Élisabeth était un peu secoué par les coupes de champagne qu'elle avait bu après les toasts du roi, de son père et du marquis. Mais elle arrivait néanmoins à marcher sans aide et à réfléchir. Seulement, elle se sentait fatiguée et pressée d'aller dans sa chambre donc elle monta rapidement les marches et s'engagea dans le couloir sombre.
- Où allez-vous ? Demanda Julian qui venait derrière elle.
- Me coucher...
- Ah non. Vous partagerez ma couche ce soir. Vous m'avez assez fait attendre pour vouloir vous dérober ce soir, souffla le brun et déposant un baiser dans le creux du coup d'Élisabeth.
- Quelqu'un pourrait nous voir, dit-elle avant de s'éloigner de lui.
- Dans ce cas, suivez-moi.
Elle soupira puis se résigna en se disant qu'il n'allait certainement pas se laisser malmener. La jeune femme entra dans la chambre de son époux.
- Désormais cette chambre sera aussi votre, dit-il en retirant ses vêtements.
- Que faites-vous ?
- je pense que c'est assez visible, non?
- N'êtes-vous point fatigué ? Fit-elle.
- Non. Vous si?
- Oui. Énormément.
Il éclata de rire et se redressa, vêtu dans le plus simple appareil du monde pour ne pas dire nu.
- Oh, seigneur, fit Élisabeth avant de se retourner, toute rouge.
Julian éclata de rire pour la seconde fois fois puis, il se rappela qu'elle n'avait jamais eu d'expérience amoureuse. Elle vivait donc toutes ses premières fois avec lui.
Il déposa ses mains sur les épaules de la brune.- Retournez-vous, c'est un ordre, dit-il.
Elle attendit deux secondes puis se retourna et le regarda uniquement dans les yeux, cela amusa encore le duc qui ne pût s'empêcher de sourire.
- Cessez de vous moquer de moi, je vous prie, dit-elle.
- Pardonnez-moi Élisabeth.
Pour accompagner ses paroles, il l'attira à lui et l'embrassa avec fougue. Comme il s'y attendait, Élisabeth se laissa faire et se Lova contre lui. Il en profita donc pour faire descendre les manches de sa robe blanche, qui retomba misérablement sur le sol. Il retira ensuite à la jeune femme ses sous vêtements tout en l'embrouillant avec ses baisers. Bientôt, Élisabeth se retrouva non habillée dans les bras de son mari. Elle continuait de l'embrasser pendant qu'il la portait. Il la déposa ensuite sur sa couche et sourit encore.
Élisabeth avait un peu peur de la douleur qui allait arriver mais elle préféra ne pas s'en préoccuper pour le moment. Julian se mit à califourchon sur elle et déposa des baisers sur son menton, sa gorge puis ses seins. Il s'y attarda même et procura beaucoup de plaisir à la brune. Après de longues minutes, il décida de ne pas la faire languir plus longtemps. Il plaça donc son gland à l'entrée de la jeune femme et la pénétra avec le plus de délicatesse possible tout en observant son visage. Elle semblait souffrir.
Élisabeth agrippa ses doigts aux oreillers et se mordilla la lèvre inférieure pour ne pas crier comme une gamine. Il se retira avant de renouveler l'expérience. La belle sentit une sorte de déchirure en elle et la douleur était grande mais Julian continua ses lents vas et viens en elle. Bientôt, la douleur s'estompa et elle y éprouvait du plaisir..
Le brun roula sur le côté et l'enlaça.- Ça a été trop douloureux ?
- Pour être honnête, au début, oui, répondit Élisabeth.
- La prochaine fois, je vous promets que vous ne souffrirez pas.
- Je n'ai plus mal, dit-elle rapidement.
Il la regarda.
- En êtes-vous sûre ?
- Oui.
Elle roula sur lui avant de s'asseoir sur les cuisses du duc et de lui adresser un sourire enjôleur.
- Je vois que vous n'êtes plus fatiguée...
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L'honneur Des Draguens
FantasyIl y a fort longtemps, à une époque déjà oubliée, dans le royaume d'Esraldus vivait Gilbert Draguens, un des meilleurs forgerons du comté de Shelbourne. Il a longtemps été marié par convenance à Gloria avec laquelle il eut une fille, Élisabeth avant...