Chapitre 22. « This is what it feels like when you become one of the drunks »

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Coucou ! Double update aujourd'hui, mais c'est aussi parce que je ne pourrai pas publier avant un petit moment ; j'ai du mal à écrire en ce moment, et comme je veux vous sortir des chapitres parfaits, je préfère prendre mon temps. Alors prenez votre temps de lire les deux chapitres qui viennent et savourez les en attendant la suite.

Bisous !

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J'avais passé l'aprèm en stud avec mes gars, et Maëlle s'était pointée, comme prévu. Je savais que c'était son anniversaire mais ni moi ni aucun des gars ne comptions lui souhaiter.

Raphaël m'avait appelé quelques jours avant pour me dévoiler le plan de leurs amis de Dijon : ils devaient faire semblant d'avoir oublié de lui souhaiter son anniv', puis venir sur Paname le jour J et surprendre Maëlle après son match.

Avec Nek et Flav' on avait déjà prévu de faire semblant de l'avoir oublié pour ensuite la traîner dans des bars et se bourrer la gueule, alors on avait décidé de nous joindre à l'idée des dijonnais.

C'est avec ce plan élaboré que j'avais totalement ignoré l'anniversaire de la handballeuse et ça avait l'air de l'avoir vexée. Elle avait débarqué, toute enjouée, avec son sourire rayonnant et sa bonne humeur habituelle et ça m'avait un peu fait culpabiliser.

Elle avait passé l'aprèm sur le canapé, l'air morose, jetant deux-trois coups d'œil en cabine mais passant plus de temps sur des traductions pour la fac, alors que d'habitude elle taffait jamais ses cours. Elle nous avait quasiment pas adressé la parole et était partie rejoindre son frère pour manger sans nous dire au revoir.

– Qui culpabilise à mort ? lança mon frangin.

On avait tous levé la main à l'unisson.

Je culpabilisai un peu, c'est vrai, mais ça me faisait marrer de la voir comme ça. J'adorais la voir sourire mais j'aimais beaucoup quand son caractère de merde reprenait le dessus. La situation lui plaisait pas et elle faisait pas semblant, elle nous le faisait clairement savoir. C'était une teigne ma grosse.

On avait décalé vers 19h30 pour retrouver Raph', ses potes, le gars de Maëlle et le reste du crew devant le Palais des sports.

– Bon anniversaire gros, dis-je en gratifiant Raphaël d'une accolade fraternelle.

Il nous avait présenté Tarek et Hugo, leurs fameux frères. Le premier était un rebeu qui faisait à peu près ma taille avec des cheveux coupé courts, une fine barbe et un air joueur sur le visage. Ça avait l'air d'être un mec golri, le genre de fouteur de merde avec qui je traînais au collège. Le dénommé Hugo était un grand brun ultra baraque, j'aurais pas eu envie de le démarrer, il avait l'air sportif. Il avait l'air beaucoup plus posé que son pote, même si au vu de leur relation j'avais vite capté qu'ils avaient fait pas mal de conneries ensemble.

Avant d'entrer dans le bâtiment, le gars de la handballeuse était venu me parler :

– Maëlle m'a dit ce qui s'était passé entre vous, et elle m'a aussi dit que c'était une connerie et que ça se reproduirait plus. Je lui fais confiance mais je suis moins sûr de ton point de vue. Je te menace pas mais juste, c'est ma copine, donc retentes rien.

Pour un discours qui se voulait sans menace, son ton était menaçant pourtant. J'avais envie de lui lancer une réplique cinglante, et je savais que c'était pas juste pour ses menaces : il avait Maëlle et pas moi. C'était pas très amical comme pensée mais je pouvais pas m'en empêcher depuis l'autre soir.

Jim MorrisonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant