Coucou ! Bon, alors j'ai quand même un petit peu avancé, mais pas assez à mon goût. Donc c'est pour ça que je publie ce chapitre maintenant, mais le prochain ne devrait pas arriver avant trois-quatre jours je pense.
Bref, j'espère que vous allez bien ! Si vous voulez on peut refaire une FAQ pour vous faire patienter ? Comme vous voulez. Si vous en avez (vraiment n'importe quoi, à propos de tout ce que vous voulez), mettez des questions ici, et je mettrai le chapitre « FAQ » de la dernière fois à jour pour éviter de refaire une coupure dans l'histoire.
Plein de bisous ! ❤
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– Ça fait tellement du bien d'être là, soupirai-je dans les bras d'Hugo.
Même si je devais retourner à la capitale le lendemain matin pour assister à un entraînement qui aurait lieu l'après-midi, cette journée auprès de mes frères dans l'appartement d'Hugo me faisait le plus grand bien. Après nous avoir retrouvé, ce dernier ne m'avait pas lâché une seule seconde et j'avais passé l'après-midi collée à lui devant une série, tandis que Tarek critiquait notre « fragilité ».
– Ça fait toujours du bien de vous avoir là, répondit Hugo. J'ai l'impression qu'on a de nouveau dix-sept piges quand on passe des journées comme ça à rien branler.
– En parlant de ça, vous voulez pas bougez ce soir ? demandai-je.
– Tu proposes quoi ? m'interrogea Raph.
– Pètes, alcool, enceinte, bombes de peinture... ?
– J'suis chaud, déclara joyeusement Hugo.
Il n'avait même pas eu à le dire, je savais qu'il adorait taguer avec nous à ses côtés.
– Vas-y, je vais pécho du coup, j'ai plus rien sur oim, nous informa Tarek.
– Il doit me rester un dix balles Bouhied, l'informai-je.
Il me fixa en haussant un sourcil :
– D'où tu continues à pécho toi ? Je pensais que tu fumais qu'occasionnellement Madame « je-veux-pas-trop-fumer-pour-que-Raphy-ai-mes-poumons-si-je-crève ». Et tu devrais pas ne pas fumer avec le hand ?
– Je fais encore ce que je veux, t'es pas mon daron !
– Comme si notre daron il avait déjà dit quoi que ce soit, ricana mon jumeau.
Il était vrai qu'en terme de figure paternelle, notre père n'avait jamais été trop strict. Il avait eu de la chance que nous ne soyons pas trop partis en couilles.
– Putain, pendant que moi je me faisais hagar à la maison, soupira Tarek.
– Au moins t'avais quelqu'un pour te hagar, souffla Hugo dans un rire jaune et je posai ma tête sur son épaule en guise de réconfort.
Sa grande sœur, son aînée de pourtant seulement trois ans, avait toujours été plus sa mère que leur vraie mère. C'était Aurore qui nous engueulait lorsqu'elle venait nous chercher au poste, elle qui s'autorisait à nous foutre des claques lorsque nous braillions trop dans leur petit appartement, elle qui avait soutenu Hugo lors de l'enterrement d'Ali, elle qui s'était occupé de lui lorsque la maladie s'était déclarée. Une boule d'amour et de courage cette fille. Et de l'amour, Hugo en avait besoin plus que personne. Nous avions tous galéré, mais ni Tarek, ni Raphaël, ni moi n'avions jamais manqué d'amour. Hugo au contraire, avait une grande carence affective, et je détestais ses parents de ne pas l'avoir aimé comme il le méritait.
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Jim Morrison
FanfictionÀ la base, j'avais pas envie de me retrouver à Paris. Mais bon, j'allais pas cracher sur l'opportunité. Je laissais presque toute ma vie derrière moi, mais je me doutais pas qu'il suffise d'une côte fêlée et d'une cheville cassée pour me trouver une...