Chapitre 94. « Take my hand, let's have a blast »

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Je déteste ce chapitre. Vraiment. Je le trouve nul, il se passe rien. Mais j'ai prévu des chapitres trop tendus par la suite donc je voulais vous écrire un maximum de chapitres calmes avant.

Et sinon, j'ai décidé de poster le prologue d'une histoire sur Tyler qui s'appellera tout simplement It's my life. Je ne sais pas encore si je posterai régulièrement dessus, ma priorité étant quand même Jim Morrison, mais j'ai déjà un chapitre presque prêt. Voilà, si ça vous dit de découvrir la vie de Tyler, c'est par là-bas.

Plein de bisous !! ❤

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– Qu'est-ce que vous avez branlé encore ?

Je ricanai devant l'accueil de Deen lorsque je débarquai chez lui le soir de mon retour à Paris.

– Comment ça ? dis-je en feignant un air innocent avant de le checker et de l'embrasser.

– Mel, t'as des cernes on dirait t'as pas pioncé depuis trois jours et tes lunettes elles arrivent même pas à les camoufler, t'as les yeux rouges comme si t'avais fumé quatre pilons, t'as ta tête de gamine qui veut dire que t'as fait des conneries avec tes reufs, et t'as une putain de mèche blonde dans les veuchs. Et puis même sans ça, je sais que quand vous êtes tous les quatre vous pouvez pas vous empêcher de faire de la merde.

J'éclatai de rire devant sa perspicacité. Il nous connaissait beaucoup trop bien.

– Je suis contente de te revoir sinon poto.

– Moi aussi Elma.

– M'appelle pas comme ça !

– Bah m'appelle pas « poto ».

Littéralement deux minutes que nous nous étions retrouvé, et nous nous chamaillions déjà.

J'esquissai un sourire mutin avant de l'embrasser et de m'éclipser dans sa chambre pour me déshabiller. Je le rejoignis quelques minutes plus tard dans le salon, portant un bas de survêtement de hand et un t-shirt Don Dada. Je me laissai tomber dans le canapé comme une grosse vache en allongeant mes jambes sur ses genoux, sans oublier de pousser mon meilleur soupir :

– Putain je suis morte.

– Cheh.

– Soutien moi un minimum nan ? Tu veux pas me faire un massage ?

– T'as cherché ma grosse. Et non, t'avais qu'à demander à Raph. Bon, vous avez fait quoi comme connerie du coup ?

Je lui décrivis les détails de mon weekend et il rigola de désespoir à la fin de mon récit :

– Putain mais votre père je le respecte de ouf en vrai. Vous avez vingt-quatre piges et vous êtes toujours aussi ingérables.

– Ouais mais c'est aussi pour ça qu'il nous aime. Il se serait fait chier sans nous.

Le rappeur plissa les lèvres d'un air peu convaincu tout en cherchant une série sur Netflix :

– Rappelle-moi de jamais te foutre en cloque, avec tes gènes tu vas créer des tarés.

– Ça risque pas, je me suis promis y'a bien longtemps en entendant Sohel chialer toutes les nuits que jamais, ô grand jamais je n'oublierai ma pilule. Et puis j'ai pas envie de me transformer en grosse vache juste pour ta gueule.

– T'es déjà une grosse vache.

Je lui assénai une petite claque derrière la tête, et il fit de même, puis notre petite baston se termina en vrai combat de catch. Combat que je perdis.

Jim MorrisonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant