chapitre 11

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Je lâchais mes chiens et ils foncèrent immédiatement vers Atlas. Celui-ci poussa un cri de douleur lorsque l'un d'entre eux lui agrippa le dos et que la chair se déchira sous ses dents.

Il s'éloigna immédiatement d'Aselya pour se défendre, et elle en profitait pour se relever et se mettre à côté de moi.

- Je sais pertinemment que tu n'as pas fait ça dans le but de me défendre contre ce sale agresseur, alors je ne te dirai pas merci.

Je grognais et levais les yeux au ciel.

- Si tu m'avais remercié c'est sur toi que j'aurais par la suite lâché mes chiens.

Je la vis tourner la tête dans ma direction, puis elle retourna s'assoir et admira le spectacle qui s'offrait devant ses yeux comme moi.

Mon frère était désormais au sol, le visage en sang et déchiqueté. La plus part de ses vêtements étaient arrachés et l'un des chiens venait à l'instant de mordre ses bijoux de famille. Un sourire se dessinait sur mes lèvres. J'aimais voir les gens souffrir, ça m'excitait même...

Apparement cela portait un nom : c'était une déviance nommée la symphorophilie. Concrètement, c'était défini comme une excitation sexuelle provoquée par les catastrophes. C'était une réelle catastrophe de voir mon frère être castré par des chiens. C'était marrant lorsque l'on pensait qu'étant petit, c'était lui qui s'était amusé à broyer les organes génitaux des chiens et des chats qui courraient les rues. Pour le coup, il était la définition même d'un psychopathe. Moi, je n'en étais pas un.

Je possédais simplement des goûts particuliers.

Lorsque les cris s'arrêtèrent, je compris que mon frère était mort ou inconscient. J'ordonnais donc à deux de mes hommes de le sortir pour éviter qu'il ne foute plus de sang chez moi, et les chiens les suivirent pour terminer leur repas.

Lorsqu'il ne restait plus que moi et Aselya, je me tournais vers elle.

- Je rêve ou... tu es en train de bander ?

Je jetais un coup d'œil à mon entrejambe et un sourire se peignait sur mon visage. Je relevais la tête et haussais les épaules.

- Mince, est-ce que ça choque ma tendre épouse ?

Elle haussa un sourcil et croisa ses bras sur sa poitrine.

- Je n'avais encore jamais rencontré d'être aussi tordus que toi et ton frère.

- Est-ce que c'est un compliment ?

Je la prenais de cour, car elle ne sût quoi répondre.

Par la suite, je revenais au sujet de la raison de sa présence dans ce bâtiment.

- Ma patience à des limites, Aselya. Allie-toi à moi, et nous ferons de grandes choses. Tu as de la chance de ne plus avoir de famille sur laquelle je pourrais faire pression pour te faire changer d'avis. Sinon, tu aurais reçu depuis longtemps leurs organes un à un, du moins important au plus vital. De plus, j'ai autre chose à foutre que de jouer les baby-sitters pour une femme rancunière.

Un faux rire lui échappait.

- Parce que selon toi, ce n'est pas de ta faute si je suis rancunière ?

Je prenais le temps de réfléchir, puis un sourire sadique se dessinait sur mes lèvres.

- Je sais que tu tiens à ta revanche pour soigner ton ego, et pas pour venger ton père. J'ai appris pas mal de choses avant de le tuer. Je suis bien renseigné.

- Et... et alors ?

C'était la première fois que je la voyais si peu confiante.

- Je sais qu'il n'était pas un père exemplaire mais qu'il t'aimait beaucoup... même un peu trop...

Elle ne répondit pas et se contenta de me fusiller du regard tout en se levant.

- Ramène-moi à la cave, je veux me reposer.

Un sourire se dessinait à nouveau sur mon visage.

- Vos souhaits sont des ordres, ma douce...

Et je la ramenais par la suite dans la cave, tandis qu'elle restait silencieuse pour la première fois depuis que je l'avais fait kidnapper...

DétraquéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant