Quand Personne ne Dort de la Nuit: GuangChen (Lemon)

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Jin GuangYao et Lan XiChen, contrairement aux autres, décidèrent d'aller dans leur chambre en avance pour profiter de la soirée pour rattraper le temps perdu, car de toute la durée de leur séjour au Port des Lotus, ils n'avaient rien fait par respect parce que les murs n'étaient pas épais. Mais, là, ils n'en pouvaient plus. 

Tout en se jurant de ne pas faire trop de bruit pendant leurs ébats, les deux hommes marchèrent bras dessus bras dessous dans les couloirs de l'aile des invités, en direction de la dernière chambre du fond, la leur. 

Pendant leur trajet, ils entendirent des gémissements et des cris de plaisirs venant de toutes les chambres en même temps. Lan XiChen haussa un sourcil alors qu'il entendit son petit frère chéri orgasmer alors qu'ils passaient à côté de la chambre du couple WuJi. 

'Notre Oncle doit se demander où il a échoué dans son éducation et dans l'inculcation du respect des oreilles à l'heure qu'il est...', pensa Lan XiChen en poussant un long soupire mental.

Puis, ils passèrent devant la troisième porte, de laquelle s'échappaient des sons carrément bannis par Confucius tellement ils étaient impurs. 

'Je retire ce que j'ai dis.', pensa Lan XiChen, se rendant compte qu'il s'agissait de la chambre de son Oncle et de Lan YuanJing.

Il se frotta la tempe, découragé, attirant ainsi l'attention de Jin GuangYao qui lui demanda:

-Ā Chén nǐ kàn qǐlái bu tài shūfú nín yào wǒ bèizhe nín huí dào wǒmen de fángjiān ma? (A-Chen, tu n'as pas l'air bien. Tu veux que je te porte sur mon dos jusqu'à notre chambre?)

Sentant un mal de tête arriver, Lan XiChen essaya de rassurer son mari protecteur:

-Bùyòngle ā Yáo zhǐshì yǒudiǎn tóuténg. Tā jiāng guòqù, bùyòng dānxīn. (Ce n'est pas nécessaire, A-Yao. Juste un petit mal de tête. Ça va passer, ne t'inquiètes pas.)

Il fut forcé de raviser sa phrase lorsque le mal de tête devint une migraine. Il geignit alors:

-Hěn hǎo. Bèizhe wǒ... Wǒ rènwéi jǐ fēnzhōng zhī nèi wǒ jiāng wúfǎ jiāng liǎng gè dāncí bǐcǐ pāo zài yīqǐ... Shènzhì jiùcǐ ér yán yě kàn bù dào rènhé dōngxī... (Très bien. Porte-moi... Je ne pense pas pouvoir mettre deux mots un en arrière de l'autre dans quelques minutes... Ni même voir quoi que ce soit correctement d'ailleurs...)

-Ā Chén nín shìfǒu yǒu dài yǒu xiānzhào de yǎnkē piān tóutòng? Chéngwéi yī míng wénhuà lǐngxiù huì dài lái yālì ma? (A-Chen? Tu fais des migraines ophtalmiques avec aura? Être Chef de Secte est si stressant que ça?), demanda Jin GuangYao, surprit de ce qu'il venait de découvrir sur son mari.

Mais, la réponse ne vint pas. Jin GuangYao regarda par en-bas pour voir Lan XiChen, assis contre le mur, n'arrivant pas à garder les yeux au même endroit, un peu comme s'il était sur le point de s'évanouir, mais heureusement, c'était seulement l'effet des point noirs et blancs dans sa vision. Son bras gauche semblait avoir des difficultés à s'étirer vers lui et retomba sur le sol, là où Lan XiChen était avachi. Le Lan fut d'ailleurs trop occupé à ne pas faire de crise de panique à cause des points devans sa vision qu'il ne se rendit pas compte que Jin GuangYao l'avait soulevé et conduit dans leur chambre.

***

Lan XiChen se réveilla deux heures plus tard, dans les bras de son mari, couché dans leur lit.

'Je me suis endormi?', se demanda-t-il en vérifiant si les points noirs et blancs étaient toujours là, ce qui n'était pas le cas.

-Ā Chén nǐ zhōngyú xǐngle wǒ hěn dānxīn, nǐ túrán shuìzhele. (A-Chen, tu es enfin réveillé. J'étais inquiet, tu t'es endormi d'un coup.), dit Jin GuangYao en se réveillant, se rendant compte que son mari avant bougé, brisant ainsi son sommeil ultra-léger.

Que la Vérité Éclate! (Mo Dao Zu Shi: WangXian)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant