Chapitre 94

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Coucou,

Ça y est le grand retour est arrivé.
Une nouvelle suite est postée.
Merci encore à vous tous pour vitre soutient, votre compréhension et votre patience.
Bonne lecture

Stéphanie

Chapitre 94 :

Je laisse échapper un petit cris de stupéfaction.
C'est ce que je redoutais. Perdre les eaux en pleine rue. Mais perdre les eaux devant Ethan a été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. Je reste un moment immobile. J'essaie d'analyser la situation. Tout se fige autour de moi. Je suis complètement paniquée quand je réalise ce qu'il se passe. Que dois-je faire ? Je suis perdue. Je n'avais pas prévue cela. Je suis dépourvue de toutes mes forces. De toutes mes capacités à réfléchir convenablement. Tout se chamboule en moi. Mes pensées, mes sentiments. Tout se mélange. Je ne sais pas comment procéder. J'attends encore quelques secondes et je pourrai je l'espère reprendre mes esprits.
Ce que je n'avais pas pensé c'est qu'Ethan accoure à mes côtés. Il me tient la main. Il y a quelques temps j'aurai catégoriquement refusée qu'il s'approche de moi mais aujourd'hui tout se passe différemment. Ce que j'ai appris, les hormones et la situation cocasse dans laquelle je me trouve fait la différence.

-Léana ! S'exclame-t-il. Est-ce que ça va ? Demande-t-il inquiet.

Je n'arrive pas à parler. Je ne peux que secouer la tête. J'acquiesce tant bien que mal.

-Viens je vais t'aider, dit-il en m'aidant à avancer.

Les contractions se font plus pressantes et douloureuses. Je suis tétanisée quand elles arrivent.

-Doucement, accroches-toi à moi, murmure-t-il.

Il est si près. Si près de moi. Si près de mon cœur. Son parfum...son doux parfum que j'affectionne particulièrement. Il m'avait tellement manqué. Sa présence, sa voix, sa douceur, sa peau qui effleure la mienne.
Je suis tellement fatiguée que je ne résiste pas. Je m'accroche à lui. Comme si j'étais en train de me noyer et qu'il était ma bouée de sauvetage. C'est ce qu'il est. Il est celui qui m'a toujours sauvée. Celui qui a toujours cru en moi. Celui qui a toujours gardé espoir. Celui qui a su me comprendre. Celui qui a su m'écouter. Celui qui ne m'a pas changer. Celui que j'ai appris a aimé. Aujourd'hui malgré la situation il est là. Il est toujours là.
J'essaie tant bien que mal de lutter contre les sentiments que je ressens. Combien de temps vais-je tenir ?

-Je t'emmène à l'hôpital ! Lâche-t-il.
-Ça ira ne t'embête pas, je vais appeler Rachel et David, dis-je aussitôt.
-Il n'en est pas question, rétorquée-je.
-Léana je t'en prie il faut que tu te rendes aux urgences maternité.
-Je le ferai quand j'aurais pris mes affaires chez moi, expliquée-je.
-J'appellerai David et Rachel personnellement pour qu'ils puissent récupérer ce dont tu as besoin chez toi, mais ils faut se rendre à l'hôpital le plus tôt possible, poursuit-il.
-Je ne veux pas te déranger, chuchotée-je.
-Tu ne me dérangeras jamais, souffle-t-il.

J'hésite quelques minutes avant de le suivre jusqu'à sa berline garée non loin de là. Il m'a demandé de l'attendre un instant. Il a prit soin de mettre une serviette sur le siège avec un coussin, de reculer ce dernier pour que je sois à l'aise.

-Ce n'est pas la peine d'en faire autant, lui dis-je en quand il me permet de passer.
-Je pense que c'est si !

Il m'aide à m'installer à l'intérieur de la voiture Le temps qu'il fasse le tour de sa berline pour rejoindre le côté conducteur, j'analyse l'habitacle. Rien n'a changé. Tout est resté exactement à la même place. Je retrouve mes repères. Quand il s'installe au volant son odeur envahit la voiture. Je ne sais pas si je vais tenir. J'ouvre délicatement les vitres. J'ai besoin d'air. De beaucoup d'air. Je vais étouffer sinon. Les contractions sont plus intenses et je me tortille sur mon siège.

Une infidélité peut tout changer Où les histoires vivent. Découvrez maintenant