Chapitre 31. « Workin' on our night moves »

3.5K 158 33
                                    

Coucou ! Juste un petit message pour vous dire qu'il n'y aura probablement pas de chapitre demain et que le suivant sera probablement dimanche soir. Mon excuse étant : demain, je n'aurai pas le temps, et samedi, j'aurai trop la gueule de bois après la fête de la musique pour produire quoi que ce soit d'un minimum structuré. Alors je vous souhaite un bon weekend en avance ! 

Bisous !

____________________________________________________


Deux semaines après mon prétendu suicide, ma vie avait repris son cours. Les vacances étaient terminées, j'étais de retour à la fac et j'avais repris le hand.

Après leur inquiétude de l'autre jour, mes amis avaient essayé de me faire parler de mes sentiments mais avaient vite abandonné. Étonnamment, Deen n'avait rien tenté : il avait probablement compris qu'il était inutile de me forcer à me confier, autant essayer de faire parler un caillou.

Je n'avais de toute façon pas besoin d'extérioriser en parlant. Ils pensaient tous que j'allais exploser à force de tout intérioriser mais c'était bien mal me connaître : je n'avais aucune limite et pouvais tout supporter, vraiment tout. J'étais beaucoup plus forte que ce qu'ils pensaient et la piètre opinion qu'ils avaient de moi m'avait énormément vexée.

Apparemment le problème de Tarek avait été réglé : il avait donné l'argent aux gens à qui il le devait et ceux-ci n'avaient rien demandé de plus. J'avais d'abord pensé que Tarek me mentait pour me rassurer, mais je le connaissais trop bien pour savoir quand il racontait des craques et il m'avait paru sincère.

J'étais donc un peu rassurée de ce côté-là, même si une petite voix me murmurait continuellement : « On ne sait jamais, ils ne le lâcheront peut-être pas si facilement ».

Une autre voix me rappelait aussi que mon frère pouvait me quitter d'ici peu. Celle-ci était la pire. Il avait été facile de l'ignorer pendant vingt-deux ans, mais maintenant que l'échéance approchait, j'avais l'impression qu'elle me rongeait.

J'avais eu quelques nouvelles d'Alexis : il était bien installé en Australie et était déjà tombé amoureux du pays. J'étais très heureuse pour lui, mais il me manquait terriblement.

Je m'étais donc plongée dans le sport et le travail pour tout oublier. Moi qui ne travaillait habituellement mes cours qu'en les survolant et avait souvent du retard, tous mes TD étaient prêt en temps et en heure et je connaissais tout ce que je devais savoir de mes cours magistraux.

Quand je ne travaillais pas, je m'entraînais avec Stine en dehors de nos entraînements normaux. La pauvre n'en pouvais déjà plus et se contentait maintenant de me faire des passes et de me regarder courir tout en papotant.

Avec tout ça, je n'avais pas encore revu mes amis de L'Entourage ni mon frère, échangeant seulement quelques messages avec eux de temps à autre. J'avais eu besoin de respirer un peu. Même si je leur avais pardonné leur comportement de la dernière fois, j'avais vraiment eu besoin de me retrouver seule et de penser un peu à moi.

Je me sentais maintenant beaucoup mieux, et c'était toute enjouée, comme d'habitude, que j'avais décidé d'aller enfin retrouver mes amis. Ils avaient tous fini d'enregistrer leurs projets qui devaient sortir dans le courant de l'année et peaufinaient maintenant leurs albums.

J'avais demandé à Louis où aurait lieu la soirée du jour pour les surprendre, et c'est avec cette information que je débarquai chez Ivan un soir particulièrement froid de janvier, en portant des sacs pleins de kebab.

Jim MorrisonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant