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-je vais t'attendre, déclara Hanji en s'installant sur le carrelage juste de l'autre côté du battant.

M : vous n'êtes pas obligée. Je ne suis pas un bébé.

H : oui je le sais. Mais je vais tout de même rester ici. Savais tu qu'une vache donne assez de lait chaque jour pour fabriquer presque 8 litres de crème glacée ? Cela fait beaucoup de lait, non ?

Mikasa ne répondit pas. Elle se contenta de pleurer et de renifler un peu moins fort. Hanji avait épuisé sa réserve d'anecdotes sur le thème de la crème glacée, mais elle essaya d'alléger l'atmosphère.

-je parie que je peux deviner quel parfum tu préfères, lança-t-elle. C'est la fraise, n'est-ce pas ?

-c'était... celui que maman préférait, dit Mikasa d'une voix entrecoupée de sanglots. Ma maman...

Hanji regrettait déjà d'avoir abordé ce sujet. À présent la fillette pleurait à chaude larmes et c'était sa faute.
Mikasa se sentait misérable et elle restait enfermée dans ces toilettes au lieu d'être dans la salle à déguster des glaces avec son papa et son petit frère. Décidément elle n'était pas douée pour la maternité... ni même pour une relation basique avec une enfant. Pile à ce moment la sonnerie de son portable lui annonça qu'elle avait reçu un message. Livai.

Livai à Hanji

Où êtes-vous, toutes les 2 ?

Hanji à Livai

Mikasa est un peu contrariée. Je parle avec elle dans les toilettes des dames. De retour dans quelques minutes.


En tout cas elle l'espérait. Elle pivota face à la porte fermée et frappa doucement au vantail. Elle voyait 2 petits pieds chaussés de sandales de plage roses qui se balançaient au dessus du sol carrelé de la cabine.

Une NounouOù les histoires vivent. Découvrez maintenant