BONUS 1 : Épilogue 2

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Ouais bon en fait j'ai craqué, je publie le deuxième épilogue ici parce que je sais qu'il y a moins de monde sur les bonus et je veux vous remonter le moral à tous.

Petit rappel : ce n'est pas une fin alternative, c'est juste un épilogue moins triste, mais les deux événements ont lieu dans l'histoire. 

(la musique c'est celle que je voulais mettre pour le premier épisode, mais je voulais vous briser un peu plus le cœur avec Linkin Park)

Bonne lecture ! ❤

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– Les gars ! Bougez votre cul sinon je vous jure que je vous laisse là !

Des pas précipités se font entendre dans les escaliers. Putain quand je disais « bougez votre cul » je voulais pas dire « courez comme des hmars pour mieux vous péter la gueule pour que votre mère me déglingue en arrivant aux urgences ».

Et puis les hôpitaux, c'est bon, j'ai assez donné pour plus y retourner de toute ma vie.

Louise, notre troisième, me regarde en levant les yeux au ciel devant l'arrivée en trombe d'un de ses grands frères tandis que je lui enfile son blouson.

– Sont beusenots.

Je me marre devant le désespoir qui perce dans la voix de ma gamine, l'accent campagnard de sa mère en prime. Et encore, elle a que quatre ans, elle a pas fini d'en baver.

J'enroule son écharpe multicolore autour de son cou et continue jusqu'à son front, ce qui la fait marrer :

– Papa, suis pas une momie !

Elle secoue énergiquement la tête de droite à gauche, comme si ça pouvait l'aider, et je lui enfile son bonnet en rigolant. Je l'aime trop cette gosse.

– C'est bon, j'suis là, on peut y aller ! s'exclame joyeusement mon aîné derrière moi.

Je me relève, prêt à partir maintenant que Lou est bien emmitouflée, mais hausse un sourcil en croisant les bras, voyant qu'il est tout seul. Bon, bah apparemment, l'embrouille de merde qu'il a eu avec son frère la veille n'est pas passée, Jude est toujours dessus. Tout ça pour une boîte de crayons de couleurs, fin' bref.

Louise, du haut de ses quatre ans, fronce à son tour les sourcils et croise les bras en m'imitant :

– T'as pas oublié queq' chose p't'ête tu crois ?

Je me mord l'intérieur de la joue pour ne pas rire fasse à la remarque de ma fille, et conserver un air autoritaire face à Jude. Je suis complètement fan de cette môme, Maëlle me le reproche souvent d'ailleurs. Je suis à quatre-vingt-dix pour cent sûr que j'aurai aucune autorité sur elle quand elle grandira, et qu'elle arrivera à me mener par le bout du nez.

Sous mon air sérieux, mon aîné lève les yeux au ciel avant de lâcher un énorme soupir digne du pré-ado saoulé qu'il fait semblant d'être, et de traîner les pieds en direction des escaliers. Je lui donne un léger coup de pied au cul pour le faire accélérer :

– Jude, dépêche-toi ou je te jure que je te dépose chez Tonton Moh.

Habituellement ça l'aurait pas dérangé, au contraire, c'est pas du tout une menace, Sneazz est génial avec les petits. Enfin, y'a quand même un môme de un an et un nouveau-né chez lui, donc ça arrangerait Jude de pas avoir à subir leurs pleurs. Mais c'est surtout que là on va capter leur mère à l'aéroport et ils ont plus que hâte de la retrouver après plusieurs semaines de séparation.

Jim MorrisonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant