chapitre 79

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Salut, j'ai fini d'écrire Détraqué et je vous annonce que le livre contiendra 96 chapitres et un épilogue :)

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Une heure et demi plus tard, nous arrivions devant une charmante et tranquille petite maison perdue le long d'une route sûrement très peu empruntée puisqu'elle était entourée d'une forêt et d'un lac. Nous descendions et alors que je m'apprêtais à prendre ma valise, Atanas me devançait et s'en emparait. Puis, une fois devant la porte, un petit sourire se dessinait sur ses lèvres.

- Je ne peux pas ouvrir la porte avec nos deux valises. Prends les clés dans ma poche.

Je haussais les sourcils, puisque la poche en question se situait juste à côté de son entrejambe. Alors, exprès, je glissais ma main dans sa poche et faisais exprès de le frôler. Il me regardait avec intensité et je finis par sortir les clés et ouvrir.

L'intérieur de la maison était superbe, tout en bois. Ça faisait très pittoresque. De l'autre côté, il y avait un jardin qui menait directement sur le lac.

- Tes cadavres ne vont pas te manquer dans un environnement si tranquille ? le questionnai-je alors.

- Surement, si. Au pire, je te tuerais et ça me fera de la compagnie.

Je soupirais.

- Tu as vraiment un humour très spécial.

Il haussait les épaules.

- C'est vrai, les gens rigolent peu souvent quand je fais de blague. Enfin la plupart du temps c'est parce qu'ils sont bâillonnés et en train de se faire torturer.

Je secouais la tête tandis que Spasitel prenait ses aises sur le canapé. Je le rejoignais.

- Alors, tu as déjà des idées pour anéantir la mafia Serbe ? demandai-je.

Même si nous étions dans cette maison reculée pour notre propre sécurité, nous étions aussi là pour élaborer un plan pour pouvoir retourner en Bulgarie en toute sécurité.

- À vrai dire oui, j'en ai une. Mais c'est extrêmement risqué.

Un rire moqueur m'échappait.

- Depuis quand est-ce que tu te méfies de ce qui est risqué ?

- Parce que ça t'inclût toi.

Je haussais les sourcils.

- Et je peux savoir de quoi il s'agit ?

Il venait s'installer à mes côtés et Spasitel grogna.

- J'ai éduqué ce clebs et il ose me grogner dessus. Il est plus audacieux que la plupart de mes hommes.

Je secouais la tête.

- Bon, voilà mon idée. Je te cède au chef de la mafia Serbe Igor Markovic, et vous prévoyez le marriage. Comme ça, le jour de votre marriage, toute la mafia serbe sera réunie. Et par la suite, la mafia Bulgare intervient avant qu'il ne puisse embrasser la mariée. Et puis dans la suite naturelle des choses, on les liquide tous.

Ma bouche était entrouverte. C'était un plan très ingénieux mais effectivement, affreusement risqué.

- Mais tu risques de perdre énormément d'hommes, non ?

- Oui, et ? Je n'y tiens pas particulièrement. On est plus nombreux que les Serbes alors normalement il n'y a pas de raison que ça échoue.

Je hochais la tête.

- Mais quand est-ce que tu as pensé à ça ?

- Dans l'avion.

- Si nous avons déjà un plan, à quoi est-ce que ça nous sert de rester en Italie plus longtemps ?

Un sourire qui voulait tout dire se dessinait sur ses lèvres.

- Maintenant que tu es mienne, je veux profiter un peu de toi.

Le même sourire apparut sur mon visage.

- Ah oui ? Alors ça veut dire quoi, je suis ta copine ou un truc dans le genre ? Ça paraît encore plus ridicule formulé à voix haute.

- Je n'emploierais pas le terme « copine » non plus. Je dirais plutôt que tu es ma compagne et mon alliée.

Je faisais mine de réfléchir quelques instants.

- Oui, ça me va.

Il se rapprochait encore de moi et posait sa main bionique sur mon avant bras. Comme elle était froide, une nuée de frissons parcourut mon bras. Puis, il approchait son visage du mien et commençait à m'embrasser. J'aimais comment ce séjour en Italie débutait...

DétraquéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant