* Chapitre 5 *

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Cela fait deux semaines et cinq jours que je suis enchaînée et prisonnière de Damien, et de ma tentative de fuite.

J'ai perdu le goût de la vie, je ne vais jamais pourvoir fuir d'ici, quoi je tente, il me rattrape, quoi je fasse, il m'arrête.

Le seul moyen de le fuir c'est la mort, mais je n'ai rien pour mettre fin à mes jours. Le seul moyen, c'est de me laisser mourir de faim, je n'ai plus aucun espoir. C'est la seul option qu'il me reste.

Bien sûr, cela va faire deux semaines que je n'ai pas pris de douche. Je me sens sale mais si je lui demande une douche, il va me forcer à manger et ce ne n'est pas ce que je veux. Ce que je veux c'est mourir.

J'ai pensé à me couper les veines, mais à chaque repas il me donne le même couteau ; un couteau qui ne risque pas de me blesser. Il a pensé à tout.

J'entends le verrou de la porte s'ouvrir, j'ai l'habitude maintenant, il m'apporte à manger que je ne mange pas bien sûr.

Il rentre dans la chambre encore avec un plateau dans les mains, mais je ne lui prête aucune attention. Je regarde dans le vide en face de moi, il s'assied en face de moi après avoir posé le plateau.

Il me regarde et il pose son kit sur ses genoux. Il sort le désinfectant et de nouveaux pansements, il défait mes pansements que j'ai au cou et aux doigts.

Je me laisse faire, mais en regardant les traits de son visage, ça n'a pas l'air bon.

- Il faut que tu manges pour que tu guerrisses et tu n'as que la peau sur les os ! Deux semaines et demi Gwendoline ! Dit-il en soupirant.

Il change mon pansement au cou, et ceux que j'ai aux doigts pour avoir enlevé le clou.

- Gwendoline si tu ne manges pas, je te forcerai je te l'ai dit ! Tout ce que je veux c'est te protéger et surtout te garder en vie ! Me dit-il en sortant de la chambre me laissant seule encore.

Je sors du lit et bois le verre d'eau et m'assieds au sol et je prends le coin du lit et tape sur la chaîne le plus fort que je peux ou plutôt ce qui me reste.
En espérant que la chaîne se brise même si cela ne sert à rien mais au point ou j'en suis, je n'ai que cela n'a faire. Puis j'entends une alarme qui retentit.

En commençant à être paniquée, je lâche ma chaîne et je me lève et regarde la porte mais elle n'est pas ouverte. Là sérieusement, je me demande vraiment ce qu'il se passe. Puis j'entends des coups de feu, là je panique réellement. Je lâche des cris, car des balles traversent la chambre. Je me couche à plein ventre au sol.

J'entends une explosion, la chambre en tremble légèrement je le sens, les coups de feu persistent encore. Puis le verrou se force, quelqu'un veut rentrer. Peut-être que c'est ma seule chance pour m'enfuir d'ici, je me mets à hurler " Je suis là ! " Puis j'entends des bruits de lute, et la porte s'ouvre en fracas dans la chambre. Je lâche un cri en voyant la porte au sol, avec Damien en train de se battre avec un autre homme.

L'homme en question sort son arme et le pointe vers moi, mais Damien crie un " Non ! " et désarme l'homme en arrivant à le faire lâcher l'arme. Sur le coup, je n'ai pas compris mais là autre chose attire mon regard, c'est l'arme. Je la regarde et cours vers elle le plus vite possible.

Une fois que je l'ai dans les mains, je regarde les hommes en train de se battrent. Damien arrive à le maintenir par le cou et il me regarde, moi j'ai l'arme pointer vers eux.

- Gwendoline ! Tire sur lui ! Me crie Damien en résistant bien à ne pas lâcher le cou de son adversaire.

Non je ne vais pas le faire, j'ai mieux. Je vise sur la chaîne et je tire plusieurs fois. J'avais fermé les yeux en tirant. J'entends un bruit qui fait que la chaîne s'est brisée. Le gars que Damien maintient rit de plus belle et lui dit

Protection Ardente - Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant