Jim Morrison

Chapitre 41. « Mon pote est mort là sans même me dire "Au revoir" »

Coucou ! Un petit mot pour vous prévenir qu'à partir de dimanche, je ne serai pas chez moi et j'aurai vraiment très peu de temps pour poster et ce, pendant deux semaines. Donc je ne posterai certainement pas tous les jours, je pense même que je ne pourrai poster qu'une seule fois par semaine. Donc en deux semaines vous n'aurez probablement que deux chapitres... Mais je vous promets qu'après mes deux semaines de vacances, je reviendrai avec plein de chapitres en tête et que je posterai tous les jours de nouveau ! Et puis vous avez encore tous les chapitres qui vont arriver cette semaine. Voilà voilà, c'était juste pour éviter que vous ayez une mauvaise surprise dimanche. 

Des bisous !

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Il était trois heures du matin et je ne parvenais toujours pas à m'endormir. Les images de Xavier tournaient sans cesse dans ma tête et il m'était impossible de fermer l'œil.

Ken et Raphaël m'avaient ramené une heure auparavant, et j'avais insisté pour qu'ils rentrent chez eux. Mon frère avait protesté pendant un long moment, forçant presque sa place dans mon lit comme lorsque nous étions petits, mais j'avais refusé de le laisser. En cas de cauchemar, je ne voulais être vue de personne.

Je fermai enfin les yeux vers quatre heure et fus aussitôt réveillée par la sensation des mains de Xavier sur mon corps.

Le souffle court, en sueur, et les larmes aux yeux, je me redressai sur mon lit et me passai les mains sur le visage.

Mais seule dans mon appartement, je n'arrivais pas à chasser mes cauchemars. Ils paraissaient maintenant faire partie de la réalité, et j'avais l'impression que mon agresseur se trouvait dans la pièce avec moi.

« J'en ai rien à battre de me faire réveiller la nuit si ça veut dire que je peux te faire te sentir en sécurité. »

La voix de Deen résonnait dans ma tête.

Me sentant sombrer et n'y tenant plus, je me décidai à l'appeler. Tant pis pour la barrière de l'amitié, je ne pouvais vraiment plus être seule.

Je tombai sur sa messagerie une première fois. Puis une deuxième.

Alors que je me décidai finalement à essayer de me rendormir, mon téléphone sonna :

– Maëlle ! Ça va ?

Sa voix était paniquée. Ma première réaction fut de me dire que je n'aurais pas dû l'appeler. Puis je me rappelai qu'il avait insisté :

– Je... J'ai besoin de toi.

Ma voix était si faible qu'elle me dégoûta presque.

– Bouges pas j'arrive.

Il raccrocha et je me blottis sous ma couette en attendant mon ami.

Une demi-heure plus tard, alors que je m'assoupissais, des coups répétés à ma porte me firent sursauter.

Toujours habillée du sweat et du pantalon de Deen, je sortis lentement de mon lit. J'avais essayé de me déshabiller avant de me mettre au lit mais voir mes jambes nues avait été au-dessus de mes forces.

J'avais l'impression d'être coincée entre deux mondes : je savais que je ne dormais pas, mais je n'avais pourtant pas l'impression d'être totalement réveillée. Même si j'avais allumé toutes les lumières que j'avais pu trouver, la pièce me paraissait sombre et étouffante et le silence était assourdissant.

Après avoir traversé ce qui m'avait paru des milliers de kilomètres, j'ouvris la porte au rappeur. Il était à bout de souffle, on aurait dit qu'il avait couru un marathon.