Chapitre 46. « In time I want to be you best friend »

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– Salut ma belle, comment tu vas ? lançai-je avec un grand sourire à la jeune femme en face de moi avant de lui donner une brève accolade.

Le soir où je m'étais retrouvée avec une arcade ouverte et les poings en sang, j'avais ramené Alice aux côté de Deen et nous avions échangé nos numéro de téléphone ; je n'étais pas parvenue à me résoudre à la laisser sans prendre de nouvelle. Depuis nous avions discuté une ou deux fois, et avions enfin trouvé un créneau pour nous voir dans un café.

– Très bien, mais c'est plutôt à toi que je dois le demander, la dernière fois que je t'ai vu tu avais le visage en sang.

– Ne t'en fais pas, il en faut plus pour m'abattre !

– Tu m'as beaucoup impressionnée, me dit-elle les yeux plein d'admiration alors que nous nous asseyions avec des cafés. J'aimerais tellement être aussi forte que toi !

Cette petite était vraiment adorable, je ne comprenais toujours pas comment les deux sous-races de l'autre soir avaient pu ne serait-ce que penser à lui faire du mal.

– C'est gentil, mais tu sais, avoir le même tempérament que moi c'est pas vraiment l'idéal. T'as bien vu dans quel état j'ai fini. J'ai beaucoup trop cherché les problèmes et si mes amis ne s'étaient pas pointé, je n'aurais pas donné très cher de ma peau, dis-je en riant.

– Le principal c'est que tout le monde aille bien, dit-elle avec un sourire sincère.

Si elle avait vu la tête du type après que Deen et moi nous soyons acharné sur lui... 

– En tout cas merci beaucoup, je sais pas ce que j'aurais fait sans toi et je sais vraiment pas ce que je peux faire pour te remercier.

– Arrêtes, tu m'es redevable de rien, je t'assure. J'aurai pas pu me regarder dans un miroir si je les avais laissé faire. Et c'est pas de ta faute ce qui s'est passé, alors ne t'en veux pas.

Elle esquissa un petit sourire mais ne parut pas convaincue.

– Alice, arrêtes de cogiter et bois ton café.

J'avais parlé comme Deen. Son influence était beaucoup trop présente.

– Je peux au moins te payer ton café pour te remercier ? demanda-t-elle timidement.

Je levai les yeux au ciel puis lui sourit :

– Oui, si tu veux. Mais j'accepterai rien de plus !

– Ça marche ! lança-t-elle avec un grand sourire.

Nous bûmes toutes les deux une gorgée.

– Bon et sinon qu'est-ce que tu fais dans la vie ? lui demandai-je.

– Je suis en troisième année de psychologie.

– Ça te plait ?

– Oui, j'adore ça ! répondit-elle d'un ton enjoué. Enfin, la licence c'est pas très marrant, c'est beaucoup trop général, mais j'ai vraiment hâte de me spécialiser.

– Tu sais déjà ce que tu veux faire ?

– Oui, je voudrais enchaîner avec un master pour pouvoir être psychologue dans le domaine de l'aide sociale à l'enfance ou psychologue scolaire. J'aimerais bien travailler auprès de jeunes en difficulté.

Sa phrase me fit sincèrement sourire ; Alice avait l'air d'une personne foncièrement gentille et humaine, et rien qu'en la regardant je savais qu'elle pourrai aider beaucoup d'enfants à l'avenir.

– Il y a une raison particulière pour que tu veuilles faire ça ?

Elle haussa rapidement les épaules avant de répondre :

Jim MorrisonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant