Un petit chapitre joyeux après cette journée de déprime en partie à cause de l'annonce d'hier soir. Je voulais rien dire dessus au départ, je trouvais ça un peu déplacé parce que je suis personne pour en parler, mais bon... Népal, 2Fingz, la 75e Session en général, c'était une grande partie de mon adolescence et beaucoup de très bons moments entre potes, donc savoir qu'après son prochain album on entendra jamais plus rien de lui, ça pique un peu. Enfin bref, prenez soin de vous, je vous aime. ❤
Et même si je suis grave à la bourre et que l'histoire devient peut-être un peu trop longue, merci beaucoup pour les 100 000 lectures. On en est même à 103 000, c'est un truc de dingue. J'aurais jamais imaginé ça quand j'ai commencé à écrire, c'était juste pour moi à la base cette histoire. Merci d'être toujours là.
Enfin bref, encore une fois je parle trop, bonne lecture.
____________________________________________________
– Maëlle, commençai-je avant de me racler la gorge, passant mon bras au-dessus de la table pour poser ma paume sur le dos de la main de la handballeuse. Ces trois dernières années, toi et moi on a vécu énormément de choses. Des belles, des moins belles, on s'est fait peur mutuellement, on s'est quitté, on s'est retrouvé... Je me rappellerais toujours la première fois que j'ai posé mes yeux sur toi. C'était pas dans l'endroit le plus sexy qu'on puisse imaginer, et j'étais défoncé, mais je me rappellerais toujours à quel point tu as pu illuminer toute la salle d'attente des urgences ce soir-là. Et Dieu sait que c'est un endroit déprimant. Mais pas cette nuit-là. Cette nuit-là, tout était clair et lumineux, et je me rappellerais toujours de notre première conversation, si douce et timide. Tu m'as accueillis avec un grand sourire, on a discuté toute la nuit, et je savais dès ce moment-là que j'allais jamais rencontrer meilleure femme que toi.
Je soufflai un coup pour reprendre du courage, puis me levai enfin de ma chaise pour m'accroupir près de celle de Maëlle, un genou au sol et les mains tendues, tenant une petite boîte noire entrouverte :
– Alors je te le demande, Maëlle, mon amour, est-ce que tu veux bien m'épouser ?
Les mains devant la bouche, les yeux écarquillés, la handballeuse n'en croyait pas ses yeux.
Au bout de quelques secondes de stupeur, elle m'adressa un grand sourire illuminant son visage baigné de larmes tout en acquiesçant :
– Oui, oui, oui ! s'exclama-t-elle. Oui, je veux devenir ta femme Mikael, fit-elle avant de m'embrasser et de tomber dans mes bras.
Je nous relevai sous les applaudissements des clients du restaurant, une Maëlle sanglotante dans mes bras, et tentai de refouler mes larmes.
Nous reçûmes une salve de félicitations, et notre repas nous fut offert par les propriétaires des lieux.
Comme avant-hier. Et il y a quatre jours.
Après avoir remercié tout le monde, on sortit main dans la main dans les rues de New-York, et on ne tint que quelques mètres avant de nous lâcher et d'exploser de rire.
– Oh putain, s'exclama la handballeuse entre deux hoquets de rire. Ce coup-ci ça valait vraiment le coup vu le prix des plats !
– On a abusé ce soir Mel, parvins-je à dire une fois calmé, ma main sur le dos de ma meuf squi se tordait toujours de rire. On en avait quand même pour plus de cent dollars à juste deux !
– Oui, mais la bouteille était vachement bonne !
On avait déjà fait ça trois fois depuis notre arrivée à New-York, et on s'était fait offrir trois restau'. Inutile de dire de qui venait l'idée je suppose ? Ou de préciser de qui venait l'idée de la dispute violente au milieu de Time Square, où on s'était insulté en français avant que Maëlle ait conclu par une interpellation de la foule avec un « He cheated on me ! With my sister ! » avant de se barrer en courant en larmes. Bon, j'avoue qu'il y a deux jours, le coup du garde du corps et de la bourgeoise c'était mon idée, et d'ailleurs Maëlle était une putain d'actrice ; avec son grand chapeau et ses grosses lunettes de soleil, ajouté à son air méprisant, plus d'une personne aurait eu envie de la baffer.
VOUS LISEZ
Jim Morrison
FanficÀ la base, j'avais pas envie de me retrouver à Paris. Mais bon, j'allais pas cracher sur l'opportunité. Je laissais presque toute ma vie derrière moi, mais je me doutais pas qu'il suffise d'une côte fêlée et d'une cheville cassée pour me trouver une...