Chapitre 20. « Come as you are, as you were, as I want you to be »

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Coucou ! Petite parenthèse pour vous parler vite fait en ce vingtième chapitre. J'espère que l'histoire vous plait ! Je sais que la relation entre Deen et Maëlle n'avance pas trop vite, mais s'il ne se passe toujours rien au bout du vingtième chapitre, ça veut dire que je devrai compenser en mettant au moins vingt chapitres où il se passe des choses, et donc que l'histoire n'est vraiment pas prête de se terminer (j'ai au moins une soixantaine de chapitres en stock dans ma tête). Enfin bref, c'est tout ce que j'avais à dire ! N'hésitez pas à me faire part de votre ressenti et de me dire ce que vous pensez de l'histoire jusque là, ce que vous pensez des personnages, ou de me faire part de vos questions.

Bisous !

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– Vas-y gros, dis-je en checkant mon reuf avant de partir de mon côté. Tu passes chez le Chef demain soir ou pas ?

– Je sais ap, je te redis.

J'acquiesçai et on partit chacun de notre côté. J'espérais qu'il passerait, ça lui ferait du bien.

On venait de passer trois jours à Toulon où nos darons nous avaient appris que notre grand-père paternel avait un cancer, du coup c'était pas la forme. Quand on l'avait vu on avait rigolé sans trop parler de la maladie mais l'atmosphère avait quand même été ultra pesante malgré tous nous efforts pour l'alléger. Tout le monde savait, mais tout le monde faisait comme si de rien n'était.

J'avais besoin de me changer les idées. Il était 23h, je pouvais toujours appeler Eva pour savoir si elle faisait quelque chose.

Quelques minutes plus tard, je me retrouvai dans l'entrée de l'appart' de la Latina simplement vêtue de lingerie en dentelle noire très légèrement dissimulée sous une tunique en soie.

– Tu veux boire quelque chose ?

Je tentai de dissimuler ma surprise vis-à-vis de sa proposition ; elle avait jamais fait de simagrées avant, je me demandais ce qui lui prenait.

– Nan c'est bon, je suis pas là pour papoter.

Elle eut l'air déçue, mais la déception fit vite place à un sourire lubrique et elle disparut dans sa chambre en me laissant tout de même le temps d'admirer les courbes de son corps. Putain elle avait vraiment un corps de rêve avec sa peau hâlée, ses cheveux noirs brillants et ses courbes bien dessinées.

Je la rejoignis très vite dans son lit, et lorsque nous eûmes terminé, je m'allumai un spliff en silence. C'était toujours comme ça avec Eva ; on se voyait, on baisait, je fumais, on dormait, je partais. Tout ça sans discuter. 

La vérité c'était que je la connaissais à peine. Je savais simplement qu'elle était modèle photo et qu'elle avait pas mal de thunes héritées de ses grands-parents. De toute façon on avait mis des bases y'avait bien longtemps ; on se retrouvait pas pour parler, et ça nous allait très bien à tous les deux. C'est pour ça qu'alors que j'allais m'endormir, le simple fait qu'elle s'adresse à moi pour me dire autre chose que de me décaler me surpris :

– Tu vas bien Deen ?

Sa voix était douce et hésitante, loin de la tigresse froide et confiante qu'elle était d'habitude, et on aurait vraiment dit qu'elle en avait quelque chose à foutre.

– Hmm.

– T'es sûr ?

Putain mais qu'est-ce qu'elle avait ce soir ? Elle était pas ma meuf à ce que je sache. Si elle voulait faire de la psychologie fallait qu'elle trouve quelqu'un d'autre. Et si elle espérait que notre relation évolue, il fallait que je désamorce ses idées :

Jim MorrisonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant