Chapitre 44

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Chapitre 44 :

Je n'arrive pas à y croire. Lucas se trouve devant moi. Je n'arrive pas à dire un mot. Aucun son ne peut sortir de ma bouche. Je n'arrive pas à exprimée ce que je ressens. Parce que je ne sais pas exactement ce que je ressens. Je ne sais pas si c'est de la joie ou bien de la déception. Tout se mélange en moi. Tout ce que j'ai voulue enfermée est sur le point d'exploser devant lui. J'aimerai lui dire tellement de choses. Pas des choses tendres parce que je pense qu'il mérite d'entendre toutes les réprimandes que je lui ferai.
Je reste tétanisée. Mes muscles ne répondent plus de rien. Ma tête voudrait exigée tellement de choses de mon corps mais il reste figé. J'aurai tellement voulu le gifler. Parce que c'est ce qu'il mérite. Il mérite cette gifle pour toute l'humiliation, la peine et la douleur qu'il m'a fait subir.
Mais au lieu de ça je n'arrête pas de le regarder sans bouger. Je le vois qui s'avance et je sens ma respiration qui s'accélère. Je sens mon cœur qui bat la chamade. Je sens mon sang qui se glace quand il est à mes pieds à récupéré mes affaires que j'ai fais tombée quand je l'ai vu.
Il ne me regarde pas. Je peux voir qu'il est anxieux. Il ramasse mes affaires avec précision et sourit quand il se relève en me faisant face. J'ai des bouffées de chaleur. Il n'est pas question que je flanche. Il n'est pas question que je lui montre que je suis chamboulée de le revoir.
J'essaie de reprendre mes esprits. Quand j'arrive à le faire il se relève et nos visages se frôlent, ce qui me fait frissonner.
Il n'a pas changé. Il a toujours des yeux magnifiques. Je remarque que ses cheveux sont plus longs et que sa barbe date de plusieurs jours. Ça lui va bien.
Il m'observe à son tour. Pour ma part le changement est radical. Je n'ai plus la même couleur de cheveux, ni la même coupe. Les cheveux longs je les ai banni à cause de lui. Et j'assume mon changement. Je ne suis pas gênée d'avoir pris cette décision. Je l'aurai été il y a quelques mois mais maintenant je veux porter haut et fort mes idées. Il pourra dire ce qu'il voudra ce n'est plus à lui de me dicter ma ligne de conduite. Je sais que lui aussi est surpris. Je le vois à sa manière de me regarder, de respirer et de se tenir. Son regard se pose sur mon ventre. Je ne peux plus cacher cette grossesse. Et je n'en vois plus l'utilité maintenant qu'il est là. Je ne sais pas comment il réagit quand il me voit enceinte de sa fille. Est-il heureux ? Est-il content ? Ni lui, ni moi ne disons un mot. Nous préférons scruter l'autre. Cherchant un quelconque indice qui pourrai répondre à nos nombreuses questions. Je suis toujours surprise de le voir en face de moi.

-Lucas, soufflé-je encore sous le choc.
-Oui, répond-il. Je suis heureux de te revoir, dit-il doucement.

Je ne répond pas. Je suis toujours surprise par son arrivée.

-J'ai cru comprendre que tu voulais qu'on discute, poursuit-il.
-Euh...Oui... mais pas ici, bégayé-je. .
-ok
-Ce rendez-vous c'était juste une ruse pour que l'on discute ? Demandé-je.
-Non, Stefan et Tiffany se marient, m'annonce-t-il.

Je suis très heureuse pour eux. C'est sincère. Ils forment un si beau couple que c'est un plaisir de savoir qu'ils vont s'unir pour la vie dans quelques mois. Je suis très flattée qu'ils m'aient choisit pour organiser leur mariage. Et c'est avec grand plaisir que je le ferai. Mon visage s'adoucit à cette nouvelle. Je sens la tension qui redescends. Je sais que nous devons discuter. Il n'est pas ici juste pour que nous nous regardions les yeux dans les yeux sans rien dire. Nous devons éclaircir la situation. Surtout qu'il sait maintenant que j'attends son enfant.

-J'ai besoin que l'on discute, dit-il sérieusement.
-Viens, dis-je en le prenant par le bras.

Ce contact est le premier depuis des mois et je me surprends de mon initiative. Sa peau est toujours aussi douce. Il sent toujours aussi bon. J'adore son parfum. J'informe Sonia que je m'absente et j'exige que l'on me prévienne quand les futurs mariés arriveront.
Le trajet jusqu'au hall d'entrée se fait en silence. Aucun de nous deux n'ose regarder l'autre. Je n'ose pas le faire. Je n'ose pas affronter son regard. La tension est palpable. Je suis anxieuse et je déteste ça. Je sais qu'il peut ressentir mon anxiété et sa le stresse encore plus. Je marche vite, très vite. Je ne savais pas que je pouvais marcher aussi vite en étant enceinte. Il me suis au pas de course. Quand je sors de l'immeuble je prends une bonne bouffée d'air frais. J'avais l'impression que mes poumons étaient privés d'oxygène. Je dois me ressaisir. Je ne dois pas flancher.
Je l'entraîne dans un petit café très chic Non loin de là. C'est un lieu familier, c'est un café que j'affectionne particulièrement. Il me rappel celui qui se trouvait près de notre ancien appartement à Londres. Je suis encore un peu sentimental. Lucas ne doit pas s'en douter puisque c'est dans ce café que j'ai pleuré tant de fois. Que j'ai déverser ma tristesse. Même si j'ai des souvenirs tristes j'adorais retrouver cet esprit cosy. Je salue le personnel que je connais maintenant très bien.

Une infidélité peut tout changer Où les histoires vivent. Découvrez maintenant