Nous atterrissions en Bulgarie vers 3 heures et demi du matin. Heureusement que le QG avait sa propre piste d'atterrissage. Maintenant, je devais me faire des bleus pour montrer à Igor a quel point j'étais une femme soumise. Alors, Atanas et moi gagnions la pièce principale et j'inspirais un grand coup, prête à encaisser.
- Vas-y, frappe-moi en plein visage, lançai-je.
- Tu rêves, si tu penses que je vais abîmer ce joli visage de mes propres mains. Youss, fais-le.
Youss, l'un des hommes d'Atanas qui n'était pas loin, s'approchait de moi.
- Je ne suis pas sur de comprendre, vous voulez que je... frappe Aselya ?
Il hocha la tête. Youss semblait hésitant.
- Je n'ai pas toute la journée devant moi. Je suis également à la tête de la mafia et je t'ordonne de me frapper.
Sans perdre plus de temps, il obéissait et envoyait son poing valser dans mes lèvres. Le goût métallique du sang envahissait aussitôt ma bouche. Un coup de feu retentit alors et sans grand étonnement, je remarquais qu'Atanas venait de le tuer.
- Je ne comprends pas comment il peur encore y avoir des gens qui travaillent pour toi, lançai-je. Il est hors de question que tu sacrifies un autre de nos hommes, on en a besoin pour l'attaque contre la mafia Serbe. C'est toi qui va me faire la prochaine blessure.
Je m'approchais donc de lui et m'emparais de ses mains, que je vins placer autour de mon cou.
- Étrangle-moi assez fort pour m'en laisser des marques violacées.
Un espèce de sourire sadique prenait place sur son visage.
- Attention, il se pourrait que j'aime tellement la sensation que je ne m'arrête pas à temps.
Je lui mettais un coup sur sa cicatrice et il grimaça immédiatement.
- C'est bon, tu as les idées bien remises en place ?
Pour toute réponse, il me lançait un regard ennuyé. Ensuite, je sentais ses mains commencer à exercer une légère pression sur mon cou. Il y allait doucement, mais serrait tout de même de plus en plus fort. Je ne quittais pas son regard tandis qu'il s'exécutait, et il ne lâchait pas le mien non plus.
Ça dura plus d'une minute. Il faisait attention à ne pas me serrer trop fort mais à maintenir une prise suffisante pour me laisser une bonne marque. Et enfin, quand il enlevait ses mains, je reprenais mon souffle et j'avais la sensation de revivre.
- Alors, dans quel état est-ce que je suis ? demandai-je.
- Tu as la lèvre qui commence déjà à enfler et le cou très rouge. C'est parfait.
Je hochais la tête.
- Je crois que je vais aller dormir maintenant. Tu viens avec moi ?
Il hochait la tête et venait avec moi dans ma chambre. Soudain, je réalisais que je n'avais jamais vu la sienne. Peu importait, j'étais bien trop fatiguée et angoissée pour penser à ça. J'enfilais donc ma nuisette et le retrouvais, déjà allongé dans mon lit.
- Qu'est-ce que nous pourrions faire de ce dernier soir ensemble ? demanda-t-il alors.
Pour toute réponse, je montais sur lui et me plaçais de manière équivoque.
- J'ai bien une petite idée...
Et tandis qu'il me retournait pour que je sois sur le dos, il écartait mes jambes et positionnais son visage entre celles-ci.
- Tu m'as dit que tu était fatiguée, laisse-moi t'aider à te relaxer...
Et tandis que je me mettais à sourire, il commençait à me caresser d'une manière qui me semblait plus que divine. Il savait y faire et le pire dans tout ça, c'était que ça me relaxait réellement. Le plaisir était intense et j'aimais ce qu'il me faisait...
Il n'était pas égoïste, il s'occupa de moi pendant une bonne dizaine de minutes avant de finalement se recoucher à mes côtés dans le lit. Et puis enfin, contre toute attente, je finissais par m'endormir pour la dernière fois dans mon lit avant de risquer ma vie pour sauver la mafia Bulgare...
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Détraqué
Lãng mạn« Le detraqué », c'était ainsi qu'était surnommé Atanas, le tout nouveau chef de la mafia bulgare, après avoir tué l'ancien chef et pris sa place. Il était connu pour être sans pitié et complètement fou, et lorsqu'il avait une idée en tête, absolume...