur notre lit. Ce moment est unique, c'est comme si lui et moi n'avions jamais eu tous ces problèmes, comme si je n'avais jamais souffert. Je me sens bien enfin je pense que je me sens bien mais c'est pour me cacher la vérité. Cette situation me rappel le début de notre relation où tout allait pour le mieux. A ce moment précis je me rends compte que ce je fais n'a aucuns sens. Je retombe dans un cercle vicieux, un piège que jamais je ne sortirais si je ne met pas un terme à tout cela. Je revois à ce moment précis la vision effroyable de Lucas et de cette femme dans mon lit. Ce lit où lui et moi faisions l'amour, où nous allons faire l'amour, et où il lui faisait l'amour. Je ne peux pas contenir cette peine qui m'envahit. Je le repousse violemment...

-Je ne peux pas!

Lucas est surpris de ma réaction, et il y a de quoi ! J'étais consentante et je stoppe tout immédiatement. Je quitte la chambre en trombe et me rends dans le salon. J'ai les larmes aux yeux. Je m'en veux parce que je me suis laissée aller. Je suis stupide, il suffit qu'il m'embrasse pour que je cède aussi facilement. Je sens une main qui se pose sur mon épaule droite. Je l'enlève aussitôt et me retourne brusquement.

-Eloïse mais que se passe-t-il ? Demande-t-il inquiet.
-Que se passe-t-il? tu oses me demandé ce qui se passe ? Tu croyais vraiment que j'allais coucher avec toi ? Après tout ce qui s'est passé? Crié-je.
-Eloïse...je..., balbutie-t-il.
-Quoi? tu quoi Lucas? Vas-y exprimes-toi ! M'énervé-je.
-Je t'aime!
-Tu m'aimes? Ah bien! Et tu m'aimais lorsque tu as posé les yeux sur elle ? Lorsque tu la touchais, lorsque tu goûtais à ses lèvres, lorsque tu lui faisais l'amour? Hein?Tu m'aimais à ce moment là? Questionné-je en pleurant.

Il ne répond pas , il préfère baisser les yeux. Je me fais du mal à moi-même et je le sais à croire que j'aime ça. Il est perdu et je le suis aussi. Il ne m'aime plus c'est évident. Il aime juste l'image de notre ancienne vie. Mais tout à changé depuis bien longtemps. Notre petite vie paisible n'est qu'un lointain souvenir.

-Alors?, m'impatienté-je. Tu vois tu n'est même pas capable de répondre à une simple question comme celle-là...
-C'était un erreur elle et moi, assure-t-il.
-Oui, une belle erreur de six mois! Ce n'est plus une erreur quand sa dure six mois. A ce stade c'est une trahison. Tu m'as trompé avec elle pendant six mois ! Six mois tu te rends compte six mois ! Sans regrets ! Et en plus dans ma propre maison, dans mon propre lit ! Quelle personne ignoble es-tu? M'énervé-je.
-On ne venait pas tout le temps ici, avoue-t-il.
-Oh ! Pas tout le temps ! Alors c'était chez elle je présume!
-Oui, souffle-t-il.
-Pourquoi me dire tout maintenant ? Pour me faire souffrir ? Pour me prouver que j'ai été idiote de ne m'être pas rendu compte que mon propre mari me trompais ?
-Je veux être honnête envers toi.
-C'est un peu tard, tu ne trouves pas, le réprimandé-je.
-Je ne le pense pas, fait-il sur de lui.
-Très bien...alors dis-moi si c'était seulement avec elle que tu m'as trompé ? Questionné-je très sérieusement.

Une infidélité peut tout changer Où les histoires vivent. Découvrez maintenant