Chapitre 49. « Sometimes I feel like I trusted you too well »

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Coucou, c'est re-moi ! Je vous laisse apprécier ce chapitre, qui sera encore une fois le seul avant une semaine. En tout cas ça m'a fait super plaisir de voir que vous êtes toujours plus nombreux à lire mon histoire, j'vous kiffe ! J'espère que vos vacances se passent bien. Ça a donné quoi les rattrapages/brevet ?

Gros bisous et bonne lecture !

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Bon, et bien je n'étais plus avec Deen.

Quatre jours s'étaient écoulés depuis notre dernière confrontation. Dès le lendemain il avait essayé de m'appeler et de m'envoyer des messages me demandant de lui accorder du temps pour que l'on s'explique, mais je n'avais jamais répondu. Il avait depuis abandonné, et c'était très bien comme ça : qu'il se concentre sur ses concerts.

Ma fierté en avait pris et un coup et je me sentais vraiment trahie. Je ne pouvais m'empêcher de m'en vouloir de lui avoir fait confiance. Mais quelle conne ! Je savais que ça allait finir comme ça depuis le début et pourtant je m'étais lancée tête baissée.

Le soir même j'avais reçu un appel de Ken m'annonçant que, même s'ils ne prendraient pas parti dans l'histoire, Deen s'était fait démonter par tous les gars : d'après eux, même s'il était leur frère, j'étais devenue importante pour eux et ils n'acceptaient pas qu'il me traite comme Eva.

J'avais revu nos amis mais je ne savais plus où j'en étais avec Deen. J'avais peur de l'avoir aussi perdu en tant qu'ami ; je le savais nul en relation de couple, mais il était un de mes meilleurs am et je ne voulais pas que notre amitié soit terminée.

Je tournais les récents événements dans ma tête alors que je sortais de la fac. Week-end ! Enfin ! J'allais pouvoir passer les deux jours auprès de mon frère. Il n'était pas au meilleur de sa forme en ce moment, et je craignais une nouvelle hospitalisation d'urgence.

Je mis mes écouteurs et passai la grille menant sur la rue. Quand je relevai la tête, mon cœur s'arrêta de battre et mes yeux commencèrent à piquer.

Un grand blond avec une barbe de trois jours se tenait sur le trottoir d'en face, les mains dans les poches, un sourire satisfait sur le visage : visiblement sa surprise s'était déroulée comme il l'avait prévu.

Je m'élançai sur la chaussée sans même regarder avant de traverser et sautai dans ses bras. Comme à son habitude, mon père me fit tournoyer alors que j'enfonçai ma tête contre son épaule, les yeux fermés. Je n'arrivais pas à croire qu'il soit là.

Il me reposa sur le sol et replaça une mèche de cheveux derrière mon oreille en me regardant dans les yeux :

– Et bah dis-donc, autant se voir seulement deux fois par an si c'est pour avoir des réactions comme ça, plaisanta-t-il.

– T'es con, répliquai-je en lui donnant une tape sur le bras avant de me blottir de nouveau contre lui.

Il me caressa les cheveux avant de m'embrasser la tête :

– Tu m'as manqué aussi mon bébé.

Je levai rapidement les yeux au ciel en entendant ce surnom. Il m'exaspérait autant qu'il me faisait plaisir.

Mon père m'embrassa le front et nous marchâmes en direction de mon appartement pour y déposer mes affaires, son bras étroitement serré autour de mes épaules. Je m'en fichais d'avoir vingt-deux ans, je voulais être une petite fille à son papa toute ma vie.

Quelques minutes plus tard, nous étions attablés dans un café devant une bière. Comme d'habitude, les gens nous dévisageaient ; quelques femmes jetaient des coup d'œil admirateurs voire aguicheurs à mon père et ses beaux yeux bleus, et d'autres personnes nous toisaient, pensant que j'étais la petite michto du coin profitant du beau et riche quarantenaire marié.

Jim MorrisonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant