Chapitre 30. « Friend, please don't take your life away from me »

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Coucou ! Oui, c'est un double update. Pour le coup ça n'a rien à voir avec un quelconque geste de bonté de ma part, c'est juste que j'aime vraiment pas ce chapitre et je veux m'en débarrasser. Du coup je suis désolée s'il est bancal, mais j'arrive plus à me pencher dessus. J'ai hésité plusieurs fois à le supprimer parce que je me suis rendu compte que ce petit épisode de pseudo suicide traînait beaucoup trop en longueur, mais j'ai décidé de le garder. Voyez ça comme un petit bonus avec les événements du point de vue de Deen. Pour moi c'est surtout du débarras pour passer à la suite. 

Ah oui, et même si elle est archi déprimante, j'aime beaucoup trop cette chanson, je trouvais qu'elle collait parfaitement bien au chapitre, c'est peut-être aussi ça qui l'a empêché de finir à la poubelle. Bref. Bonne lecture !

Bisous !

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Un soir après le stud, avec Nek et Sneazz on avait décidé d'aller faire un tour chez Maëlle. On savait qu'elle était de retour sur Paname, et ça faisait quinze jours qu'on l'avait pas vue. On se garderait bien de lui dire et de se le dire mutuellement, mais elle nous avait manqué cette conne. C'était à se demander comment on faisait avant, quand on la connaissait pas encore. Tarek avait raison : elle nous avait marabouté.

On avait frappé plusieurs fois à sa porte mais elle avait pas répondu. Pourtant il y avait de la lumière à l'intérieur. Alors on était entré et on s'était fait engueuler. Pour changer. Généralement ça me faisait marrer mais j'avais tout de suite capté que quelque chose allait pas. Elle avait l'air épuisé et ses yeux étaient rouges, comme si elle avait pleuré. Je savais pas si j'avais été le seul à l'avoir remarqué mais dans le doute j'avais rien dit et on s'était contenté de squatter son lit et son ordi pour regarder une série.

Plus tard, quand Sneazz et le Fenek avaient décidé de la laisser tranquille, je les avais pas suivi parce que je voulais vraiment savoir ce qui lui arrivait. Maintenant que j'avais compris qu'elle allait pas bien je voulais pas la laisser toute seule.

À contrecœur, j'avais dû la pousser dans ses derniers retranchements. Elle voulait pas parler mais j'étais bien décidé à ne pas bouger de son appart avant qu'elle se soit confiée. Ça m'avait fait du mal de faire ça, mais je l'avais poussé à bout et elle m'avait parlé et au final je crois que j'aurais préféré pas savoir. Ça m'énervait de savoir qu'elle gardait tout ça en elle et qu'elle voulait tout régler toute seule. Putain mais il fallait qu'elle apprenne à se reposer sur les autres, sinon elle allait faire un burn out à force.

Puis, probablement le seul moyen de défense qu'elle avait trouvé pour qu'on parle plus de ses problèmes, elle s'était jeté sur moi. J'aurais dû la repousser et lui dire de poser son joli petit cul parce qu'on avait des choses à se dire, et la forcer à déballer ce qu'elle avait sur le cœur. Mais non. Comme un con je l'avais laissé faire et on avait encore couché ensemble.

J'avais pas réussi à m'endormir tout de suite tellement je cogitais. Putain qu'est-ce qu'elle me cassait les couilles ! Je savais pas comment l'aider et ça me tuait. J'étais à la fois vénère contre elle, je lui en voulais d'être comme ça, de jamais demander de l'aider à personne. Et je m'en voulais à moi de pas pouvoir l'aider plus que ça et d'être incapable de la faire parler sachant que ça lui faisait du mal. Putain mais quel faible. Comme si elle avait entendu mes pensées, elle s'était blottie contre moi à un moment dans la nuit et m'avait remercié. Bordel mais j'en voulais pas de ces remerciements, je voulais juste qu'elle me dise comment j'étais censé l'aider !

Le lendemain matin j'avais reçu un appel de mon reuf : il y avait eu un problème avec un son et il avait besoin que je passer un coup au stud. J'y étais allé, et une fois le problème réglé j'étais retourné chez la handballeuse mais apparemment elle s'était barrée. Bon, bah j'avais plus qu'à retourner à Auber.

Jim MorrisonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant