chapitre 65

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Les entrées arrivèrent peu de temps après et comme ce n'était pas prévu que je me joigne à eux, je n'avais rien à manger. Cela m'importait peu, je n'étais pas là pour ça.

- C'est donc pour ça qu'il faut être de plus en plus méfiant avec la mafia Serbe, conclut Atanas suite à une question posée par un des types.

- Atanas vous a-t-il raconté sa passion malsaine d'enfermer des gens dans des espaces clos et humides ? lançai-je soudain.

- Dégage, Aselya, ordonna-t-il fermement.

Je levais les yeux au ciel.

- Ne sois pas gêné mon chou, il n'y aucun honte à avoir.

Il commençait à taper frénétiquement du pied sur le sol et je compris vite que j'étais en train de le pousser à bout.

- Excusez-moi pour ce contretemps, dit-il alors en direction de ses associés. Ma cousine.

- Sa cousine avec qui il rêve de coucher, lançai-je en plaçant mes mains autour de ma bouche comme s'il s'agissait d'un secret.

- Je peux le comprendre, vous êtes vraiment splendide, lança un type blond d'une trentaine d'années, sûrement le plus jeune parmi ses associés.

Je lui envoyais un sourire enjôleur tandis qu'Atanas reprenait la parole.

- Nous ne sommes pas là pour parler d'elle. Avez-vous un plan contre les Serbes ?

- Et sinon, vous avez quelqu'un dans votre vie ? me demanda le blond.

- Voyons, seriez-vous intéressé par moi, monsieur ?

- Peut-ê...

Il fut couper par le poing d'Atanas qui s'abattît sur la table.

- Tu dégages tout de suite, lança Atanas dans ma direction. Sinon, tu retrouveras la cave.

Mes sourcils se froncèrent et je le fusillais du regard. Il savait parfaitement comment me menacer. Et bien malgré mon envie de continuer à l'agacer, je ne souhaitais pas retourner dans cette cave. Alors lentement, très lentement, je me levais, envoyais un baiser volant au blond trentenaire, et prenais la direction de ma chambre.

Sur le chemin, je croisais mon chien Spasitel qui semblait être occupé puisqu'un des hommes d'Atanas l'avait muselé, comme prêt à attaquer quelqu'un. Je lui faisais une caresse et partais dans ma chambre.

Une fois à l'intérieur de cette dernière, je retirais la robe que je n'avais pas eu l'occasion de porter pendant bien longtemps et enfilais une robe de nuit sexy mais confortable.

Je faisais une tresse à mes cheveux pour ne pas qu'ils me dérangent pendant la nuit lorsque la porte s'ouvrît brutalement sur l'homme que j'avais assommé avec la conserve pour m'échapper de la cave.

- Ah, je trouve enfin ta chambre sale vipère.

- On ne t'a jamais appris à frapper avant d'entrer ?? lançai-je en me mettant de bout et en croisant mes bras sur ma poitrine.

Il s'approcha vite de moi, et c'était alors que je constatais qu'il n'avait qu'une petite égratignure à cause de mon coup. Dis donc, il s'en était bien sorti.

- Ça t'amuse de m'avoir frappé ?? s'exclama-t-il.

- Franchement, ouais.

Il lorgna sur mon corps dénudé un instant, avant qu'un air véhément ne ne se dessine sur son visage.

- Je comprends pas pourquoi le détraqué ne t'a pas encore tué. Tu ne mérites que ça. Une femme à la tête de la mafia, non mais quelle idée.

- Oh je t'en prie, tu fais maximum 1 mètre 70 les bras levés, je suis plus grande que toi. Partant de ce principe là, tu n'as pas ta place dans la mafia non plus.

- Salope !

Et dans un geste que je n'avais pas vu venir, il me mît un coup de poing dans le bas du ventre. Je me pliais en deux sur moi-même et un petit cri de douleur m'échappa malgré moi. Il quitta ensuite ma chambre tandis que je me laissais glisser au sol à cause de la douleur. Putain, il ne m'avait pas loupé...

DétraquéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant