Chapitre 14-1

8.2K 660 35
                                    

Au contact de mes lèvres contre son cou, la respiration de Yeraz s'accéléra. La lumière artificielle de la cheminée empêchait sa chambre d'être plongée dans la plus totale obscurité. Après la séance de répétition des danseuses, en haut du toit, je l'avais suivi naturellement chez lui. Le regard lourd d'Alistair n'avait pas réussi à me faire retrouver la raison.

Debout, au milieu de la pièce, j'inhalai profondément l'essence de son parfum jusqu'à ce qu'il me tourne la tête. Yeraz plongea sa main dans mes cheveux pour les libérer de leur élastique. De son autre main, il fit descendre la fermeture éclair au dos de ma robe avant de la faire glisser jusqu'à mes hanches. Ses doigts vinrent ensuite précipitamment caresser mes seins avec insistance comme s'il s'était retenu depuis déjà trop longtemps. Il m'aida ensuite à déboutonner les boutons de sa chemise avant de plaquer son torse nu contre le mien. Un petit cri s'échappa de moi tellement que la chaleur de sa peau brûlait la mienne. Ses lèvres remontèrent fougueusement le long de ma gorge et vinrent s'écraser violemment sur les miennes. Haletante, je lui rendis son baiser en tentant de retrouver mon souffle. Ma tête palpitait douloureusement et tout mon corps frémit lorsqu'il glissa ses doigts entre nous pour caresser mon intimité. Yeraz m'empêchait de m'écarter de lui. Son autre main posait au creux de mes reins, me tenait fermement. Il était tout en muscle et bien plus fort que je l'imaginais.

Il recula son visage pour me laisser reprendre mon souffle. Deux veines s'étaient gonflées sur son front. Ses yeux brulants de désir ne me lâchaient pas. Plus dominant que jamais, il m'entraîna contre le mur et enleva ma robe tout en continuant de me regarder droit dans les yeux. Je le suppliai du regard de m'embrasser de nouveau ce qu'il s'empressa de faire. Plaquée contre la cloison froide, je ne pouvais plus reculer. Avec son genou, Yeraz écarta mes jambes et je sentis son érection contre mon ventre. Ses allées et venues entre mes cuisses faisaient monter en moi une sensation que je ne connaissais pas. Je reculai mon visage pour pouvoir respirer tandis qu'il continuait ses mouvements de bassin. Une vague de plaisir menaçait de déferler en moi.

— Yeraz, soufflai-je, attend...je...

Il n'eut pas l'air surpris de mon état. Ses lèvres descendirent sur mes seins. La sensation exquise de sa langue contre ma peau m'obligea à fermer les yeux et à serrer les paupières. Puis, il releva son visage et avec un murmure empressé, essoufflé à mon oreille, il dit :

— Dis-moi qu'il ne t'a jamais mis dans cet état !

Je savais qu'il parlait de Caleb. Je secouai énergiquement la tête à défaut de ne pouvoir parler tellement que le plaisir me submergeait.

— Cette nuit, tu es à moi !

Sa voix aux intonations rauque, teintée de jalousie, révélait à quel point il était possessif. Yeraz glissa sa main entre mes cuisses pour s'approprier mon intimité. J'étais, à cet instant, totalement à lui.

Il laissa échapper un grognement lorsque mes doigts glissèrent dans son pantalon et se refermèrent sur lui. Excité, la respiration courte, il le déboutonna et m'offrit son membre tendu. Je tirai dessus. Il recommença à m'embrasser, le souffle plus lourd, plus impatient. Soudain, la chose qui montait en moi menaçait d'exploser. Je me mis à crier sans me soucier une seconde de savoir si nous étions seuls ou non dans la maison. Yeraz baissa un peu plus son pantalon puis me souleva contre le mur. L'orgasme arriva violemment avec ses premiers coups de reins en moi tandis qu'il resserra son étreinte pour atteindre à son tour le summum du plaisir avec une série de spasmes. 

Ugly Ronney T1 : mafia romance [Français]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant