chapitre 63

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Je m'approchais de ma table d'instruments et me demandais ce que j'allais bien pouvoir lui faire. Mon sourire s'agrandit lorsqu'une idée me vint en tête. Je m'emparais d'un scalpel très fin ainsi que d'une seringue remplie de GHB, et me rapprochais de mon prisonnier.

- Peut-être que si tu me donnes des infos sur les plans de la mafia Serbe, je pourrais abréger tes souffrances plus rapidement.

Il m'insulta en anglais de « motherfucker » et je compris donc qu'il ne comptait pas se montrer coopératif.

- Très bien, dans ce cas je vais te refaire le portrait au sens littéral du terme.

Il fronça les sourcils et j'en profitais donc pour lui insérer la seringue de GHB, puis en vidais le contenu dans son organisme. Il se débattait alors j'attendais quelques minutes que les effets commencent à apparaître. Rapidement, il commença à se calmer et à s'immobiliser. Je lui en avais donné une quantité qui pourrait sûrement le tuer au bout de quelques heures, mais ce n'était pas important puisque je l'aurais moi-même tué avant. Je prenais le temps de regarder son visage.

- On va commencer par le front, ok ?

Toujours bâillonné, il ne pouvait pas répondre. Alors, j'approchais le scalpel de son front et commençais à lui ouvrir la peau. Je traçais tout le contour de son visage de la même manière. Maintenant, j'allais devoir bien m'appliquer si je voulais le garder vivant et conscient. Je commençais donc à gratter la peau du front pour le dépecer vif. Je m'appliquais, j'adorais faire du travail soigné. Il hurlait sous son bâillon. C'était très satisfaisant, bien mieux qu'une musique d'ambiance.

Ensuite, je commençais à enlever la peau autour de ses yeux. C'était assez dur et complexe, mais comme ce n'était pas la première fois que je faisais cela je me débrouillais plutôt pas mal.

Bientôt, la peau du haut de son visage était entièrement décollée. Je voyais sa chaire suintante, ses yeux écarquillés et il était toujours conscient, toujours en train de hurler sous son bâillon. Je lui souriais tout en continuant mon travail. Je décollais ses joues, puis le dessus de son nez, et enfin le menton. J'avais presque terminé. Je faisais bien attention à ne pas la déchirer à un quelconque endroit, puis finissais enfin de la décoller entièrement de son visage.

Je tenais désormais la peau de son visage dans mes mains et la secouais sous son nez. Sa chair était rougeâtre et luisante, comme brûlée.

- On s'amuse encore un peu ? lui proposai-je.

Je me dirigeais donc vers le seul petit miroir de la pièce, et collais sa peau sur mon propre visage. C'était assez amusant, je me voyais sans me reconnaître. Ensuite, je m'approchais de lui.

- Bouh ! Alors, ça le fait pour halloween ?

Il hurla à nouveau et je commençais à le trouver ennuyant. Alors, je m'approchais du corps inerte de la prostituée, le détachais et m'en emparais. Et là, je commençais à la faire tourner avec moi, comme si nous dansions, tout en mimant un air musical.

- Regarde, je suis un gentleman, j'invite une femme à danser. Même si au fond, ce n'est pas elle que je vois dans mes rêves. Non je plaisante, je rêve rarement. Qu'y a-t-il, tu pleures ?

Mais oui, c'était bien des larmes que je voyais couler le long de son visage. Un rire m'échappa et je lâchais le corps de la prostituée pour m'approcher du Serbe.

- Une dernière faveur avant que je ne mette fin à tes jours ?

Il commença à parler mais un autre rire m'échappa.

- C'est vraiment dommage, je n'entends rien de ce que tu dis avec ce bâillon. Laisse-moi te l'enlever.

J'approchais mes mains de son visage et au dernier moment, les éloignais.

- Eh non, je plaisante. On n'est pas au pays des merveilles ici. Quoique, quand je vois ta tête je me pose la question.

Je m'emparais ensuite d'une scie, la posais sur son cou et commençais à trancher sous ses suppliques inaudibles. Et petit à petit, la tête se détachait du corps tandis que le Serbe mourrait assez vite en se vidant de son sang sur mes pompes et mes mains.

Quand la tête ne fut plus reliée que par un os, je mettais un grand coup de pied dedans et elle partie rouler sur le sol. Un énième sourire naissait sur mes lèvres tandis que je touchais la peau de son visage, toujours sur le mien.

Je venais enfin de finir de passer la haine que j'éprouvais pour Aselya sur ce type. Et c'avait été vraiment bon...

DétraquéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant