Ah oui et c'est double update aussi, j'avais envie ! Oubliez pas le 57 avant ! Bisous et bonne nuit à ceux et celles toujours réveillés !
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– T'as le droit de sortir de l'hôpital tous les weekends ? demanda Deen à Hugo.
Nous nous affairions dans le jardin aux côté de mon grand-père depuis quelques heures. Le réveil à huit heure avait été dur pour tout le monde, mais les garçons étaient maintenant en train de bécher, planter des légumes, transporter des sacs de terreaux ou bricoler dans la vieille grande (mon grand-père voulait y aménager des chambres pour la famille toujours grandissante).
– Nan, là j'ai eu une petite dérogation parce qu'il y a eu aucun incident. En vrai je vais bien depuis quelques jours déjà, mais ils veulent pas me lâcher tout de suite.
Je me sentais encore terriblement mal d'être à l'origine de son hospitalisation. Mais alors que j'allais m'excuser, Deen m'adressa un regard désapprobateur et je me ravisai.
Je plantai ma bêche dans la terre et grimpai dessus pour l'enfoncer, sans grand succès. Je sautillai donc dessus et mes deux compères rigolèrent :
– Putain Clarkson je comprends toujours pas comment tu fais pour survivre à tes matchs, même avec une putain de bêche t'arrive pas à avoir le dessus !
– Ta gueule, y'a de la roche dessous, c'est pour ça.
– Vas-y donnes, me dit Deen, sûr de lui.
Je me marrai lorsque mes propos furent vérifiés ; le rappeur avait appuyé de toutes ses forces et l'instrument ne s'était pas enfoncé d'un millimètre :
– Alors Musclor ?
Deen me regarda dans les yeux quelques secondes en essayant de ne rien laisser paraître alors que je me moquai ouvertement de lui, puis il esquissa un sourire excédé avant de prendre sa bouteille d'eau. Il ne me fallut pas longtemps pour comprendre ce qu'il comptait faire, et je fuis à toute jambes, m'échappant dans la forêt bordant le terrain de mes grands-parents. Mais à peine eus-je atteint les premiers arbres que Deen me rattrapait, me maintenant contre lui avec un bras et me déversant le contenu de sa bouteille sur la tête de sa main libre. Je bougeais dans tous les sens en sentant l'eau froide dégouliner le long de mon dos et étouffais des petits cris.
– Putain d'abruti de con ! criai-je, et Deen fut pris d'un fou rire.
Je profitai de ce moment pour lui prendre sa bouteille des mains et lui lancer le peu d'eau qui restait, éclaboussant son visage. Ce geste calma son hilarité instantanément ; il avait les yeux fermé et recracha une petite quantité d'eau qui avait réussi à passer dans sa bouche. Je rigolai à mon tour, et Deen esquissa un sourire aussi amusé qu'agacé :
– Quelle pute.
– T'as cherché.
Il rouvrit finalement les yeux après se les être frotté, et ses iris captèrent les miennes. Il ne me fallut que quelques secondes pour céder à la tentation de ses lèvres. C'était fou à quel point je n'arrivais pas à lui résister, un seul échange de regard et j'avais envie d'être contre lui. Le rappeur ne se fit pas prier et me plaqua contre un arbre, et mes mains se perdirent dans ses cheveux tandis que ses mains remontaient sous mon débardeur mouillé.
Tous mes sens étaient décuplés en sa présence, et tout était mille fois plus intense. Je ne voyais plus que lui, ne sentais plus que son odeur, et n'entendais plus que nos deux respirations haletantes. Je ne sentais plus que son corps contre le mien, ses lèvres contre les miennes, et sa main se faufilant sous ma ceinture.
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Jim Morrison
أدب الهواةÀ la base, j'avais pas envie de me retrouver à Paris. Mais bon, j'allais pas cracher sur l'opportunité. Je laissais presque toute ma vie derrière moi, mais je me doutais pas qu'il suffise d'une côte fêlée et d'une cheville cassée pour me trouver une...