Chapitre 83. « Tellement jaloux, j'préférerais presque que tu sois moche »

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J'avoue, je culpabilise un peu de mettre un lien pas officiel pour la musique, mais j'ai acheté l'album ça va, de toute façon il est blindé notre Nekfeu national ! 

Ah et rien à voir, mais je suis en train d'écrire l'épilogue. Mais la fin n'est pas encore là, au contraire ! Par contre j'ai des trous d'inspi pour combler la vingtaine de chapitre que j'ai prévu, donc y'a moyen que je post moins régulièrement.

Bref ! Plein de bisous ! ❤

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– Putain de merde, pourquoi on a accepté déjà ? demanda Fram, la voix tremblante.

– Parce que c'est Elma et qu'on la kiffe ? tenta Jazzy.

– On est vraiment trop cons, lançai-je en regardant le vide derrière la barrière de sécurité.

– Ah ouais au fait vous vous parlez toujours pas ? demanda Zer2.

– Franchement c'est pas mon plus gros problème pour le moment.

Les gars ricanèrent alors que le reste du groupe nous rejoignait.

Cinq jours que Maëlle me parlait plus. Parce que j'avais pas été foutu de dire ce que je pensais vraiment et parce qu'elle attendait sûrement que je fasse le premier pas. Et pourtant là, franchement, c'était le cadet de mes soucis.

Quelques semaines plus tôt à une soirée, la handballeuse avait lancé l'idée de faire un saut à l'élastique avant le Feu Tour, et avant les futurs projets de certains gars. Et comme des cons on avait tous dit oui. Mais on était archi rébou et défoncés aussi ! 

Mais la handballeuse avait pas lâché l'affaire et on avait profité de ses quelques jours sans matchs, ni cours, ni entraînement pour bouger de Paname. Voilà pourquoi on se retrouvait sur un putain de viaduc dans le trou du cul de la Bourgogne, le cœur battant à mille à l'heure. On avait beau faire les bonhommes, on se chiait tous dessus. Sauf les jumeaux.

Eux ils étaient tout content, excités au possible à l'idée de se jeter dans le vide d'un pont de 90 mètres. À croire qu'ils étaient suicidaires.

Putain mais pourquoi j'avais accepté ?

– Alors on se chie dessus ? lança la handballeuse en se dirigeant vers nous en sautillant.

– Putain ta gueule Princesse.

Maëlle se marra face à un Nek plus que grognon avant de se glisser sous le bras de Fram :

– Bah alors Id', tu flippes ? Ça va aller tu sais ! Les statistiques disent qu'il y a pas tant de morts que ça, genre juste un ou deux par an, ça passe !

Le kabyle grogna avant de la repousser et elle revint furtivement lui déposer un baiser sur la joue puis on se dirigea vers le point de presque non retour.

Là, un gars nous expliqua tous les détails de la chute, nous montra l'équipement, nous rassura du mieux qu'il pouvait tandis que les jumeaux ajoutait deux-trois phrases pour nous faire flipper, puis vint le moment de choisir qui allait commencer.

Bizarrement les Clarkson avaient l'air moins confiants d'un coup et tout le monde se regardait en chien de faïence, espérant qu'un autre se dévoue.

– Allez Elma, honneur aux femmes hein, lança Moh.

On la fixa tous et elle nous lança un regard noir :

– Putain bande de baltringues, c'est quand ça vous arrange !

Jim MorrisonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant