Chapitre 45. « Beaucoup de choix, une seule décision »

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Double update, n'oubliez pas le 44 avant ! :) Je suis pas particulièrement fière de ces deux chapitres, je me rends compte qu'il se passe pas grand chose, mais j'ai pas envie de balancer toutes les actions auxquelles je pense dès maintenant, ça serait beaucoup trop dense. J'espère que vous vous lassez pas ! Bonne lecture !

Et au fait, maintenant que les vacances sont arrivées, comment se sont passés vos épreuves ? Brevet/bac/partiels ou autres ? Ça m'intéresse de savoir où vous en êtes !

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Mes deux dernières semaines avaient été très chargées : avec toutes les conneries qui s'étaient passées, et parce que mine de rien j'avais eu du mal à me remettre de la fameuse soirée, j'avais pris beaucoup de retard dans mes cours alors que de nombreux oraux et autres contrôles arrivaient. De ce fait, je n'avais vu mes amis qu'en coup de vent et passai mon temps à travailler ou à m'entraîner. J'étais épuisée.

Ma « relation » avec Deen commençait donc assez mal puisque si je l'avais vu de nombreuses fois les premiers jours qui avaient suivi mon agression, je ne lui avais plus accordé beaucoup de temps depuis. Mais ce n'était pas seulement de ma faute : lui avait beaucoup d'interviews et de détails à régler pour sa petite tournée dont le premier concert arrivait très vite.

J'essayai donc de ne pas trop m'emballer par rapport à ce qui se passait entre nous. Je me savais très attachée à lui (la chaleur qui m'envahissait le ventre en sa présence ne me laissait pas me fourvoyer) mais j'évitai de développer des sentiments de peur que ça ne finisse mal avec nos vies complètement différentes. La prise de conscience de l'approche de la fin de mon contrat n'y était pas pour rien non plus.

Ma journée avait été merdique.

Ma séance d'entretien musculaire de ce matin avait été un désastre, je n'avais rien réussi à faire de mes muscles fatigués (sans raison aucune d'ailleurs) et m'était faite réprimander à plusieurs reprises. Avec mon sang chaud, j'avais dû me contenir pour ne pas en foutre plein dans la gueule de mon préparateur physique. J'avais aussi remarqué que Stine était devenue très douée quand il s'agissait de me tempérer.

L'après-midi n'avait pas été meilleure : je n'avais rien compris à mon cours de grammaire française et Jules et Clémence m'avaient bien énervé en me tannant pour que l'on commence notre exposé aujourd'hui alors qu'il était dû seulement dans deux semaines. Voilà pourquoi je détestais les travaux de groupe. Mes amis ne comprenaient pas que j'avais peut-être des choses plus importantes à faire pour le moment et que deux semaines c'était bien assez pour préparer quelque chose qui de toute façon ne nous prendrait pas plus de deux heures à faire. Je leur avais un peu crié dessus et ils avaient abandonné, et c'est dans cet état d'esprit remonté que je sortis de la fac.

Je sentis l'air frais sur ma peau et en pris une grande bouffée. Qu'est-ce que ça faisait du bien d'être sortie ! Le campus de Dijon me manquait. Il suffisait de sortir pour se retrouver au milieu de la verdure. Par beau temps on mangeait dans l'herbe, sous les rayons du soleil, et c'était très plaisant. Ici tout était à l'intérieur et le peu d'espace à l'extérieur était bétonné. C'était déprimant.

Je me sentais beaucoup plus légère d'un coup, même si la tension de la journée mettrait quelques minutes à retomber.

Je marchai en direction de mon appartement, ma musique dans les oreilles, d'un pas lent pour profiter un maximum de l'extérieur.

Soudainement, une main agrippa mon épaule et me fit sursauter. Je me retournai pour savoir qui était mon assaillant.

Mon visage s'illumina subitement en voyant le sien et je lui sautai au cou pour l'embrasser. Tout ce qu'il me fallait pour me remonter le moral ! Ses bras s'enroulèrent vite autour de ma taille alors que mes jambes pendaient dans le vide. À ce moment-là je n'avais pas grand chose à faire d'être en pleine rue au milieu des autres étudiants rentrant chez eux.

Jim MorrisonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant