Chapitre 92

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Chapitre 92 :

Après la fin de la séance nous dégustons les cupcakes emmenés par Rachel et David. Le tournage du clip devrait se poursuivre dans notre villa également demain. Avec la plage et peut-être devant la piscine. Ils ont changé d'idée en voyant entre temps la villa. Je suis certaine que mon père aurait été heureux qu'un clip puisse être tourné dans sa villa.
La dégustation des cupcakes est une parenthèse gourmande bien méritée. Je n'ose pas compté le nombre de cupcakes que j'ai engloutit. Ce n'est pas de ma faute s'ils sont aussi bons. Je souris à tout va. Se retrouver tous autour d'une table à déguster des mignardises tout en profitant du couché de soleil ça n'a pas de prix.

-Merci à vous tous. Je n'oublierai jamais cette journée, soufflée-je.
-Nous aussi, disent-ils tous en chœur.

Je prends le numéro de Claire, Phoebe et Doña. J'ai de beaux projets à leur proposé. Les prochains mariages que j'organise ont besoin de professionnelles comme elles. Lila a toute mon attention. J'ai vue son travail. Je vois déjà les sublimes clichés qu'elle peut réaliser pour un événement que j'organise.
Nous rentrons à la villa. Je vais me détendre dans un bon bain chaud. Il est mérité avec la journée que j'ai eu. Je me détends. J'oublie tout. Tous mes problèmes sont si loin. Ils ne m'atteignent plus. Je fais avec sans qu'ils en perturbent le cours de ma vie actuelle. Je me demande néanmoins parfois ce que fais Ethan. Nous ne nous sommes plus parlé depuis que j'ai composé son numéro ce fameux soir. Entendre sa voix m'a aidé à me relever. Je ne sais pas pourquoi il a cet effet sur moi mais si je pouvais l'entendre plus souvent je serai la plus heureuse. Je sais que nous deux ce ne sera plus jamais comme avant. Tout ce qui s'est passé. Nos sentiments qui ont été démasqués. Je ne regrette pas de m'être dévoilé. Au contraire il sait maintenant ce que je ressentais et ce que je ressens toujours pour lui. Savoir que ses parents sont à deux pâtés de maison ne m'enchante guère. J'ai du mal à m'en remettre. De me remettre de ce qu'ils m'ont fait. Surtout en ce qui concerne ses parents... je sais que je ne pourrai pas les éviter à chaque fois. Son père est un homme politique qui côtoie énormément de personnes que je côtoie également. Je dois juste faire abstraction de leur présence quand ils seront là...
Je rejoins les autres 30 minutes plus tard. Nous avons revêtus nos tenues décontractés. Tout le monde est fatigué de cette journée marathon. Moi la première. Nous dînons dehors. Ania nous a concocté un divin repas. J'ai savouré du début à la fin. Rachel a eu la bonne idée de nous faire un bon thé que nous prenons près de la piscine en regardant le ciel étoilé.

-Tiens, me dit-elle en me tendant mon thé au caramel.
-Merci, répondis-je en souriant.
-Aujourd'hui tu m'as agréablement surprise, commence-t-elle par dire.

Je sens qu'elle est émue...elle n'ose pas me regarder. Ses doigts martèlent doucement sur sa tasse.

-On ne se connaît pas depuis longtemps, je n'aurai jamais pensé que tu puisses me demander d'être la marraine de ta fille, poursuit-elle.
-C'était une évidence Rachel, l'a rassurée-je. On ne se connaît pas depuis longtemps physiquement c'est certain. Mais cette collection que nous avons, pour moi c'est comme si je te connaissais depuis toujours, expliquée-je.

Son regard croise le mien. J'ai l'impression qu'elle pense qu'elle n'est pas digne de ma confiance. Alors qu'elle le mérite.

-Tu es une des seules personnes en qui j'ai confiance. Ce lien que nous avons il n'a pas pu s'entretenir au fil des années. Mais nous y remédions. Je ne me voyais pas choisir une autre marraine.

Elle se lève et me prend dans ses bras.

-Savoir que tu me fais confiance ça n'a pas de prix. Je n'ai pas souvent confiance en moi..., murmure-t-elle.
-Pourquoi donc ? Demandée-je lorsqu'elle se rassit sur le transat.
-Je pensais que notre père ne voulait pas me voir parce que je n'étais pas aussi bien que toi. J'ai toujours pensé que je n'étais pas à la hauteur. Et si on se voyait à l'abri des regards c'est peut-être que je n'étais pas digne de confiance, me confie-t-il.
-Arrêtes tout de suite de penser ainsi. Ce n'est pas du tout le cas. Notre père t'aimait. Il nous aimait autant l'une que l'autre. Et cette séparation n'aurait jamais dû avoir lieu. Ce n'est pas de ta faute. C'est celle de ma mère ! M'exclamée-je.

Une infidélité peut tout changer Où les histoires vivent. Découvrez maintenant