Chapitre 60

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Bonjour à tous,
Je m'excuse du retard mais ayant encore quelques soucis de santé, j'ai été plus longue que prévue.
Merci de votre fidélité.
Bonne lecture

Chapitre 60 : spécial chapitre sur...Ethan...

Ma vie n'est pas un long fleuve tranquille. Je suis passé par bien des épreuves. Mais je suis fier de la vie que je mène maintenant et de l'homme sue je dieu devenu. Le chemin que j'ai parcouru. Je ne suis pas à plaindre. Je suis issue d'une famille très riche. Je n'ai jamais manqué de rien. Au contraire j'étais envié de tous. Une malédiction qui m'a pesé toute mon enfance et ma scolarité. Je n'ai jamais baissé les bras. J'ai réussi parce que j'y croyais et que je me suis donné les moyens pour y arriver. Mais la vie qu'à choisi mon père n'est pas celle qu'un enfant aurait voulu. Je n'ai pas choisi d'être dans ce milieu. D'être épier. D'être suivi. De devoir faire des choix aussi importants alors que j'étais si jeune. Je n'ai pas eu le choix de choisir mon camp politique. De penser comme bon me semblait. Je devais suivre les règles. Les protocoles et m'en tenir aux directives. Comment se rebeller face à tant de pressions ? J'ai tout fait pour quitter cette maison qui ressemblait plus à un QG de campagne qu'à une maison familiale. Le téléphone qui sonne sans arrêt. Un nombre incalculable de personnes qui traversent notre maison à longueur de journée. Nous ne voyons jamais notre père. Toujours occupé à un meeting, une conférence ou sur un plateau télé. Et ma mère... une si belle femme. Si intelligente. Obligée de rester dans l'ombre de mon père à attendre. A sourire et a jouer l'épouse et la mère parfaite.
J'ai été en colère contre mon père. Contre ma mère. Mon père en demandait trop. Et ma mère le laissait faire. Nous n'avions pas notre mot à dire. Aucune proposition. Aucune objection. Aucune possibilité de vivre une vie normale. J'ai été souvent lésé. Trop souvent à mon goût. On avait peur de mon père. Peur de ses réprimandes s'il m'arrivait quoique ce soit. J'ai vécue une enfance confortable. Bien plus plaisante que la plupart des gens. Ma sœur Bénédicte et moi savons ce que cette vie a demandé comme sacrifices. Mais nous ne voulions pas de cette vie. Nous voulons que nos parents soient comme tous les autres. Disponibles pour nous. A l'écoute et aimants. Nous ne doutons pas de leur amour. Mais ils nous aiment a leur manière.
Ma sœur a été beaucoup plus rebelle que moi. J'ai voulu faire bonne figure et régler cela différemment. Je me suis plonger corps et âme dans les études. Ça à payer. J'ai été major de promotions. J'ai choisi le cursus qui me plaisait en étant en avance sur les autres. C'était un moyen pour moi de m'évader et d'échapper au contrôle de mes parents.
Ces années d'université ont été les meilleures années que j'ai pu vivre. J'étais insouciants. J'étais jeune et j'étais libre. Mon père ne m'obligeait pas à assister à ces meetings. Il savait que j'étais occupé à réussir ma carrière professionnelle. Sur ce point il a toujours été d'un grand soutient. Il aimait savoir que son fils réussisse dans la médecine. Bien qu'il rêvait que je suive ces traces ainsi que celles de mon grand-père. J'ai essayé mais je me sentais ridicule. Ridicule de promettre des choses qui nous le savons tous ne sauront jamais écouté et tenus.
J'ai voulu faire autre chose. Prouver que les Hans pouvaient faire autre chose que de la politique.
Je ne l'ai jamais dit à mes parents mais ces années où j'étais loin de la maison, j'ai connu Cécilia. Cette jeune femme que j'ai aimé à un point que je ne savais pas que cela puisse être possible. J'avais toujours dit à mes parents que je l'avais rencontré lorsque j'étais déjà médecin et directeur de clinique. Mais c'est totalement faux. Cécilia et moi c'est une longue histoire d'amour. Une histoire faite de haut et de bas qui malheureusement m'a détruit profondément.
Je l'ai aimé comme jamais je n'ai aimé personne. J'ai offert mon cœur avec sincérité. Je me suis mis à nu pour la première fois. Elle connaît mes faiblesses. Elle connaît aussi mes points forts. Nous avions une belle vie devant nous. Des projets pleins la tête. J'y croyais à cette histoire. J'y croyais à notre amour. J'avais tout miser sur nous deux. Et j'avais contredit mes parents. Je les ai fait front pour elle. Pour qu'elle puisse être accepté. Elle disait m'aimer. C'était peut-être vrai au début.
Au début de notre relation nous étions tellement jeunes. Tellement insouciants. Nous aimions profiter de la vie. Je l'ai connue lors d'une soirée étudiantes. L'une des premières. Elle n'était pas la fille en retrait. Au contraire on ne voyait qu'elle. Elle et sa chevelure flamboyante. Ses beaux yeux verts et son corps de déesse. Elle portait parfaitement ce jean bleu et ce petit top noir à dentelles. Elle était parfaite. La plus belle des jeunes filles de la soirée. Elle n'en avait rien à faire de moi alors que moi je ne voyais qu'elle. Son déhanché. Sa désinvolture. Elle était inaccessible et c'est ce que j'aimais. Elle venait fêter son entrée dans une sororité. Elle voulait tellement fêter celaqu'elle a trop bu. Personne n'a voulu lui tenir les cheveux lorsqu'elle se sentait mal... il n'y avait que moi qui était là. Et j'ai vue dans son regard qu'elle me remerciait d'avoir été à ses côtés. Depuis cet instant nous avons compris que nous ne pouvions plus vivre l'un sans l'autre. Je pensais que c'était réciproque. Mais tout n'était pas aussi parfait que ce que je pensais. Elle menait une double vie alors que moi je faisais tout pour que nos vies ne soient jamais séparées. Lorsque j'ai tout découvert j'ai cru que j'allais perdre pied. Que je ne pourrais jamais plus m'en sortir. Me relever. Surtout quand j'ai appris qu'elle était enceinte. Un projet que je souhaitais concrétiser avec elle. Comment se projeter dans l'avenir quand on sait que tout ce qu'on avait acquis n'était pas solide ? Je me suis posé un nombre incalculable de questions qui malheureusement n'ont jamais trouver de réponses. Je me suis demander ce qu'il fallait que je change pour que nous retrouvions notre vie d'avant. Cette vie que je pensais intouchable. J'avais décider de travailler moins et de déléguer pour que nous puissions nous voir plus souvent. Nous ne manquions pas d'argent. Elle avait tout ce qu'elle voulait. Voyages, maisons, garde robe, voitures... tout. J'avais tellement confiance en elle. Je l'aimais tellement que je voulais lui offrir le monde. J'avais travailler pour ça. Pour me faire plaisir. Pour faire plaisir aux personnes que j'aime. Pourquoi donc est-elle allée jusqu'à commettre l'irréparable ? M'aimait-elle vraiment ? M'a-t-elle vraiment aimé sincèrement ? A chaque fois que j'y pense j'en ai mal au ventre. Je me suis demander ce que j'avais fait de mal... et puis je me suis rendu compte que ce qui l'intéressait ce n'était pas moi. C'était le fait qu'être un membre de la famille. « Hans » ça faisait vendre. C'est prestigieux. S'afficher avec ma famille c'était plus qu'une campagne de marketing à des milliers d'euros. Elle n'était avec moi que pour ça et un peu peut-être pour la fortune. Je ne l'ai vue qu'après. Elle voulait tout en même temps....
Je ne savais plus comment faire ? Comment m'en sortir. Comment réagir ? Fallait-il la pardonner ? Je ne savais plus...
Mon monde s'était écroulé. Le soleil qui illuminait chaque jour s'était éteint. Il n'y avait qu'orages, pluies et temps gris. Tout ce que je détestais. Je ne savais pas comment faire revenir le soleil. Comment venir à bout de ce mauvais temps. Pour moi c'était impossible. Je ne pouvais plus sourire. Je ne pouvais plus voir une autre femme que Cécilia. Et pourtant je ne pensais pas être surpris comme je l'ai été...
J'étais dans ma tourmente certes mais je n'aurais jamais penser pouvoir compter sur quelqu'un que je connaissais à peine... surtout sachant que c'est une femme...
La première fois que je l'ai vue c'était à la clinique. Quand elle est apparue dans le hall, toute fragile et si timide je ne pensais pas qu'elle allait changer ma vie... malgré moi je l'ai admirer alors que j'étais avec Cécilia. Elle était si différente. Et je l'ai su depuis le début.
Elle est la meilleure amie du mien. Elle a vécue des choses que personne ne devrait vivre.
Quand elle entrée dans cette salle de consultation je ne sais pas ce qu'il s'est passé. Mais j'ai sentie cette attraction entre nous. Tout me plaisait chez elle. Son parfum. Son regard. Sa manière de me parler. Sa fragilité. Sa gentillesse...
Elle était tellement belle. Pure et innocente. Dés que je l'ai vue j'ai sentis que je devais la protéger. La mettre en sécurité. C'était naturel. C'était aussi irréel. Je ne comprenais pas ce qui m'arrivais. J'étais en couple avec Cécilia mais c'est elle qui m'obsédait. C'est elle que je voulais protéger. Que je devais surveiller. J'en avais mal au ventre rien que de penser qu'elle était malheureuse. Je m'en voulais de penser ainsi. De penser à une autre femme que celle qui partage ma vie. J'ai essayé de ne plus y penser. De faire comme si il ne se passait rien. Parce que c'était juste une attirance. J'aimais profondément Cécilia. Je l'aime encore. Elle fera à jamais partie de ma vie. Mais ce qu'il y a entre Léana et moi c'est autre chose.
Je me suis longtemps persuadé que ce qui m'attirait chez elle c'était peut-être inconsciemment le fait qu'elle ressemblait à ma sœur. C'est ce que j'essayais de me dire. Mais plus les choses évoluaient, plus je me rendais compte que ce que je voulais enfouir au fond de moi était exact. Il y a quelque chose entre elle et moi que je ne peux expliquer.
Nous avons confiance l'un en l'autre.... C'est la première fois que je faisais confiance à quelqu'un aussi vite. J'ai appris à la connaître. Et elle en a fait de même. Sans jamais une seule fois me montrer qu'elle s'intéressait à ma situation professionnelle et sociale.
Elle s'est confiée instinctivement et j'ai écouter avec attention. Chaque parole je l'ai vécu comme si c'était réel. Comme si c'était moi qui vivait ce qu'elle avait vécu.
Cette douleur qu'elle ressent je l'ai ressentie aussi. Quand la double vie de Cécilia a été découverte j'ai souffert comme Léana avait souffert. Elle était là au bon moment. Elle a été parfaite. Elle a été l'épaule sur laquelle je pouvais me reposer. Même si je ne le voulais pas. Je n'ai pas l'habitude de m'apitoyer sur mon sort. De me plaindre. De montrer ce que je ressens. J'ai été élever à la dure. J'ai été éduquer ainsi. A ne pas transparaître une seule émotion. Mais c'était trop dur. Et je savais qu'avec elle je pouvais être qui je suis. La personne qui fait la forte en dehors mais qui est parfois fragile. Comme tout le monde. Je ne pensais pas un jour tomber d'aussi haut. De penser à mettre fin à mes jours. C'est une pensée qui m'a brièvement traverser l'esprit. Parce que j'aimais tellement Cécilia. Je ne comprenais pas ce que je pouvais faire sans elle. J'étais persuadé que je n'aurai pas pu remonter la pente. J'étais prêt à tout pour la récupérer. Mais elle a été odieuse. Elle a joué avec mes sentiments. Avec ceux de ma famille. Elle s'est joué de moi. Je me suis senti ridicule. C'est la première fois que je me suis senti aussi rabaissé. Et je déteste ressentir cela.
Mais quand j'ai vue Léana se battre chaque jour... sa détermination sans faille pour avancer. A offrir une vie meilleure à son enfant. J'ai compris que je pouvais faire de même. Je n'étais pas à plaindre par rapport à elle. Elle a tout perdu et elle n'a jamais renoncer. Elle est tombée mais elle s'est relevé. Moi j'avais juste perdu une femme malhonnête. Je n'avais pas à tout recommencer. Je n'avais pas à changer de vie. Je n'avais pas à m'en sortir seul. Alors que Léana a décider de tout recommencer pour se sentir mieux. Je me devais de me relever. De ne pas sombrer. Léana a été un modèle. Un modèle de bravoure. Elle a été une inspiration. J'étais en admiration devant sa détermination. Même si elle tombe elle n'a jamais refuser l'aide de personne. Bien qu'elle veuille réussir seule ; elle sait que l'aide de personnes sincères peuvent être bénéfiques. Son aide m'a été bénéfique. Je ne lui dit pas assez mais c'est elle qui m'a sortit des ténèbres.
Chaque appels, chaque visite, chaque message... m'empêchait de faire l'irréparable.
Je l'avoue je me suis saouler pendant des jours pour oublier. Pour oublier l'échec cuisant de ma vie sentimentale...
Je n'avais plus Cécilia... elle était enceinte et je ne savais même pas s'il était de moi.... La pire révélation de ma vie. Savoir que j'avais une chance sur deux d'être père.... Je ne savais pas quoi faire. Fallait-il que je la laisse seule avec son amant ou que je m'accroche ? Je voulais m'accrocher. J'y croyais encore.
La situation tombait mal. En pleine campagne politique. Ça ferai les gros titres et Cécilia n'attendait que ça. Qu'on parle d'elle. Qu'on malmène ma famille. Elle aurai tout eu. Elle savait qu'elle avait les cartes en main. Mon père a été déçu. Déçu de savoir que je pouvais tomber encore sur des personnes aussi malfaisantes. Déçu de ne pas l'avoir écouté. Il savait qu'elle nous mènerait à notre perte. Alors il a décider d'un arrangement. Pas conventionnel. J'ai reçu Léana alors que c'était la dernière personne que je ne voulais pas vexée. Mais au moins je pouvais suivre l'évolution de sa grossesse.
Mais un soir le pire arriva... quand téléphone à sonné je ne savais pas que j'allais souffrir encore plus.
J'entends encore sa voix qui tremblait.

Une infidélité peut tout changer Où les histoires vivent. Découvrez maintenant