J'ordonnais à mes chiens de rester assis et je m'approchais du type. Il n'y avait désormais plus que lui et moi. Sauf que moi j'étais armé et que lui ne possédait rien à part ses muscles. Il était immense : environ deux mètres, et devait bien peser 130 kilos.
- Alors je vais t'expliquer comment ça se passe, commençai-je. Ou tu coopères et j'abrègerais vite tes souffrances, ou tu ne coopères pas et tu vas souffrir.
- Je ne coopérerai pas.
- Oui, c'est ce que vous dites tous au début.
Je sifflais et l'un de mes chiens s'approchait de moi. Chacun réagissait à un sifflement différent.
- Attaque.
Et immédiatement, le chien se jeta sur Hulk en lui mordant férocement le bras. Un cri échappa à l'homme, qui s'effondra au sol. Le doberman lui mordit ensuite une partie de l'épaule, qu'il arracha.
- Au pied.
Le chien revenait donc s'allonger à côté de moi et commençait à déguster son morceau de viande.
- Tu n'as toujours rien à dire ?
- Quelles sont tes questions ?! s'exclama l'homme.
Oh, c'était plus facile que ce que je ne pensais.
- Quelles sont les plans de la mafia Serbe ?
- Elle... elle compte mener une grosse attaque.
- Quand ??
Il soupirait.
- Je ne peux pas en dire plus !
Je haussais les sourcils.
- Spasitel ! lançai-je, et le chien accourut à mes pieds.
Le type se méfiait et se redressait, l'épaule et le bras en sang.
- Attaque.
Il partit en courant et s'accrocha à l'entrejambe du Serbe, qui hurla de douleur et lui mit un grand coup de pied pour le dégager. Un cri de douleur échappa au chien. Mes sourcils se froncèrent, je sortais mon couteau et me précipitais vers le type pour le lui mettre sous la gorge.
- Ce chien-là tu n'as pas intérêt à y toucher. Tu as cinq secondes pour parler avant que je ne lâche tous mes clebs sur toi.
- Mais je...
- 5 !
Il respirait bruyamment et de manière désordonnée.
- 4 ! 3 !
- Ok, ok... je ne sais pas précisément quand l'attaque va avoir lieu, mais ça surviendra au début du mois prochain...
Je hochais lentement la tête.
- Très bien. Merci pour ta coopération.
Et je lui tranchais la gorge juste assez pour le mettre hors d'état de nuire, mais pas assez pour le tuer rapidement. Il s'écroula au sol en s'étouffant dans son propre sang et je vis mes chiens se lécher les babines et trépigner d'impatience. Ils savaient que le festin arrivait quand le sang se répondait abondamment.
- Bon appétit, lançai-je avant qu'ils ne se précipitent sur le Serbe encore à moitié vivant.
Des mini cris de douleur lui échappaient pendant que les chiens dévoraient sa chair, mais comme il avait les cordes vocales à moitié coupées, il n'émettait pas beaucoup de décibels.
- Aselya criait plus fort que toi pendant que nous couchions ensemble, remarquai-je alors.
Et enfin, le silence se faisait, signe qu'il était mort. Alors, pendant les minutes qui suivaient, je m'adossais contre un mur et observais mes chiens en train de manger cet homme juste sous mon nez.
Lorsque ce fut fini, je sortais du hangar et ordonnais à trois de mes hommes de les nettoyer avant qu'ils ne montent dans ma voiture. Puis, je reprenais la route et rentrais au QG. J'étais en danger à cause de la mafia Serbe et ça m'agaçait beaucoup de ne pas avoir les choses en main. La seule solution que je voyais était de partir m'isoler en sécurité pendant que je concoctais un plan pour les nuire.
Une fois arrivé au QG, je prenais le chemin de mon bureau et fronçais les sourcils en voyant de la lumière dedans. Je poussais la porte, mon arme en main, et la rangeais en apercevant Aselya, l'air furieux. Elle tenait un papier que je reconnaissais entre ses mains. Je l'avais déjà vu et comptais le lui montrer pour asséner le coup de grâce, mais elle était venue fouiller dans mon bureau et l'avais trouvé avant. En m'entendant, elle relevait la tête vers moi.
- Dis-moi que ce papier est faux et que mon père n'a pas signé un contrat de marriage pour me faire épouser le chef de la mafia Serbe juste avant sa mort ?
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Détraqué
Любовные романы« Le detraqué », c'était ainsi qu'était surnommé Atanas, le tout nouveau chef de la mafia bulgare, après avoir tué l'ancien chef et pris sa place. Il était connu pour être sans pitié et complètement fou, et lorsqu'il avait une idée en tête, absolume...