Protection Ardente - Tome 1

* Chapitre 1 *

Je terminai ma journée de lycée, je rentrai à pied, le seul souci ce fut qu'il fit déjà nuit car on se trouvait en hiver. Donc il faisait froid, mais cela ne me gêna pas au contraire ; j'aimai bien le froid.

Mon sac à dos sur moi, je maintenais les lanière fermement et je me dépêchai de rentrer chez moi.
Certes j'aimais bien le froid, mais ce que je n'aimais pas c'était quand il faisait nuit comme ça, j'avais peur de rentrer dans le noir. Surtout quand je passais dans une petite ruelle, c'était un raccourci mais elle n'était pas rassurante. Et le pire de tout, il plut alors je fus trempée jusqu'à l'os et bête comme j'étais, je n'avais pas pensé à emmener un parapluie. Cela m'apprendra. Bon j'aimais bien le froid, mais pas être trempée.

Je commençai à rentrer dans la ruelle et je me mis à angoisser, de plus il y avait très peu de lumière. La seule lumière que j'avais fut ma lampe torche que j'avais dans les mains. Ça bien sûr, je ne l'avais pas oublié.

Je continuai de traverser mon raccourci peu rassurant, puis en regardant le sol je vis un corps, un homme. Je lâchai un hurlement de peur en lâchant ma lampe torche.

Au départ, je ne l'avais pas vu avec ma faible lumière, puis j'avais vu la tête ensanglanté et c'était ce moment-là que j'avais hurlé.

L'homme fut étendu au sol, dos à terre baignant dans son sang. Je m'approchai doucement du corps, puis je remarquai qu'il fut gravement blessé. Je finis par conclure qu'on lui avait tiré dessus.

Je m'accroupis pour vérifier s'il était mort, mais je ne savais pas comment m'y prendre, alors je commençai à paniquer. J'essayai de prendre rapidement mon téléphone pour appeler les secours, mais j'avais du mal tant je tremblai des mains sous les effets de la panique.

Puis j'entendis l'homme gémir de douleur en fronçant les sourcils, ce qui me fit sursauter. Je compris qu'il était toujours en vie, mais avec tout ce sang je craignis que cela ne dura pas.

Puis à ce moment précis, je ne cessai de lancer des regards sur mon téléphone puis à l'homme. J'hésitai entre l'aider ou appeler les secours mais quand je le regardai attentivement, je me dis qu'il avait eu des ennuies et qu'il allait en avoir encore plus si j'appelais les secours.

Et puis, je ne voulais pas lui donner encore plus de problème. Je rangeai mon téléphone, puis je m'approchai encore plus, je me mis à genoux au sol, tant pis si mon pantalon devint sale et trempé.

Pourquoi est-ce que je faisais ça ?! Bon peut-être parce que pour la première fois je voulais aider quelqu'un, plutôt je voulais l'aider car je sentis au fond de moi que c'était quelqu'un de bien. Enfin j'espérai ne pas me faire voir au vu de ce que j'étais en train de faire.

Je retirai mon sac à dos, puis je pris ses bras et je les positionnai sur mes épaules en douceur, pour ne pas lui faire plus de mal. Je me débrouillai pour qu'il prit appui sur mes épaules.

Quand je me levai, il se leva aussi. Je reconnus qu'il était très lourd, en même temps cela se vit. Il était plutôt baraqué contrairement à moi, dont je suis une petite crevette.

En plus, il était beaucoup plus grand que moi, même en le portant sur mon dos, il me dépassa. Et moi quand je dis une petite crevette, c'était que j'étais vraiment petite alors ça ne m'aida pas. Mais je ne renonçai surtout pas au contraire, cela me donna encore plus envie de l'aider. Je le pensai, j'étais une battante. Je récupérai mon sac à dos et je marchai en direction de chez moi, pour le soigner.

Une fois rentrée à la maison, j'appelai ma famille en criant pour savoir s'ils furent là, mais vu que personne ne répondit, je constatai qu'ils ne furent pas là.