Chap 27 : clôture tome 2

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Plus tard, Sohan se rend auprès de Keiji pour lui exposer sa solution concernant l'hébergement de Mikina. Le Roi approuve la proposition et demande à Sanji de partir à la recherche de la jeune femme pour la ramener au palais. Sanji s'exécute rapidement et revient avec Mikina. Elle accepte la proposition avec beaucoup de reconnaissance avant d'être accompagnée jusqu'à la chambre de Nohlan par le prince.

— Mikina... murmure Nohlan en la voyant devant sa porte, ses yeux s'illuminant, un mélange de soulagement et de joie éclairant son visage fatigué

Elle lui sourit, visiblement émue.

— Viens, entre, installe-toi, dit-il en s'écartant pour la laisser passer.

Sanji s'éclipse discrètement après un dernier signe de tête à Nohlan, ses pas résonnant doucement dans le couloir de pierre du palais. Le silence retombe, amplifié par l'écho lointain de la vie nocturne du château. La porte se referme doucement derrière lui, isolant Nohlan et Mikina dans l'intimité tranquille de la chambre.

— Alors, tu as dormi dehors pendant tout ce temps ? Pourquoi ne m'as-tu rien dit ? questionne Nohlan, la voix teintée d'inquiétude.

— Tu avais déjà suffisamment de problèmes et je ne suis pas du genre à me plaindre, tu devrais le savoir, répond Mikina avec un sourire doux mais fatigué.

Nohlan serre les poings, essayant de contenir sa frustration.

— Tu aurais dû me le dire, insiste-t-il. Je veux être là pour toi comme tu l'as toujours été pour moi.

Mikina pose une main sur son bras, son regard se faisant plus intense.

— Je sais, Nohlan. Et je t'en suis infiniment reconnaissante. Mais maintenant, je suis ici, grâce à toi.

Nohlan relâche lentement ses poings, se laissant apaiser par le contact de Mikina.

— Oui, tu es ici maintenant, murmure-t-il. Et je veillerai à ce que tu te sentes chez toi. Dès aujourd'hui, tu ne manqueras plus de rien, je te le promets. Je ferai tout pour subvenir à chacun de tes besoins.

— Merci, Nohlan, tu es tellement adorable avec moi, dit-elle avec un sourire. Les autres ne te connaissent pas aussi bien.

— Les autres n'étaient pas là comme toi, Mikina, répond-il doucement.

Mikina rougit légèrement et tente de changer de sujet.

— Et sinon, comment te sens-tu sans les injections ? demande-t-elle, cherchant à détourner l'attention.

Nohlan sourit, un éclat apaisé dans les yeux.

— C'est toi qui as parlé à mon père de mes injections, n'est-ce pas ? dit-il doucement.

— Je l'ai fait pour ton bien, Nohlan, murmure-t-elle, un peu gênée

— Et je t'en remercie, l'interrompt-il, posant une main sur la sienne. Je n'avais pas le courage de le faire moi-même. Et en ta présence, je me sens bien, ne t'inquiète pas pour moi.

Mikina rougit encore plus, touchée par ses mots.

— Tu veux peut-être te détendre ? propose-t-il en se levant. Viens, je vais te montrer la salle de bain. Fais comme chez toi, je ne te dérangerai pas.

La jeune femme acquiesce, une confiance totale dans ses yeux. Elle sait que Nohlan a toujours été très respectueux envers elle et qu'elle est en sécurité avec lui.

Après son moment de détente, Mikina rejoint Nohlan, qui s'occupe comme tous les soirs en faisant des exercices de musculation avec le matériel à sa disposition. Elle l'observe en silence, se mordant inconsciemment la lèvre en admirant la carrure du jeune homme. Lorsqu'il constate sa présence, Nohlan remet rapidement son t-shirt.

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