* Chapitre 48 *

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! Érotisme !

Je me réveille ne sentant plus Damien à mes côtés. En ouvrant les yeux, je ne le vois pas à mes côtés. Je regarde l'heure et il n'est que trois heures du matin, on est au beau milieu de la nuit. Je me demande où il est. Je suis toujours nue, depuis la veille.

On s'est amusé toute l'après-midi. Après avoir fait l'amour trois fois près du feu, comme je lui ai demandé ; on a dansé. Je dois le reconnaître qu'on a fait un peu les fous.

On a essayé de faire une partie d'échec, mais cela a échoué. J'ai essayé de l'amadouer comme la dernière fois en l'excitant, mais il a su ce que j'ai voulu faire.

Alors il m'a laissé l'exciter et comme il l'a toujours fantasmé, il m'a fait l'amour sur la table d'échec pour se venger. Il m'avait fait l'amour dans la même position que la dernière fois, par derrière. Il s'était bien amusé à me faire payer, me faisant perdre la tête à être rapide et brutal.

Je me décide de me lever, je prends une de mes nuisette et je l'enfile. Je descends en bas et je vois une lumière provenant du sous-sol. Je vois que le feu commence à s'éteindre, que nos vêtements de la veille y sont toujours.

Je vais au sous-sol en descendant les escaliers en béton, le froid me brûle presque les pieds. Je vois sur le bureau que la mallette est allumée, comme l'ordinateur. Je vois des visages défilés avec des prix qui monte à des millions de dollars, ce qui me fait froid dans le dos.

J'entends des coups de poings et des sons rauque. Je vois que la porte est ouverte et ce qu'il m'a confessé me revient.

Je comprends vite qu'il se défoule sur un sac de boxe. Je veux le rejoindre, mais ma curiosité me pousse à regarder la mallette et l'ordinateur. Je m'assieds et je regarde les accusations de ces monstres.

La plupart sont des violeurs et des tueurs. Cela me glace le sang, surtout quand je vois leurs victimes. Je tourne mon regard vers la porte et je comprends toute suite pourquoi il se défoule.

Je me sens mal pour lui, il ne peut pas faire son travail à cause de moi ; car il doit veiller sur moi. Je prends enfin conscience que c'est dur pour lui, de veiller sur moi et de se retenir de ne pas chasser ces monstres. Je ne veux pas qu'il s'empêche de faire son travail à cause de moi. Il a besoin de se défouler, mais pas sur ce sac.

Je me lève et je le vois taper sur ce sac violemment et avec tant de brutalité. Je m'adosse contre le mur et je le regarde en serrant les bras contre moi. Il se défoule dessus sans reprendre son souffle. Je n'ai pas besoin de voir son visage, pour savoir qu'il est rempli de colère.

Le voir ainsi me fait peur, je sais qu'il ne va jamais me faire du mal ; mais je n'aime pas le voir ainsi rempli de rage, de cette colère. Son pire côté est sorti, celui qu'il ne veut pas me montrer et dont il a honte. Tout ça à cause de ses entraînements, ils ont essayé de le transformer en monstre.

Il porte des gants de boxe et continue sans cesse de donner des coups. Je me demande ce qu'il pense et j'espère qu'il ne pense pas à Tom.

Après plusieurs minutes, il cesse ses coups et souffle un bon coup. Moi, je pleure en silence. Je n'aime pas le voir souffrir, car je sais qu'en ce moment il souffre. Il se retourne subitement en m'entendant renifler, il écarquille les yeux surpris de me voir réveillé.

- Gwen ?

- Je suis désolée, je ne voulais pas te déranger... Lui dis-je en essuyant mes larmes.

- Depuis combien de temps es-tu là ? Me demande-t-il en enlevant rapidement ses gants.

- Plusieurs minutes, je ne sais pas... Je ne sentais plus ta présence, alors je me suis réveillé... J'ai vu de la lumière et j'ai très vite compris ce que tu faisais...

Protection Ardente - Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant