Livai

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Au moins il était de retour à la maison, à présent. Il tendait la main vers la poignée de la porte lorsque son portable sonna. Son travail faisait à nouveau irruption dans sa vie privée.

Appel Mike Zacharias à Livai

-allô?

-Livai, c'est Mike Zacharias à l'appareil. Où en êtes-vous avec les négociations de ce centre commercial?

-j'ai fait visiter les locaux à plusieurs clients potentiels... et j'ai eu une excellente proposition...

-j'ai besoin que ces 5 lots soient tous loués d'ici la fin du mois l'interrompit l'homme. Les locataires principaux souhaitent ouvrir 1 mois en avance et nous devons avoir réglé la question des dernières cellules vacantes avant cette date. Tout doit être signé et notarié d'ici là. Vous me l'aviez promis, Livai. Montrez moi que je n'ai pas commis une erreur en vous recrutant.

-je suis dessus, monsieur Zacharias, assura Livai, encore qu'il ne fût pas vraiment certain de pouvoir accomplir le miracle que Mike exigeait de lui.



Fin téléphonique

Il avait déjà prévu des visites durant tout le week-end à venir et 2 soirées de cette semaine et ne comptait plus ses heures supplémentaires, mais d'une manière ou d'une autre il allait devoir en faire encore davantage, ainsi que convaincre Hanji de garder les enfants un nombre d'heures bien supérieur à celui dont ils avaient convenu lorsqu'il l'avait engagée. Il avait retrouvé un boulot dont il avait besoin, mais par un curieux retournement du sort il était revenu à la case départ, il travaillait de trop longues heures et il n'était jamais à la maison avec sa famille.
Avec un soupir il rempocha son portable et poussa la porte. Il fut accueillir par un délicieux parfum de sauce tomate à l'ail et par les accords d'une musique pop au rythme entraînant. Posant sa sacoche dans l'entrée retira ses chaussures il se dirigea tout droit vers la cuisine d'où venaient le son et l'odeur.
Eren bien calé sur la hanche sa petite main dans la sienne, Hanji dansait autour de l'îlot central, Mikasa sautillant en cadence juste à côté son lapin en peluche serré dans les bras. Tous 3 fredonnaient la musique à l'unisson leurs visages rayonnant de joie et de bonne humeur, l'image même de ce que devrait être le bonheur d'un foyer.

Une NounouOù les histoires vivent. Découvrez maintenant