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Maëlle ne baissa pas le regard face à celui de son père. Celui-ci la fixa pendant quelques secondes avec amertume, puis se prit le visage dans les mains en se dirigeant dans le salon. La porte resta ouverte, et personne savait réellement si on devait la refermer sur les nouveaux arrivants ou les laisser entrer.
La handballeuse décida pour tout le monde :
– Entrez. Par contre on parlera français, je sais que vous vous débrouillez.
Son ton était sec et je savais qu'elle avait la gorge serrée. Elle luttait pour pas craquer suite au regard de son père.
Je saluai rapidement les grands-parents. Mme Clarkson me pris dans ses bras (je pensais que c'était que dans les séries qu'ils faisaient des câlins à tout le monde mais l'affection légendaire des américains était visiblement pas un mythe) et Mr Clarkson, un grand homme en costard avec l'air hautain me serra la main. Il avait vraiment pas l'air sûr de lui et je me doutais que ça devait être aussi compliqué pour lui que pour son fils.
Je cherchais Tyler des yeux et, suivis pas Nek, je le rejoignis dans le jardin où il avait disparu. Il était assis sur les marches de la terrasse, ses deux jambes sautillant nerveusement, et se fumait un bédo.
– Elle aurait pas dû faire ça, déclara-t-il en fixant le sol.
On s'assit de chaque côté de lui et Nek sortit une clope pour nous deux :
– Franchement gros, c'est ta mère qui lui a pas laissé le choix, expliqua-t-il. Elle était vraiment coincée pour le coup, et crois-moi que ça lui a fait du mal de faire ça.
Tyler se massa nerveusement le front avec ses paumes :
– T'façon maintenant j'ai pas le choix.
Son ton était grave et il parlait les mâchoire serrés ; j'avais l'impression qu'à tout moment il pouvait se ruer dans la maison pour tabasser son daron.
– Exactement, t'as pas le choix, l'appuyai-je. Donc maintenant tu prends sur toi, c'est juste un mauvais moment à passer, tu fais comme s'il existait pas, et après il se casse. Y'a ta daronne et elle crevait d'envie de te voir, profites d'elle.
Il fixait l'herbe avec haine, dans un état second, et je me disais qu'il avait rien entendu de ce que je venais de lui dire. Putain, j'étais en train de lui parler comme si je parlais à mon reuf alors qu'il avait dix piges de plus que moi et que c'était le daron de ma meuf, ça me faisait bizarre.
Il acquiesça finalement et écrasa son mégot avant de se relever.
– Si ça en vient aux mains, me retenez pas, lança-t-il sèchement avant de s'engouffrer dans la baraque.
Nek et moi échangeâmes rapidement un regard et nous précipitâmes dans la maison à notre tour. Mais on n'eut pas à s'interposer entre qui que ce soit puisque Tyler discutait comme si de rien n'était avec Kamel et le daron de Fanny.
L'ambiance était archi tendue. Raphaël discutait avec les deux américains d'un côté de la table alors que Tyler faisait tout pour les ignorer de l'autre côté. Je voyais sa daronne lui jeter des regards tristes de temps à autre mais il en avait rien à foutre.
– Putain ça va être tendu, murmura Nek à côté de moi.
J'appuyai les paroles de mon kho d'un hochement de tête puis Sohel débarqua de nulle part, courant vers nous gaiement :
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Jim Morrison
FanfictionÀ la base, j'avais pas envie de me retrouver à Paris. Mais bon, j'allais pas cracher sur l'opportunité. Je laissais presque toute ma vie derrière moi, mais je me doutais pas qu'il suffise d'une côte fêlée et d'une cheville cassée pour me trouver une...