Protection Ardente - Tome 1

* Chapitre 99 *

Les mois précédentes, tout s'est merveilleusement bien passé. Comme convenu, j'étais venue voir Tobias chaque semaine pour un examen complet. Nous étions si heureux de voir que le bébé était bien placé, qu'il grandissait très bien et qu'il avait l'air d'être en bonne santé. Et bien que les semaines et les mois se passent à merveille, je n'ai pas arrêté les compléments prénatale.

Les jours qui ont suivi de notre arriver, je n'ai pu cacher la nouvelle à ma famille. Ce jour-là, j'ai appelé mes parents en vidéo et ma soeur et Joshua ont été présents. C'était Jess qui avait répondu à mon appel. Ils étaient si heureux de me savoir rentré, bien que surpris trouvent qu'il était un peu tôt. J'étais si heureuse de tous les voir, alors je leur avais annoncé la merveilleuse nouvelle. 

Ma soeur avait été la première à crier de joie, nos parents en avaient pleuré de joie surtout maman. J'étais obligée de leur montrer la photo de l'écographie, je leur avais montré le petit pois et ma soeur n'avait pas cessé de hurler qu'elle allait devenir une tante. J'avais tourné mon regard vers Damien qui était à la cuisine, et il en avait ri.

Mes parents m'avaient félicité, ils étaient si heureux de devenir des grand-parents. À peine le mois débuté, ma mère commençait déjà à me donner des conseils pour soulager les nausées ; des conseils que Damien acceptaient avec joie.

Mais ce jour-là, je n'avais pu leur dire ce qu'il m'était arrivé, la perte de notre premier bébé. Je ne voulais absolument pas gâcher ce moment. Je leur raconterai quand je me sentirai prête, que le moment viendra.

Les mois suivants, Damien avait déjà préparé la chambre. En deux mois, il avait absolument tout préparé. Il avait repeint la chambre en blanc et tous les meubles étaient de couleur neutre. Car Monsieur ne voulait absolument pas connaître le sexe du bébé, voulant avoir la suprise. Bien sûr j'étais extrêmement déçue comme mes parents, mais je savais parfaitement comment le punir. Je savais parfaitement les appeler si c'était un fille ou un garçon, et j'attendais ce moment avec impatience quand il me demandera les prénoms. Je lui cacherai les prénoms pour le punir.

À présent que la chambre était finie, il m'arrivait de passer mes journées à l'intérrieur. Je me voyais déjà dans le futur, le voir faire ses premiers pas, nous appeler. Je trouvais la chambre si parfaite, que je l'ai montré en photo à ma famille. Et chaque mois, je montrais les photos de l'écographie. Et sous la demande de ma mère, j'ai envoyé les photos par courrier.

Quand j'avais débuté le cinquième mois, j'avais pleuré de joie quand j'avais senti les premiers coups de pied. Bien sûr en m'ayant vu pleurer, Damien s'était inquiété mais quand j'avais pis sa main pour la poser sur mon ventre ; il avait aussi pleuré de joie ayant senti le coup de pied.

Après le cinquième mois, Tobias avait diminué nos rendez-vous voyant que tout se passait merveilleusement bien. Nous le voyons seulement deux fois par mois. Mais il nous avait bien demandé que si des douleurs apparaissaient, nous devions vite retourner le voir ; et Damien avait bien enregistré l'information.

Pour Damien, chaque jour il veillait sur moi, il était surprotecteur chaque mois qui passaient et parfois cela devenait étouffant. J'ai toujous aimé cette partie de lui et je l'aimerai toujours. Mais cela devenait beaucoup trop. Il agissait étrangement, il dormait peu et cela commençait à m'inquiéter. J'avais beau lui demander ce qu'il avait, ce qu'il lui arrivait mais il me répondait toujours la même chose. Qu'il n'y avait rien et que je ne devais pas m'inquiéter, il prétextait toujours que ce n'était pas bon pour moi et le bébé.

En ce moment, je suis en train de plier les body que ma mère m'a envoyé. Les mêmes body que Jess et moi avons porté. Bien sûr, ils sont tous de couleur neutre pour les deux sexes. Mais elle m'a envoyé des tas de vêtements, dont je commence à les adorer. Non pas parce que c'était les nôtres, il y avait vingt ans plus tôt.