Coucou ! Alors tout d'abord, je suis désolée pour le chapitre traumatisant de la dernière fois, vos commentaires m'ont brisé le cœur. Mais je voyais pas la fin de l'histoire autrement.
Et sinon, je parle un peu de hand dans ce chapitre mais je suis toujours pas une pro dans le domaine, donc si je dis des conneries au niveau des équipes, s'il y a des handballeurs parmi vous, n'hésitez pas à me corriger. J'ai essayé de voir en fonction des archives des classements des équipes, mais j'avoue que ça me saoule de trop chercher !
Bref, plein de bisous ! ❤
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– Bonne nuit Raphy. À demain, fais de beaux rêves.
Je crois que j'avais rarement eu le cœur aussi brisé que quand la petite sortit cette phrase avec toute l'innocence du monde, croyant dur comme fer à ses paroles.
Putain, elle croyait vraiment que son grand frère allait se réveiller demain, c'était horrible.
C'est ce qui enclencha probablement un interrupteur dans la tête de Maëlle. Jusque là très calme et prenant sur elle comme jamais, elle avait pas craqué pendant la prière ni durant le silence qui avait suivit. Mais Zoé avait réduit en cendre la dernière barrière que la handballeuse avait réussi à mettre en place.
Moi, j'étais complètement ravagé.
Ça y était. Raphaël était partit. Maintenant on avait plus qu'à attendre une greffe imaginaire ou que son corps le laisse partir petit à petit.
On avait pas eu assez de temps putain. Je supportais pas de me dire que j'avais eu aussi peu de moments aux côtés d'une personne aussi exceptionnelle que Raph.
Je lui avais bien lancé un petit « J't'aime frérot » timide quand il avait fallut lui dire au revoir, mais c'était pas assez.
Tyler m'avait dit de quitter Maëlle, Raph m'avait dit de prendre soin d'elle si je me sentais de le faire. Au bord du précipice, tout ce qui lui importait encore c'était sa sœur.
Et moi j'avais hésité quelques secondes à entrer dans la chambre, à entrer pour de bon dans la vie de Maëlle en envisageant de jamais en ressortir. Max était entré en dernier, il m'avait encouragé, et j'avais bien cru que j'allais me barrer comme un lâche. Mais on aurait pas pu m'en vouloir putain, les paroles de Tyler étaient beaucoup trop vraies pour les prendre à la légère.
Sauf que je m'étais rappelé d'à quel point j'aimais Maëlle, et je savais que j'aurais préféré vivre avec la loque qu'elle allait devenir plutôt que de pas être là pour elle. J'aurais pas supporté de la laisser tomber, et je m'en voulais encore d'avoir pu y penser rien qu'une seconde.
Lorsque Maëlle sortit en trombe de la chambre, ses frères se lancèrent des regards perdus, embués de larmes.
Moi aussi je voyais pas clair putain.
Mais alors que Tyler allait suivre sa fille dehors, je me réveillai soudainement et le devançai :
– J'y vais, vous inquiétez pas, tentai-je de les rassurer.
Ils avaient besoin de prendre soin les uns des autres, et surtout d'Ines. Je pouvais m'occuper de Maëlle.
Je parcourus l'hôpital de long en large, me doutant bien qu'elle devait être dehors mais sachant pas par quel côté elle était sortie.
Putain Maëlle, t'es où ?
Plus le temps passait et plus la panique venait se mélanger à la tristesse et à la douleur. Et pourtant je savais que j'étais pas au bout de mes peines, parce que j'étais prêt à parier que quand j'allais retrouver ma meuf, mon cœur allait se briser en mille morceaux.
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Jim Morrison
FanfictionÀ la base, j'avais pas envie de me retrouver à Paris. Mais bon, j'allais pas cracher sur l'opportunité. Je laissais presque toute ma vie derrière moi, mais je me doutais pas qu'il suffise d'une côte fêlée et d'une cheville cassée pour me trouver une...