Chapitre 115. « Môme jusqu'à la mort, y'a aucun remède »

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J'ai passé l'après-midi sur les deux chapitres qui suivent, je vous avoue que j'en peux plus. En plus je suis pas satisfaite du tout de ce que j'ai fait, mais j'en avais marre parce que je suis dessus depuis le début de la semaine. Donc, bonne lecture quand même... 

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– LES FIIIIIILLES !

C'était la troisième fois que la voix de Raphaël retentissait au rez-de-chaussée et, à moitié endormie dans mon lit après une deuxième nuit au Mexique, je ne savais pas ce qui me retenait d'aller lui en foutre une.

– Je vais l'éclater putain, râlai-je.

Mon frère jumeau avait débarqué hier après-midi aux côtés du S-Croums, et j'avais été plus qu'heureuse de les retrouver pendant leur pause durant leur tournée des festivals. Mais ils étaient arrivé plus en forme que jamais, bien décidé à nous casser les couilles à toutes les heures de la journée.

– Si tu veux je t'aide, grogna à son tour Alice.

– Nan, s'il vous plaît les filles, nous demanda gentiment Ines depuis le lit à côté du mien. J'en ai encore besoin de mon mec.

– Ouais bah, ton mec est un con, marmonnai-je en enfonçant un peu plus ma tête dans l'oreiller.

– Tu es juste jalouse parce que le tiens n'est pas encore arrivé, me chambra Stine, et de part le bruit qu'elle faisait, j'en déduisis qu'elle était en train de se lever.

– N'importe quoi. J'ai besoin de personne moi, et encore moins d'un mec.

– Ah ouais t'as pas besoin de moi ?

Je sursautai quelque peu en entendant la voix si reconnaissable de mon copain, et des papillons volèrent dans mon ventre comme dans celui d'une adolescente : je ne l'attendais pas de si tôt !

Je me retournai immédiatement, les yeux toujours fermés face à la lumière qui s'infiltrait dans la pièce, et tendit mes bras comme une enfant.

– C'est le moment où je me casse pour pas voir ce qui va suivre, souffla Alice.

– Bonjour à toi aussi Lissa, fit Deen.

– Tu me saoules à tout le temps me piquer ma copine Deen Burbigo, râla ma petite sœur, sa réplique suivit d'un éclat de rire de mon copain.

– Va rejoindre ton Nekfeu, répliquai-je et j'entendis Stine et Ines continuer à la chambrer alors qu'elles semblaient sortir de la chambre.

Deen sembla s'approcher et sa main tapa dans ma paume tendue, puis mes bras s'enroulèrent automatiquement autour de son cou alors que mes jambes encerclaient sa taille façon koala. Il nous fit ensuite basculer de sorte à ce qu'il se retrouve sur le dos, puis il entoura mon corps de ses grands bras.

– Askip t'as pas besoin de moi et ça m'agrippe comme une sangsue.

– Tu veux vraiment que je fasse la sangsue ? lançai-je en approchant mes lèvres de son cou.

– Casse-toi, ricana-t-il en repoussant ma tête avec sa main avant de m'embrasser.

Je me contentai ensuite de reposer ma tête sur son torse, toujours accrochée à lui comme un koala. Ses bras se rejoignaient autour de moi, et nous restâmes dans cette position en silence assez longtemps pour perdre la notion du temps. 

Si je n'avais jamais été câline avant de rencontrer mes amis parisiens, j'aimais maintenant beaucoup le contact physique de ceux que j'aimais, et je pouvais passer des heures collée à Deen. 

Jim MorrisonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant