Chapitre 119. « Don't let me forget what it is to belong »

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Bon, il ne se passe pas grand chose dans ce chapitre, je sais. Et c'est le cas depuis quelques chapitres déjà.

 Est-ce que vous trouvez que l'histoire ralentit trop ? Et qu'elle traîne trop en longueur ? Pour le coup j'aurais vraiment besoin que vous me disiez votre ressenti...

En fait je crois que, parce que je sais que la fin approche, je la repousse de plus en plus en écrivant des chapitres qui ne font pas avancer l'histoire parce que j'ai pas encore envie de lâcher mes personnages. Pourtant je sais très bien quel est la prochaine grosse action.

Fin bref, dites moi ce que vous en pensez, vraiment, et bonne lecture ! ❤

Ah et, pour ceux que ça intéresse, j'ai commencé un petit morceau de l'histoire d'Ali dans les bonus.

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– Les plans de table, ça va être le pire, soupira Ines.

– Attends, j'ai une bête d'idée, fis-je en prenant la feuille et le crayon.

Je lui montrai mon œuvre une poignée de secondes plus tard, et je vis Raphaël lever les yeux au ciel alors que ma future belle-sœur pouffa :

– Je suis vraiment pas sûre que Raph accepte ! T'accepterais mon cœur ?

– Bien sûr, quelle question ! lui répondit l'intéressé d'un air ironique. J'en crevais d'envie, j'osais juste pas te le dire.

Je fis un clin d'œil à mon jumeau tout en faisant un drop de stylo d'un air fier, et Raphaël leva de nouveau les yeux au ciel.

– Elle a fait quoi ? demanda Alice en faisant glisser la feuille vers elle.

– Elle a mis les mariés à la table de l'arrière grand-mère nazie, c'est ça ? soupira Stine avec désespoir avant de prendre la feuille à son tour. Voilà... J'en était sûre.

Mon amie Norvégienne était surement celle la plus blasée par mon comportement à force de me côtoyer. Il fallait dire que depuis notre rencontre, nous nous supportions à l'entraînement, aux match, et comme si cela n'était pas assez, en dehors de notre travail aussi.

– Mais vous avez pas vu que Raphy est ravi ? fis-je fièrement.

– Va chier, Mel.

Je mimai un bisou à mon frère pour seule réponse, puis nous nous reconcentrâmes sur le plan de tables.

Finalement, à ma grande surprise, la future mariée changea notre arrière-grand-mère de place, puis nous continuâmes à galérer avec les placements : il ne fallait pas que Romain se retrouve à côté de Valentine, car les deux cousins se détestaient ; il fallait que Diane et son mari ne soient pas trop loin de la table des enfants car leurs marmots étaient trop ingérables ; nous tentions tant bien que mal de mélanger amis de Raphaël et amis d'Ines sans pour autant qu'ils soient trop séparés pour qu'aucun ne s'ennuie ; et tant d'autres problèmes. Et pourtant, maintenant au mois de novembre, Ines travaillait sur ces saloperies de plans de table depuis un mois.

Effectivement, Ines et Raphaël ne préparaient leur mariage qu'un an après la demande de ce dernier. Mais l'année dernière avait été très chargée pour eux deux, et ils n'avaient pas eu envie de bâcler leur préparation avec le peu de temps dont ils avaient disposé. Mais ils avaient décidé cet été que leur mariage aurait lieu l'été prochain, et nous tentions un maximum de les aider pour éviter qu'ils ne pètent les plombs.

– Ah, y'a Papa qui appelle, fit soudainement Raphaël avant de décrocher. Hey Dad ! s'exclama-t-il en se dirigeant dans ma chambre.

Alors que nous nous cassions toujours la tête sur le plan, nous demandant si oui ou non Oussama et Mehdi, les cousins d'Ines, seraient embêtés d'être séparés, Raphaël refit son apparition dans la pièce :

Jim MorrisonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant