Chapitre 19

670 86 3
                                    

La belle recula instinctivement.

- Pourquoi ?

- Eh bien pour la simple raison que j'ai envie de passer cette nuit en votre compagnie, répondit lentement le jeune homme.

Il s'approcha et lui prit les mains dans les siennes. Élisabeth le regardait des ses yeux bleus, nerveuse.

- Vous avez dit que vous ne feriez rien qui n'aille à l'encontre de mes principes, rappela la belle

- Ah. Et quel est votre principe dans cette situation?

- Pas de sexe avant le mariage.

Julian releva les sourcils.

- Vraiment ? Même si je vous en donne l'ordre ?

- Vous m'avez promis. Et je sais que vous êtes un homme de parole, dit-elle.

Il ne répondit rien et se contenta de la regarder intensément, pendant ce temps, il s'amusait à dessiner des cercles dans les paumes des mains de sa partenaires. Cela la troublait. Elle enroula machinalement ses mains autour de celles du comte.
Julian interpréta cela comme un signe d'approbation et soupira avant de l'embrasser à nouveau. Elle se laissa aller aux sensations qui s'emparaient d'elle et ne sentait plus le sol deux secondes après. Julian la porta et la déposa délicatement sur le lit. Il resta au dessus d'elle et reprit le contact avec les lèvres rouges d'Élisabeth tout en laissant balader sa main droite sur la jambe de la brune avant de remonter à sa cuisse. Il la sentit frissonner et esquissa un sourire. Le brun abandonna les lèvres pulpeuses et explora la joue, le menton, le coup de la jeune femme.
- Vous êtes si douce, prononça le comte entre deux baisers.
Sa main droite se fit plus gourmande et remonta sur le sous-vêtement de la brune. Cette-dernière frisonna et poussa un petit gémissement. Cela encouragea de plus belle Julian, qui pressa son corps contre le sien et fit descendre ses lèvres sur la poitrine d'Élisabeth.
- Julian, je vous en prie..., murmura la brune.
Ni une ni deux, Élisabeth ne saurait dire comment elle se retrouva sans sa robe, seul sa petite culotte couvrait son corps. Lui non plus n'était presque plus vêtu. La vue de la poitrine généreuse qui s'offrait à lui le rendait fou si bien qu'il stoppa ses caresses d'en bas pour pleinement profiter du spectacle.
Ne le sentant plus bouger, Élisabeth ouvrit les yeux et se figea lorsqu'elle le surpris entrain de l'admirer de cette façon. C'était déconcertant. La belle croisa les bras pour se les cacher mais Julian dégagea ses mains et lui adressa un sourire pervers.
- Julian...

- Vous n'avez pas à vous cacher de moi ma belle.

- Je n'aime pas ce regard, dit-elle en essayant encore de se couvrir.

Julian bloqua les mais de la jeune femme.

- Vous êtes magnifique... J'ai envie de vous prendre, là maintenant et d'envoyer balader votre virginité, fit-il

- Non, s'il vous plait, supplia Élisabeth. Pas maintenant. Après le mariage, je vous en prie.

Il eut une seconde de silence avant que Julian ne soupire et roula sur le côté. Ils étaient maintenant tous deux entrain de fixer le plafond.

- Puis-je me rhabiller? demanda Élisabeth.

- Non. Je vous fait part de la première règle en tant que mon épouse. Vous devrez toujours dormir nue...

- Quoi!? S'écria la belle en se redressant.

Julian éclata de rire devant sa réaction.

- Je plaisante.

Il déposa sa main gauche sur la cuisse de sa fiancée et de l'autre, l'obligea à s'allonger sur lui. Elle retint un cri de surprise en sentant le gland dur du jeune homme. Elle lui faisait donc bien de l'effet.
Élisabeth le regarda et il lui adressa un sourire. La brune remonta légèrement et scella leurs lèvres. Ils s'embrassèrent de longues minutes pendant que Julian caressait son dos ou appuyait sur ses fesses.
Il soupira ensuite et regarda le plafond.

- Qui est cette femme?

- Quelle femme? demanda Julian.

Élisabeth pointa du doigt l'un des tableaux accroché sur le mur, près de la porte. Il présentait une très belle femme aux cheveux châtains et ondulés.

- Personne d'important

- Et vous avez tout de même son portrait en grand dans votre chambre ? Vous me croyez si bête que ça ?

Julian secoua négativement la tête en souriant.

- Je pourrai avoir le portrait d'un crapaud dans ma chambre, cela ne signifierai pas qu'il soit important pour moi, dit-il.

- Sauf que là, il s'agit d'une femme.

- J'aime bien admirer les belles femmes alors quand je rentre d'une journée éprouvante, je regarde ce tableau et j'admire...

- Vous avez déjà une belle femme à vos côtés, dit-elle.

- Exact. Dès demain je ferai enlever cette toile.

- C'était votre femme?

- Je ne parle pas d'autre femme lorsque j'en suis avec une autre, presque nue, dans mes bras.

Elle rit.

- Vous avez raison. Bonne nuit.

Elle lui fit une bise sur la joue et laissa tomber sa tête sur l'épaule de Julian.
Elle ne saurait même dire à quel moment elle avait trouvé le sommeil.

L'honneur Des Draguens Où les histoires vivent. Découvrez maintenant