Chapitre 14

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Mary-Ann entendit des pas se rapprocher de sa cellule. Elle leva la tête et vit un homme qui ouvrit la grille avant de venir la détacher. Cela faisait déjà plusieurs heures qu'elle était enfermée ici et sortir lui ferait un grand bien. Loin de ces odeurs infâmes.

- Où m'emmenez-vous? demanda la blonde comme il la tirait par le bras.

- Le chef veut vous voir, répondit sèchement l'homme.

Elle redoutait un peu de revoir celui qui avait faillit la tuer alors qu'elle prenait simplement des fruits sur un arbre.
Ils traversèrent aussi silencieusement que rapidement le couloir plongé dans l'obscurité avant que l'homme n'ouvre une porte. Ils y entrèrent et Mary-Ann pût voir le chef entouré de jolies jeunes femmes vulgairement vêtues et 4 gardes en coin. On la poussa et elle manqua de tomber devant August. Ce-dernier éclata de rire devant l'air affolé de la demoiselle.

- Voyons, fais preuve de dynamisme et de douceur à l'égard de notre invitée, dit-il en s'adressant à son sujet.

Invitée ? On l'avait emmenée de force au prix de sa vie alors, otage était le mot le plus approprié pour elle.

- Qui êtes-vous ? fit la jeune femme après s'être redressée.

- Appelez-moi August. Et vous?

- Que me voulez-vous ? Je ne vous connais même pas!

Il sourit puis se leva nonchalamment de son siège après avoir repoussé sans douceur la blonde qui était assise sur ses genoux.

- Vous avez un ami... Un voleur qui me doit énormément d'argent, de bétail...

- Non, je n'ai pas d'amis voleurs, coupa la blonde

Il s'approcha d'elle et l'étrangla presque. Une des danseuses se leva instantanément mais August relâcha Mary-Ann.

- Pardonnez-moi. Je ne supporte pas qu'une femme me coupe la parole, dit-il en souriant. Vous connaissez sans doute Luc?

- Luc... Oui. Mais ce n'est pas un voleur, vous faites fausse route, répondit-elle.

- Ah non! Vous serez bien surprise de savoir qui il est en réalité.

Elle fronça les sourcils et croisa les bras.

- Que voulez-vous dire par là ? S'enquit la blonde, emplie de curiosité.

- Asseyez-vous. Qu'on serve la demoiselle !

Mary-Ann obéit et fixa August dans les yeux.

- Je sais qu'il viendra. Et croyez-moi, je l'attends de pied ferme. Il n'a aucun moyen de me rembourser tout ce qu'il m'a volé alors je vais tout simplement me venger en le tuant...

- Et moi?

- Vous êtes l'appât

L'honneur Des Draguens Où les histoires vivent. Découvrez maintenant