chapitre 74

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Atanas

Alors que je venais de me retirer d'Aselya et de m'allonger à ses côtés, elle se redressait et commençait à m'observer.

- Je peux faire installer une photo de moi dans ta chambre si tu aimes tant me regarder, lançai-je alors avec sarcasme.

Elle penchait la tête sur le côté.

- On a oublié le préservatif et tu ne t'es pas retiré à temps, si tu me files une maladie ou si tu me mets en cloque, je t'assure que je t'égorge.

Je tournais la tête vers elle, un sourire amusé sur le visage.

- Niveau maladie, je pense que c'est plutôt à moi de m'inquiéter. Je ne suis pas sans savoir que tu aimes beaucoup la compagnie des hommes, parfois même des femmes. Concernant une éventuelle grossesse, tu devrais être contente, ça signifierait que ton héritier pourrait se manière assurée reprendre le rôle de chef de la mafia Bulgare à ma mort.

Elle haussa les sourcils.

- Je ne veux pas de gosse. Il est hors de question que je souffre et détruise mon corps pour un gosse qui chialera et m'empêchera de dormir la première partie de sa vie, et qui sera ingrat et buté durant l'adolescence.

Je ne pouvais empêcher un rire moqueur de m'échapper.

- Allies-toi à moi, dis-je alors.

Elle me regardait désormais comme si je venais moi-même de me crever un œil à mains nues.

Comme elle ne répondait pas, je posais ma main bionique sur son ventre et comme elle était en acier, elle était très froide comparée à la chaleur de son corps dû à l'exercice. Elle sursauta et balaya ma main. Puis, elle se levait et se dirigeait vers sa salle de bain mitoyenne.

- Il y a toujours quelque chose en moi qui m'empêche de m'allier à toi, Atanas. Je me sentirais pire qu'une traître de faire ça.

Je hochais lentement la tête. Peu importait, je finirais par la convaincre un jour, j'en étais certain. Comme elle s'enferma dans sa salle de bain, je compris qu'il était désormais temps pour moi de m'en aller. Alors, je me rhabillais et me rendais dans ma chambre. Je me mettais face à mon miroir et recoiffais mes cheveux à la perfection. Puis, j'allais me doucher et me rhabillais. Bien que je venais de passer un très agréable moment avec Aselya, j'avais quelque chose à faire désormais.

Je partais chercher mes quatre doberman dont celui qu'Aselya semblait avoir choisis comme meilleur ami, et les emmenais tous les quatre dans ma voiture : une lamborghini noire. Ils m'obéissaient au doigt et à l'œil.

Il fallait que j'aille à la rencontre d'un homme fait prisonnier par les miens. C'était un serbe qui apparement, était trop baraqué pour être transporté jusqu'au QG. Je saurais le faire parler. Et s'il refusait de parler, alors je laisserais mes chiens se régaler avec son corps encore vivant. Quoique, qu'il parle ou pas il finirait par servir de pâté pour chien.

Une fois arrivé sur place, un grand hangar semblant vide m'apparut. Je faisais sortir les chiens et leur ordonnais de marcher au pied tout autour de moi.

- Ah, vous voilà ! lança un de mes hommes en m'apercevant. Le type est à l'intérieur. Il a déjà mis deux hommes à terre, faites attention.

Je soupirais.

- Est-ce que je ressemble à tout le monde, moi ? Je ne crois pas.

Et il se prit une balle dans la tête tirée par mes propres soins. Je souffrais peut-être d'un trouble narcissique, mais je n'en avais pas grand chose à faire. J'ouvrais les grandes portes du hangar et aperçus l'homme que j'allais faire parler, entouré par une dizaine de mes hommes de main.

- Sortez tous, il est temps que j'ai une conversation avec Hulk, lançai-je.

Ils s'exécutèrent et l'homme en face de moi grogna.

- Pardon, King Kong si tu préfères, c'est vrai que tu es recouvert de poils plus longs que mes propres cheveux.

Il fronça les sourcils et un rictus se dessinait alors sur mes lèvres. J'allais bien m'amuser...

DétraquéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant