Chapitre 61. « Va-t'en, pourquoi t'attends ? T'as que vingt ans »

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Coucou ! Je voulais juste encore une fois vous remercier pour tout le soutient que vous m'apportez, vous êtes tous géniaux ! Les nouveaux arrivants, je vois vos votes par dizaine, merci beaucoup, vous imaginez pas la force que ça me donne. Bon et puis les habitués, je vous kiffe toujours autant, j'arrive presque à prédire les notifs maintenant.

Bon, sinon je voulais pas juste vous remercier, pour ceux qui prennent le temps de lire mon petit message je voulais aussi savoir si ça vous intéresserait que je fasse une petite FAQ ? Si vous avez des questions sur la suite de l'histoire, les personnages, mon écriture, la photosynthèse, la glycolyse, je sais pas moi ! Si ça vous intéresse, laissez vos questions ici, et je verrai si j'en ai assez pour que ça soit intéressant. Je vous oblige en rien par contre, faites ce que vous voulez, ça me dérangerait pas d'avoir aucune question !

Plein de bisous, je vous aime !

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Raphaël et moi étions arrivé en gare de Dijon un vendredi soir. Au final, Deen n'avait pas pu venir, et j'en étais presque contente. Même s'il avait déjà rencontré mon père et Sohel, je ne savais pas si j'étais prête à le présenter à toute ma famille, sachant que nous ne savions pas réellement ce que nous étions l'un pour l'autre ; pas amoureux, mais très très attachés.

Dès le premier soir, Raphaël et moi étions aller manger au grec tenu par le meilleur ami de notre père, Kamel, aux côté de Tarek et d'Inès, puis nous avions fini la soirée chez lui aux côté de sa femme et de ses enfants. Le lendemain nous avions rendu visite à Khadija, puis à nos grands-parents, et avions dîné chez eux.

C'est seulement le dimanche que notre petit trio débarqua devant l'hôpital psychiatrique de Dijon :

– Bon, Moingeon il va bien en vrai, nous annonça Tarek, mais juste y'a des queumés qu'ont un peu moins de chance et qui sont un peu flippant dans le service où il est. Donc, flippez pas.

C'était plus facile à dire qu'à faire. Je n'avais pas peur des autres malades, mais j'avais peur de découvrir dans quelles conditions mon frère était hospitalisé. Je ne comprenais pas comment enfermer un malade avec d'autres malades pouvait l'aider à aller mieux.

Nous nous annonçâmes à l'accueil, puis nous fûmes dirigés dans le service d'Hugo.

Visiblement, les bâtiments n'avaient pas été refait depuis un moment. Pas étonnant vu le peu d'argent que l'Etat offrait aux services de santé. Tandis que les murs de l'accueil étaient colorés, plus on avançait du côté des malades et plus l'ambiance était froide et pesante : les murs et les sols étaient carrelés de blanc, les couloirs étroits et des cris se faisaient de plus en plus audibles à mesure que notre marche nous dirigeait vers la salle de visite.

Arrivés dans la large pièce où plusieurs familles et amis s'étaient retrouvés, je pus repérer Hugo attablé au fond de la salle, nous attendant visiblement. Lorsqu'il nous aperçu, il bondit sur ses pieds pour nous accueillir, l'air soulagé, avant de gratifier Tarek et Raphaël d'une accolade fraternelle :

– Comment ça va fréro ? demanda ce dernier.

– Niquel, je commence juste à me faire chier, rigola Hugo en soufflant.

Il se dirigea ensuite vers moi pour me prendre dans ses bras et m'embrasser le haut du crâne, puis nous nous assîmes tous autour de la table et commençâmes à discuter de tout et de rien.

Les journées d'Hugo étaient apparemment très longues maintenant qu'il avait presque totalement remonté la pente et il rêvait de pouvoir sortir. Rêve qui allait devenir réalité dans seulement une semaine. J'étais vraiment soulagée.

Jim MorrisonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant