Chapitre 92. « Tout c'qu'on veut c'est être à la maison »

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Coucou ! Alors je voulais juste vous dire que je compte faire une petite pause au niveau de la publication. En fait j'ai plus assez de chapitres d'avance, et pour l'instant je suis encore en vacances mais quand j'aurais repris les cours j'aurais très peu de temps pour écrire. Et puis surtout, le temps que j'aurai sera peut-être pas propice à l'inspiration et j'écrirai probablement des trucs qui ne me plairont pas. Alors je préfère prendre au moins une semaine pour écrire autant de chapitre que je peux et continuer de poster régulièrement par la suite, plutôt que de poster une seule fois par semaine une fois que la fac aura repris. J'essaye de faire pour le mieux pour vous, j'espère que ça vous conviendra. 

Je vous fait plein de bisous, et peut-être à dimanche prochaine du coup ! ❤

Début de la parenthèse inutile : je viens de me rendre compte que j'étais en 5ème quand j'écoutais ce son en boucle, ça fait archi mal. Fin de la parenthèse inutile.

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Aussitôt sortie du train, j'aperçus Tarek sur le quai et me ruai dans ses bras. Il ne protesta même pas et au contraire, me serra de toutes ses forces contre lui. Putain Tarek, qu'est-ce que je t'aime.

Raphaël et lui se donnèrent ensuite une longue accolade fraternelle, chose que je n'avais, dans mes souvenirs, encore jamais vu ; ils n'avaient pas envie de se lâcher.

– On va chez oim, vos darons ils taffent.

Ah bah d'accord, il était plus au courant de la vie de notre famille que nous à force de vivre avec eux cinquante pour cent du temps.

Un trajet en bus plus tard, nous nous retrouvions dans le salon des Bouhied. Nous n'eûmes même pas le temps de nous déshabiller que déjà Khadija débarquait en courant dans notre direction. Lorsque ses yeux croisèrent les nôtres, ils devinrent subitement brillants et elle fondit en larme :

– Oh vous allez bien les enfants, sanglota-t-elle avant de nous prendre chacun dans ses bras. Hamdoullah... J'ai prié toute la nuit pour vous même si Tarek m'a dit que vous étiez vivants. J'ai eu si peur mes chéris.

Je dus faire un effort incommensurable pour ne pas lâcher de larme ; voir ma deuxième mère pleurer, c'était pour moi presque insurmontable.

Khadija ne nous lâcha pas de l'après-midi, veillant au grain à ce que nous ne manquions de rien : avait-on froid ? Avait-on soif ? Avait-on faim ? Allions-nous bien ? En étions-nous sûrs ?

Nous avions ensuite passé le reste du temps devant une série dans la chambre de Tarek, moi blottie contre lui et la tête de Raphaël posée sur mon épaule :

– Il vient pas Moingeon ? demandai-je alors que notre premier épisode de Peaky Blinders se terminait.

Tarek fit danser ses sourcils et un sourire moqueur se dessina sur son visage :

– Et non ! Hugo Moingeon passe la journée avec Clément.

Je haussai un sourcil :

– Ah donc ils sont vraiment de nouveau ensemble en fait ?

– Tu croyais qu'ils étaient quoi ? me lança mon frère. Moingeon c'est pas le genre à avoir des plans culs comme vous deux là.

Tarek haussa à son tour un sourcil et nous dirigeâmes tous les deux notre regard prétendument incrédule en direction de Raph.

– Bon toi, ok, me dit-il, ça s'est amélioré avec Deen. Mais toi Bouhied, vas-y, ça fait combien de temps que t'es pas réellement sorti avec une meuf ?

Jim MorrisonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant