Chapitre 130. « I don't believe that anybody feels the way I do about you now »

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Bonne année à tous et à toutes ! Et puis plein de bonnes choses, toussa toussa.

Je sais que j'avais promis de pas poster pendant les vacances, mais ça m'a beaucoup détendue d'écrire. Et d'ailleurs je voulais vous remercier : quand je galère, que j'ai des baisses de moral, ou que je me décourage, je relis vos commentaires et vos messages privés, et ça me reboost énormément. Merci d'être là, merci beaucoup. Vous êtes toutes autant géniales les unes que les autres !

Par contre pour le coup, la semaine prochaine c'est les exams, donc il y a peu de chance que j'écrive. Donc je vous dis à dans une semaine !

Plein de bisous ! ❤

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Je laissai mes larmes couler deux secondes et demie avant de les essuyer d'un geste rapide. Chialer comme ça, c'était pas le genre de la maison, mais depuis que je connaissais les jumeaux, c'était arrivé beaucoup trop de fois.

Bordel de merde, Raph respirait. 

Il était devant moi, l'air émerveillé de découvrir l'effet que faisaient des poumons intacts, les yeux brillants, et pourtant j'arrivais toujours pas à croire que le cauchemar était terminé.

Ines, en larmes, déposait des baisers partout sur son visage, et l'air plus heureux que jamais, Raphaël essayait de la réconforter du mieux qu'il pouvait. Je comprenais ce qu'elle ressentait la pauvre, il allait lui falloir du temps pour arriver à se décoller de son fiancé.

Quand ses yeux se posèrent sur moi, je m'approchai pour le checker. Mais Raph m'attira à lui pour me donner une accolade fraternelle. On resta quelques secondes épaule contre épaule tandis que j'essayai maladroitement d'exprimer ce que je ressentais :

– Content que tu sois de retour parmi nous frérot, lui dis-je simplement.

C'était pas ouf comme accueil, mais il m'adressa un sourire reconnaissant lorsque je m'écartai de lui.

Puis suivirent Tarek et Hugo, qui le prirent longtemps dans leurs bras sans que je puisse entendre ce qu'ils disaient, et Tyler couva son fils d'une accolade chaleureuse pendant de très longues secondes. Je voyais bien qu'il essayait de retenir ses larmes. Le pauvre avait dû avoir la peur de sa vie, j'en avais pas encore mais j'étais conscient que ça pouvait détruire un homme de perdre un gosse.

Maëlle fut la dernière à aller prendre son frère dans ses bras, et j'eus l'impression qu'ils étaient en train de fusionner tellement ils se réconfortaient l'un et l'autre. J'aurais pas su l'expliquer, mais c'était comme s'ils étaient en train de redevenir une seule et même personne. J'étais toujours impressionné par leur relation quand je les voyais ensemble, et quiconque aurait vu cette étreinte nous aurait cru sur parole quand on disait qu'ils pouvaient vraiment pas vivre l'un sans l'autre.

Leur étreinte se désserra petit à petit, puis je vis Maëlle glisser quelques mots à l'oreille de son frère en chuchotant. Les yeux de ce dernier s'écarquillèrent et, sous l'émotions, se remplirent de larmes avant de se poser sur moi, incrédules.

Ok, je savais ce qu'elle venait de lui dire.

Je lui adressai un léger sourire puis il posa de nouveau le regard sur le visage de sa sœur comme pour vérifier s'il avait bien tout compris. Maëlle dut probablement acquiescer ou alors il lui suffit d'un regard pour comprendre qu'elle ne blaguait pas, et Raphaël eut un large sourire fier et rayonnant de bonheur. 

Et ouais, il allait être tonton.

Plus tard, après avoir décrété qu'il fallait qu'on laisse notre place aux autres, j'allai annoncer au reste de l'équipe que Raph était réveillé.

Jim MorrisonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant