chapitre 41

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Écoutez la chanson nommée juste en dessous en lisant ce chapitre :)
insta : lauradecque

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Tandis que « Heavy in your Arms » de Florence + The Machine résonnait depuis le ré de chaussé, elle claqua la porte de sa chambre derrière elle et je l'ouvrais ensuite pour la suivre.

Elle se regardait dans le miroir de sa coiffeuse et elle avait l'air à deux doigts d'exploser.

- J'en ai marre ! J'en ai vraiment marre !

Les mains dans les poches de mon pantalon, je l'observais.

- J'en ai marre ! répéta-t-elle.

Et à ce moment-là, elle cogna son reflet dans le miroir de ses deux poings. Ensuite, elle s'empressa d'enlever la nuisette pleine de sang qu'elle portait, et elle se précipitait dans la salle de bain.

- J'en ai marre ! hurla-t-elle à nouveau.

- De quoi as-tu marre ? la questionnai-je alors.

- Mais de tout ça ! fit-elle en ouvrant ses bras. De cette mafia que j'aurais dû contrôler mais qui m'a échappée ! J'aurais été puissante, et aucun homme n'aurait osé tenté de m'agresser ! Il ne savait même pas qui j'étais !

Eh bien finalement, elle avait fini par le faire son discours. Je penchais la tête sur le côté.

- Après, tu portais un masque donc c'est plutôt logique qu'il ne t'ait pas reconnu.

- Oh ferme-la.

Je haussais les sourcils tout en me posant contre un des murs de sa salle de bain.

Elle observa son reflet sans rien dire pendant plusieurs secondes avant de se rendre dans sa douche et d'allumer l'eau. Elle était encore en sous-vêtements et portais encore ses cuissardes, mais elle ne semblait même pas le remarquer. Je voyais donc la cicatrice de la balle que j'avais tiré dans sa jambe. Voyons Atanas, on ne doit pas être aussi violent avec les femmes qui nous attirent.

- T'attends une invitation ou quoi ?? Sors ! lança-t-elle.

Je sortais donc de la pièce en m'emparant de mon téléphone. Là, j'y écrivais un message à l'un de mes hommes pour lui dire de couper l'eau chaude du QG pendant la prochaine heure. Aselya était peut-être en craquage, mais ce n'était pas une raison pour me manquer de respect.

Lorsqu'elle sortit de la salle de bain cinq minutes plus tard, elle avait ses cuissardes à la main et elle ne fit aucune remarque sur l'eau froide. Elle fouilla dans son dressing et dénicha une robe en soie blanche. En me tournant le dos, elle retira son soutif trempé et l'enfila.

Ses cheveux mouillés retombaient le long de ses épaules et je ne pouvais m'empêcher de remarquer que cette nouvelle tenue était indécemment transparente. Cela me plaisait. Ainsi, les gens présents ce soir sauraient que j'étais accompagné par une femme plus que charmante.

Assis sur son lit depuis qu'elle m'avait dit de sortir, je me levais enfin et lui tendais mon bras.

Elle le prit en levant les yeux au ciel mais ne dit rien pour une fois. Nous descendions par la suite les marches qui nous ramenaient au ré de chaussé et plusieurs regards se tournèrent vers celle qui était à mon bras. Il fallait dire qu'elle n'avait pas laissé une forte impression qu'à moi en sortant de la pièce couverte de sang...

Elle lâcha mon bras et commençait à observer l'une des stripteaseuses. Cette dernière lui mima un bisou avec ses lèvres, et Aselya lui en envoya un en retour avec sa main. Alors, je me rapprochais d'elle et murmura à son oreille.

- Tu sais ce soir tu peux faire tout ce que tu veux, personne ne t'empêche d'aller la rejoindre...

Elle tourna la tête dans ma direction et sembla peser le pour et le contre dans sa tête. Et quelques secondes plus tard, sa décision était prise. Elle monta sur le spot de la stripteaseuse et un petit sourire apparut au coin de ses lèvres.

Oh, j'allais apprécier les prochaines minutes...

DétraquéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant