Protection Ardente - Tome 1

* Chapitre 87 *

Je me réveille avec un large sourire aux lèvres sentant des baisers sur le visage, sentant ses caresses sur ma peau nue. J'ouvre les yeux quand j'entends ses murmures au creux de mon oreille, me disant de me lever.

Je tourne mon regard vers lui et je le vois déjà habillé, sur le lit avec un grand sourire. Je me redresse m'aidant avec mes coudes voulant un baiser, qu'il me donne avec joie.

- Bonjour, me dit-il son front contre le mien caressant ma joue avec son doigt.

- Bonjour, lui répondis-je contre ses lèvres.

- Comment tu te sens ? Me demande-t-il avec une once d'inquiétude dans son regard.

- Je vais parfaitement bien, pourquoi ça n'irait pas ? Demandais-je avec surprise.

- Disons que je t'ai fait l'amour toute la nuit et je voulais que tu rattrapes le sommeil que je t'ai fait rater, me répond-il caressant ma cuisse nue avec un sourire.

- Il est vrai que c'était la meilleure nuit de toute ma vie, riais-je me recouchant sur le lit.

Il rit à son tour et approche ses lèvres vers ma poitrine pour les embrasser. Posant sa joue sur ma poitrine, il me dit gardant le même sourire.

- Je ne peux nier que je me suis défoulé sur toi, mais j'avais trop attendu.

- Ah oui ? Monsieur était trop pressé ? Demandais-je avec un sourire moqueur.

- Exactement ! De plus, la veille de la cérémonie je ne t'avais pas avec moi alors deux jours sans te toucher c'est une vraie torture ! Grogne-t-il serrant ma taille.

- Tu n'auras plus à attendre désormais, je serai à toi pour toujours, lui dis-je passant mes mains dans ses cheveux.

- Et à jamais, ajoute-t-il embrassant mon ventre.

Depuis la veille, il n'a pas cessé de l'embrasser, de la caresser. J'ai des doutes de ce qu'il a tenté de faire, mais je ne veux pas en parler craignant de tout gâcher ; je ne veux pas tout gâcher car tout est parfait. Je ne veux pas penser à cette douleur lancinante dont je ne peux peut-être pas avoir d'enfant. Je veux profiter notre lune de miel.

Sous la couverture nue, je me redresse lui demandant quel heure il est. Mettant endormie très tard la veille à cause de nos débats intensif, j'ignore combien de temps j'ai dormi.

- Quinze heures, tu as faim ?

- Oui ! Dis-moi que tu as commandé quelque chose ! Dis-je en sortant du lit à la hâte.

Il a bien commandé quelque chose, je vois un beau plateau bien garni sur la table. Des crêpes, une salade de fruits. Toujours nue, je le remercie d'avoir commandé et je commence à dévorer mon petit déjeuner. Je meurs de faim, j'engloutie tout sous son regard surpris. Je n'ai même pas pris la peine de mettre quelque chose sur moi.

- Mange moins vite chérie, me dit-il avec inquiétude.

- Désolée... Jamais je n'ai eu aussi faim de ma vie, répondis-je en essuyant la bouche.

- Je vois ça, je prends note que de te faire l'amour toute la nuit risque de t'affamer, tente-t-il de rire me caressant le dos.

- Tu as mangé toi ? Tu as pu dormir un peu ?

- Oui ne t'en fais pas, j'ai mangé et j'ai dormi trois heures.

- C'est tout ? Dis-je inquiète à mon tour.

- Chérie tu sais bien que j'ai pris l'habitude, cela me suffit amplement, me rassure-t-il avec un sourire caressant ma joue.

- Certes mais je pensais que... Cela finirait par disparaître à présent que nous ne craignons plus rien...