Une Nounou

lemon

L: tout ?

H: absolument tout.

Son sourire avait changé de nature un peu plus provocant et le désir que Livai avait réussi jusque-là à museler commença à échapper à son contrôle. Trempant l'index dans la sauce brune, il le plaça contre ses lèvres merveilleuses.
Elles s'entrouvrirent et sans quitter son regard, Hanji lécha le chocolat. Livai réprima un gémissement et sa bouche vint remplacer son doigt, il l'embrassa passionnément se détectant du goût du chocolat sur sa langue.
Elle se blottit tout contre lui, leurs 2 corps s'emboitant parfaitement l'un dans l'autre. Il laissa vagabonder ses mains sur son dos, sur la courbe délicieuse de ses hanches.
Ses doigts fins crispés sur sa chemise, elle l'attirait à elle, brûlant d'un désir égal au sien. Il était extrêmement tenté de relever sa jupe et de lui faire tout de suite l'amour là où ils étaient à même le plan de travail de la cuisine, mais au lieu de cela il la souleva dans ses bras et sortit de la pièce à grands pas.

-où... où allons-nous? s'enquit-elle, nouant les bras autour de son cou.

L: toutes les chambres n'ont pas été endommagées par la pluie, le regard rivé au sien, priant de toutes ses forces pour qu'elle ne l'arrête pas.

H: je suis très heureuse de l'entendre, avec un sourire sensuel.

Il poussa du pied la porte de l'une des chambres. Des années auparavant il y avait placé un lit de façon à pouvoir s'y reposer lorsqu'il travaillerait sur la maison ou monterait y passer le week-end en famille pour emmener les enfants pêcher dans le lac. En fait il ne l'avait jamais vraiment utilisé, mais ce soir il se réjouissait de sa présence.
Il allongea Hanji sur la couette et recula d'un pas pour la contempler. Dans la lumière argentée de la lune qui entrait à flots par la fenêtre, elle était belle à couper le souffle. S'étendant près d'elle il traça du bout d'un doigt une ligne invisible de sa gorge laiteuse jusqu'à son ventre plat.

L: vous êtes incroyable.

H: et vous, vous êtes partial, en souriant.

Elle s'apprêtait déjà à déboutonner sa chemise, mais il saisit sa main pour l'arrêter.

L: je suis sincère. Dès la minute où je vous ai vue sur le pas de ma porte avec ces talons hauts et cette robe, j'ai su que vous étiez différente, unique... spéciale.

H: j'ai pensé la même chose à votre sujet. Un veuf incroyablement séduisant essayant de toutes ses forces d'élever convenablement ses enfants.

L: vous me trouvez donc séduisant? en souriant.

H: laissez moi vous répondre à ma manière.

Sur ces mots elle déboutonna prestement sa chemise glissant les mains dans l'ouverture pour caresser son torse.
Livai frissonna de tout son corps et son pouls s'accéléra brutalement. Il acheva d'ôter lui-même le vêtement et le jeta au loin, puis il saisit l'ourlet de sa robe et la fit passer par dessus sa tête avant de l'envoyer rejoindre sa chemise sur le sol.
Il parcourut son corps d'un regard admiratif, gravant dans sa mémoire chaque détail. Elle portait une culotte de dentelle blanche, avec un soutien-gorge assorti qui moulait des seins parfaits. Son ventre était plat et ferme sous ses caresses et lorsqu'il glissa un doigts sous la dentelle de son soutien-gorge il vit distinctement la flamme du désir s'allumer au fond de ses yeux noisettes.

L: à la minute où vous êtes apparue sur le pas de ma porte trop élégante et trop qualifiée pour le poste que je vous proposais, j'ai senti que je tombais amoureux de vous.

H: amoureux? se figeant dans ses bras. Livai, nous ne sommes pas...

L: ne parlons pas de cela maintenant, coupa en posant doucement un index sur ses lèvres. Contentons nous de vivre cet instant. Ensemble.